DR ‹ › Après un mois de détention, le rappeur Jawad Asradi (PAUSEFLOW) est sorti de prison. Le tribunal de première instance de Sefrou l'a condamné, jeudi soir, à une peine de trois mois avec sursis et à une amende de 2 000 dirhams. Il a été mis en cause après la publication de chansons via les réseaux sociaux. Ces contenus ont été jugés comme contraires à la loi. Lors du procès, le parquet a soutenu que les faits incriminés et les chansons en question ne relevaient pas de la liberté d'expression, mais portaient atteinte à la dignité de responsables. Précédemment interrogé, le rappeur a été déféré devant le tribunal de première instance de Sefrou, qui a ordonné de le placer en détention provisoire dans la prison locale de la ville. Une demande de libération conditionnelle soumise par sa défense avait été rejetée. Cette dernière reste convaincue de l'innocence de son client. Selon elle, le contenu incriminé relève de la liberté d'expression garantie par la Constitution.