Lors du Forum MD Sahara, organisé du 13 au 16 novembre 2025 à Dakhla, la tribune a résonné d'une voix amie, celle d'une Afrique solidaire et tournée vers l'avenir. Dans son allocution, M. José Ulisses de Pina Correia e Silva, premier ministre de la République du Cap-Vert, a délivré un message puissant sur la fraternité unissant son pays au Maroc, une relation qu'il a décrite comme « fondée sur la solidarité et le développement partagé ». S'exprimant avec conviction, le premier ministre a d'emblée salué la récente résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, réaffirmant « la nécessité d'une solution politique » pour la question du Sahara. Dans un « monde troublé« , a-t-il souligné, « les valeurs de paix et de coexistence politique entre les peuples doivent être plus que jamais mises en avant et poursuivies ». Pour lui, le Maroc incarne cette quête de paix, et la commémoration du cinquantenaire de la Marche Verte représente bien plus qu'un événement historique, c'est un symbole de « mobilité sociale » et d'attachement à la terre. Lire aussi : Yanja El Khattat : « Aucune intégration économique ne peut exister sans logistique efficace » Le premier ministre cap-verdien a présenté la relation bilatérale comme une « amitié exemplaire » et une « vision partagée de construire une coopération sociale exemplaire, basée sur la paix et la mission de développement« . Il a qualifié le Maroc de « pays important et indispensable à la construction d'une Afrique unie et ambitieuse ». Pour illustrer cet engagement, il a rappelé avec force le soutien actif de son pays au retour du Maroc au sein de l'Union Africaine, une étape cruciale qui a renforcé la présence et la force du Royaume sur la voie de la solidarité continentale. Cette fraternité ne se limite pas aux discours, mais se traduit par des actes concrets et symboliques. M. Correia e Silva a ainsi rappelé les gestes forts qui cimentent cette confiance mutuelle : l'ouverture par le Cap-Vert d'un consulat général à Dakhla, et celle par le Maroc d'une ambassade à Praia. Ces actions, a-t-il déclaré, « symbolisent la confiance mutuelle et une vision commune de l'avenir », jetant les bases d'une coopération politique, diplomatique et économique encore plus étroite. En conclusion, le premier ministre a adressé ses vœux de succès au Maroc, dans un élan d'amitié sincère qui dépasse le cadre strictement politique, allant jusqu'à espérer une future rencontre lors de la Coupe du Monde. Son discours a laissé une empreinte profonde, celle d'une Afrique qui se construit ensemble, où la solidarité n'est pas un vain mot, mais le moteur d'un avenir commun prospère.