Près de 33.000 décès en France sont attribuables à la chaleur entre 2014 et 2022, dont 23 000 décès de personnes âgées de 75 ans et plus, selon un nouveau rapport de l'agence Santé publique France (SPF), publié ce vendredi. Parmi les décès, 28% ont été observés pendant les canicules telles que définies par le plan de gestion des vagues de chaleur, alors qu'elles ne représentent que 6% des jours étudiés, indique l'agence dans un communiqué. Le rapport souligne que l'impact de la chaleur n'est pas limité aux périodes les plus extrêmes alors que l'exposition de la population à la chaleur en dehors des périodes de canicules, associée à un risque plus faible mais plus fréquent, contribue davantage à l'impact total que les chaleurs extrêmes associées à un risque plus élevé mais plus rare. Lire aussi : Vague de chaleur de vendredi à mardi dans différentes provinces du Royaume Entre 1 000 et 7 000 décès sont attribuables à la chaleur chaque année, selon le contexte météorologique, note la même source, précisant que ces estimations de décès attribuables à la chaleur viennent compléter les bilans canicule qui estiment l'excès de décès toutes causes durant les périodes de canicule. Selon SPF, environ deux tiers de l'impact concerne majoritairement des personnes de 75 ans et plus, mais il est à noter qu'une part importante (soit un tiers) concerne des personnes de moins de 75 ans.
