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Rapport Mc Kinsey : La banque marocaine en bonne santé, avec de bonnes perspectives
Publié dans PanoraPost le 03 - 03 - 2018

L'Afrique est le deuxième marché bancaire à l'échelle mondiale, en matière de croissance et de rentabilité, après l'Amérique latine, selon une étude publiée le 28 février par le cabinet d'audit et de conseil McKinsey. Le Maroc, lui, se classe 4ème marché bancaire africain en termes de croissance et de rentabilité, d'après le cabinet McKinsey.
« Tiré par les services mobiles et l'attitude digitale très prononcée des Africains, le paysage bancaire du continent est parmi les plus attirants au monde », a souligné la firme américaine dans son rapport. Et d'ajouter : « Dans la plupart des régions du monde, le secteur bancaire est confronté à des rendements décevants et à une croissance atone. Mais le secteur bancaire africain offre un contraste saisissant dans la mesure où il connaît une croissance rapide et offre une rentabilité deux fois supérieure à la moyenne mondiale ».
McKinsey révèle, dans ce cadre, que le nombre d'Africains bancarisés est passé de 170 millions, en 2012, à près de 300 millions, en 2017. Ce chiffre devrait atteindre 450 millions dans les cinq prochaines années. Les revenus du secteur à l'échelle continentale devraient, quant à eux, passer de 86 milliards de dollars en 2017 à 129 milliards, en 2022.
« Entre 2012 et 2017, les revenus du secteur bancaire africain ont progressé à un taux annuel de 11% par an, à taux de change constant. Et nous nous attendons à ce que ces revenus enregistrent un taux de croissance de 8,5% par an, au cours des cinq prochaines années, soit le niveau de croissance le plus élevé à l'échelle mondiale », indique le cabinet.
Cette croissance appréciable n'est cependant pas équitablement répartie entre les divers sous-régions et pays du continent. Cinq pays africains seulement (l'Afrique du Sud, le Nigeria, l'Egypte, l'Angola et le Maroc) représentent actuellement 68% des revenus bancaires globaux enregistrés sur le continent. De même, environ 60% de la croissance totale des revenus, prévue dans le secteur de la banque de détail, au cours des cinq prochaines années, proviendra de l'Afrique du Sud, de l'Egypte, du Nigeria, du Maroc et du Ghana.
Pour ce qui est du Maroc, il est classé 4ème marché bancaire africain en termes de croissance et de rentabilité. Les revenus générés par la banque de détail devraient se situer à 1,2 milliard de dollars en 2022 pour les établissements marocains, selon les projections du cabinet.
Les banques sud-africaines devraient, pour leur part, générer 4 milliards de dollars en 2022. Elles seront talonnées par l'Egypte (2,5 milliards de dollars), le Nigeria (2,4), le Maroc (1,2) et le Ghana (0,9 milliard de dollars). Au total, les banques de ces cinq pays constitueront 62% des revenus à l'horizon 2022, précise le rapport.
McKinsey souligne, par ailleurs, que le secteur de la banque de détail en Afrique a connu de nouveaux modèles commerciaux innovants qui ont représenté une réponse adéquate à de nombreux défis tels que le faible taux de bancarisation, l'utilisation massive du cash et la faiblesse des réseaux d'agences et de guichets automatiques de billets.
« En Afrique, la transition vers les transactions bancaires digitales bat déjà son plein. Le volume de ce genre de transactions a augmenté de 13% par an sur le continent, entre 2014 et 2016, grâce à l'amélioration de la disponibilité, de la fiabilité et de la sécurité des canaux électroniques. Cela a fait de l'Afrique, le deuxième marché ayant la croissance la plus rapide au monde, en matière de paiements électroniques, après l'Asie-Pacifique », soulignent les auteurs du rapport, indiquant qu'environ 40% des Africains préfèrent aujourd'hui utiliser les canaux numériques pour effectuer des transactions bancaires.
Au rang des faiblesses du secteur bancaire africain, McKinsey cite notamment les coûts élevés du personnel, les processus dominés par le papier et la forte intensité en main-d'œuvre. La firme estime également que le risque de crédit demeure préoccupant, avec des prêts improductifs représentant plus de 5% des portefeuilles des banques africaines.


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