La 18e édition du Festival international de théâtre de Casablanca s'est ouverte aujourd'hui dans une ambiance à la fois solennelle et festive. Organisée par la Fondation des Arts Vivants, cette édition coïncide avec un double anniversaire : les 20 ans de la fondation et la Journée nationale du théâtre, célébrée à la même date. Animée par les comédiens Mounia Lemkimel et Adil Abatourab, la cérémonie inaugurale a mis en lumière la Tunisie, pays à l'honneur cette année, en hommage à sa scène théâtrale audacieuse et profondément engagée. Les discours prononcés par Noureddine Ayouch, président de la Fondation, et Mohamed Jouahri, directeur général de Casablanca Events et Animation, ont rappelé les ambitions du festival : encourager la création, soutenir la jeunesse artistique et renforcer la coopération culturelle maghrébine. La soirée d'ouverture a rassemblé de nombreuses personnalités du monde politique et culturel, dont M. Younes Sekkouri, ministre de l'Inclusion économique, Abdellatif Maazouz, président de la région Casablanca-Settat, et Asmâa Belkeziz, vice-présidente de la région. Leur présence a témoigné du poids croissant du festival dans le paysage artistique national. Lire aussi : Hakim Benmoussa: le Marocain qui bâtit la résilience mondiale Deux hommages émouvants ont marqué la soirée : celui rendu à l'icône tunisienne Mouna Noureddine et à la grande dame du théâtre marocain Souad Khouyi, toutes deux saluées pour leur carrière exemplaire et leur engagement en faveur des arts vivants. Point d'orgue de la soirée, la pièce Danse Céleste du metteur en scène tunisien Taher Issa Ben Larbi a transporté le public dans un univers sensible et poétique, entre quête identitaire et révélation artistique. Jusqu'au 24 mai, le festival proposera 12 spectacles nationaux et internationaux, enrichis de conférences et de masterclasses destinées à la jeune génération. Une édition qui fait du théâtre un véritable espace de dialogue, de mémoire et de transformation culturelle.