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Billet/ Pierre Nkurunziza, après moi le déluge
Publié dans L'opinion le 30 - 01 - 2016

Rien n'y fait. Pierre Nkurunziza, le président de Burundi, persiste et signe : moi ou le chaos. Et apparemment, rien ne l'arrêtera. L'ONU, à travers ses médiateurs, lui a tout proposé pour une sortie de crise. Obama lui aussi fait les gros yeux, l'Union européenne le critique. Pierre Nkurunziza reste sourd et muet, au fait de marbre. Sa doctrine : après moi le déluge. A chaque médiation, le président burundais rétorque par sa méthode dictatoriale : moi ou rien.
Comme en témoigne la dernière médiation de la forte délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies, jeudi 21 janvier 2016 à Bujumbura, la capitale du pays. Une délégation forte de 33 personnes, dont les Représentants des 15 pays membres de l'Organe décisionnel des Nations Unies. Une délégation qui s'est retournée bredouille car Pierre Nkurunziza a dit tout simplement niet : pas de prise de langue avec les opposants, pas de déploiement de forces d'interposition pour protéger la société civile.
Pire : aux manifestations de Bujumbura, organisées par la société civile, comme aux pétitions qui circulent au sein de son parti, le chef de l'État contesté se contente d'opposer une « fin de non-recevoir ». Seul contre tous, Pierre Nkurunziza semble défier le monde entier. D'ailleurs, l'Union européenne, début mars, avait confirmé son opposition de principe à cette tentative de briguer un nouveau mandat.
Cet entêtement à toute épreuve, pour certains, ressemble fort à de la provocation. Car comment peut-on continuer à gouverner dans la terreur ? À moins que cet évangélique « born again » ne croie tout simplement en sa bonne étoile. Celle qui lui a permis, pendant les années de rébellion, de coiffer au poteau des officiers aux états de service bien plus fournis que les siens pour prendre les rênes du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) et de négocier en son nom l'accord d'Arusha, en 2000.
Que reste-t-il donc à faire, dans ces conditions, étant donner que le risque d'un génocide est patent ? La seule formule appropriée est et reste le langage de la force. L'Union africaine qui tient son assemblée annuelle, ce weekend, entendra-il de cette oreille ? L'espoir est permis car il y va de la crédibilité de cette institution continentale.


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