Le cabinet Mercer vient de publier un nouveau classement mondial relatif à la qualité de vie et aux villes où il fait bon vivre. Sur 209 villes, le Maroc est représenté par Casablanca et Rabat, qui affichent un coût de la vie de plus en plus cher. Alors que depuis 2017, Casablanca et Rabat ont maintenu une certaine stabilité dans le classement Mercer de la qualité de vie, les derniers chiffres de ce cabinet de conseil concernant le coût de la vie montre qu'il est de plus en plus coûteux de vivre dans les deux villes marocaines. Ainsi, la première arrive 128e sur 209, tandis que Rabat occupe la 160e place, après avoir occupé la 155e position. Par ailleurs, le rapport révèle que les villes asiatiques sont les plus chères au monde pour les expatriés. Les coûts des services publics, des transports, de la nourriture, du logement et des services, les prix du tabac et des articles ménagers, des vêtements et des chaussures, des soins médicaux, des loisirs et des divertissements sont autant de sous-indices dont le cabinet tient compte pour classer le coût de la vie des 209 plus grandes villes du monde. Mercer souligne globalement que la hausse de l'ensemble de ces prix est due aux fluctuations des devises et aux variations des tarifs des biens et services, influant négativement sur le pouvoir d'achat. Dans la région arabe, Dubaï arrive en tête des villes les plus chères, se classant par ailleurs au 21e rang mondial, suivie d'Abou Dhabi (33e), de Riyad (35e), de Beyrouth (53e) et de Manama (57e). Selon le rapport, Tunis est la ville la moins chère du classement (209e), beaucoup moins qu'Alger (184e) et que Le Caire (166e). Une idée plus globale sur le climat des affaires Sur le plan international, Hong-Kong occupe la première place, suivie de Tokyo, de Singapour, de Séoul puis de Zurich. En fin du classement, Tunis arrive en tête des grandes villes les moins chères pour les expatriés, en plus de Karachi au Pakistan (207e), de Bichkek au Kirghizistan (206e) et Banjul en Gambie (205e). Ce classement permet au cabinet Mercer d'éclairer les grands investisseurs internationaux sur le coût de la vie des villes où ils ont souvent leurs succursales, afin que ces dernières élaborent des stratégies managériales mieux adaptées à leur environnement économique et au coût de la vie auquel sont soumis leurs salariés. Dans un autre registre, ce classement vient compléter celui effectué par le cabinet Mercer concernant la qualité de vie dans 231 villes à travers le monde. Publié en mars dernier, il fait état d'une stabilité l'ensemble, du moins concernant le Maroc. En effet, les places occupées par Rabat et Casablanca n'a pas significativement changé, comparé à 2018 et même à 2017. Selon l'édition de l'année 2019, Rabat maintient sa 117e position depuis deux ans, tandis que Casablanca arrive 123e, s'améliorant de deux places depuis 2017. Au niveau régional, Tunis a conservé également sa 114e place mondiale et première en Afrique du Nord depuis 2017, tandis qu'Alger, classée 185e, a reculé d'une place par rapport au classement de l'année 2018. Les deux villes marocaines restent respectivement deuxième et troisième où la qualité de vie est la meilleure en Afrique du Nord.