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Tout sur l'avortement du recrutement de Guy Roux : La FRMF a coupé le contact...
Publié dans Agadirnet le 13 - 04 - 2007

Suite à l'article paru le 27 mars 2007 signé par BELAÏD Bouimid qui pose la question portant sur la venue de Guy Roux au poste d'entraîneur ou de conseiller du football marocain, notre correspondant à Paris Mimoun MEHROUG à été contacté par Monsieur Omar YAHYAOUI qui à été à l'origine de cette rencontre entre les deux parties afin d'apporter le maximum de précision sur l'avortement du recrutement de M. Guy Roux.
On sait que beaucoup de rumeurs circulent à propos du remplacement de M'Hamed Fakhir, auquel la FRMF a toujours renouvelé sa confiance, mais une chose est sûre : Fakhir ne sera pas présent aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2010.
Qui va prendre sa succession, un entraîneur étranger ou un Marocain ?
On ne sait pas encore, mais Badou Zaki, qui déclare ne pas vouloir prendre la place à Fakhir, auquel il souhaite plein succès et beaucoup de chance est intéressé par le poste, au cas où la FRMF solliciterai un entraîneur étranger. «Si jamais on veut recruter un entraîneur étranger, moi je déposerais mon CV et je suis prêt à reprendre l¹équipe du Maroc, pourvu qu¹on veuille bien m¹auditionner et connaître mon programme». En attendant, M. Omar Yahiaoui donne le détail du voyage de Guy Roux au Maroc, avant que ne s'ensuive la rupture pour 75000 euros.
Al Bayane : M. Omar, beaucoup de personnes ne vous connaissent pas, auriez-vous l'amabilité de vous présenter, de nous dire comment vous êtes arrivé dans le football, comment vous avez eu toutes ces connaissances ?
Omar Yahyaoui : Je suis passionné par le football. Très jeune, en France, je me suis investi dans le voyage et j'ai eu la possibilité de faire voyager des équipes telles que le PSG et l¹A.J. Auxerre et même au niveau de la F.F.F. Le voyage est un milieu où le relationnel prime, d¹autant plus qu¹il y a eu une époque, où il y avait une facilité dans ce domaine.
Pouvez-vous nous en dire plus concernant la venue de Guy Roux et sur les circonstances de sa rencontre avec la F.R.M.F dont vous étiez l'initiateur ?
M'Hamed Aouzal et Hamid Souiri ont souhaité rencontrer Guy Roux pour lui proposer de s'investir un peu dans le football au Maroc, ne serait ce qu'à travers un petit coup de main. C'est Lamrani qui m'a demandé, sachant que j¹ai des relations avec Guy Roux, d'essayer d¹organiser des rendez-vous pour parler du futur, à savoir, l'avoir comme sélectionneur, ayant un contrat avec Canal +, Europe 1, en plus d¹autres activités à l¹AJ. Auxerre. Guy Roux les a rencontrés lors d'un déjeuner. Ils ont dégagé les grandes lignes, et M. Souiri qui était présent ce jour-là a proposé à Guy Roux une visite de 48 heures au Maroc. Guy Roux est effectivement arrivé au Maroc où il a été très bien reçu. Nous avons dîné avec Aouzal, Souiri, Ben Cheikh, Moussammem, Horrane... Au cours de cette soirée, il a été décidé que tout ce monde rendra visite le lendemain à Hosni Benslimane. Personnellement je n'ai pas eu le privilège de rencontrer le responsable du football marocain, qui est fort connu et apprécié pour son savoir sportif, sa modestie et sa grande culture sportive.
Donc c'était bien vous qui étiez à l'initiative de cette rencontre ?
Oui, absolument. Je suis, si vous voulez la personne qui a convaincu Guy Roux de rencontrer les gérants du football marocain et j'ai donc fait les trois réunions avec Aouzal et Souiri.
Que s'est-il vraiment passé lors de ces réunions ? Quelles ont été les propositions, et dans quel domaine êtes-vous intervenu ?
Ces réunions étaient au départ destinées à parler du futur du football marocain. Il y a été question de choses et d'autres, mais sans arriver à parler de l'essentiel c'est-à-dire : «Monsieur Roux, vous venez nous aider, vous refusez d'être sélectionneur parce que vous n'avez pas le temps et peut-être même l'envie, mais au niveau de l'assistance technique c'est-à-dire comme consultant, comme M. Hidalgo le faisait dans le temps». Ils ont mis du temps avant d'aborder le volet financier.
Je pense que M. Guy Roux a fait une maladresse, en laissant son homme de confiance discuter du cachet, et j'ai appris que ce Monsieur - Serge Cotunion pour ne pas le nommer -, qui s'occupe de ses intérêts, a proposé Guy Roux comme consultant pour un montant de 75.000 euros par mois. Ce qui était dommage c'est qu'il n'y a pas eu de contre-proposition marocaine. D'ailleurs j'ai appelé M. Aouzal, pour qu'il en parle directement à Guy Roux. Mais d'après ce dernier, ils se sont effacés sans plus prendre de contact. Moralité : il y a eu un silence et Guy Roux m'a dit : «Alors ils font quoi les Marocains ?». J'ai appelé Aouzal, en lui disant que la moindre des choses était d'appeler Guy Roux, pour discuter. Et depuis, plus rien. Moi-même je suis dans l'incapacité de vous dire pourquoi Aouzal n'a pas répondu à Guy Roux.
Vous qui suivez le football marocain, pouvez vous nous dire s'il y a un malaise dans le football marocain. Et s'il y a un problème, d'où vient-il ?
Il y a un gros problème au niveau du football marocain, parce que chaque sport à une base, mais nous nous sommes toujours restés sur le passé. Le Maroc était le porte -drapeau du football africain, a produit des footballeurs d¹exception,. Le football marocain nous a légué un patrimoine exceptionnel ! Malheureusement il a été géré négativement, car on ne peut pas gérer le football si on n'est pas passionné par le ballon rond, si on n'a pas des bases et pas de formation surtout. Et c'est ce qui fait défaut au Maroc. On n'ira jamais loin si les éducateurs ne sont pas formés pour éduquer des enfants, puisque le football commence par les enfants.
Comment peut-on par exemple être fier d'une période où l'on avait les moins de 20 ans, qui ont disputé dans des conditions très difficiles la demi-finale contre le Nigeria au Bénin, suite à cela ils ont mérité de représenter l¹Afrique au Mondialito des Pays-Bas. Là, le Maroc a eu l'honneur de disputer une demi-finale. Cette performance n'a pas eu de suite parce qu'il n¹y avait pas des hommes qui respectaient le football à la base. Plutôt que d'être un tremplin vers d'autres exploits, cette performance s'est avérée être un simple feu de paille.
C'est qu'il faut en retenir c'est que Fethi Jamal a prouvé à cette occasion que le Maroc recèle de grands cadres.
In fine, les symptômes du mal actuel, il faut certainement remonter loin pour les dénicher, disons à partir de 1970...
Propos recueillis par Mimoun MEHROUG


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