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Agadir: L'huile d'argan, la potion magique des villageoises
Publié dans Agadirnet le 26 - 07 - 2007

Pour ses nombreuses vertus, l'huile d'argan est, aujourd'hui, très sollicitée et exportée vers l'étranger. Pour les femmes de la région du Souss qui fabriquent cette huile, l'argan est synonyme d'un avenir meilleur.
L'huile d'argan se fraie un chemin vers le marché international. Cette huile, aux vertus médicinales, cosmétiques et aromatiques indéniables, s'exporte de plus en plus. Ce qui a eu pour effet de changer la vie de plusieurs familles dans la région du Souss. Le rituel de la préparation de l'huile d'argan, auquel les femmes consacraient, il y a peu, leurs heures creuses, est devenu une activité commerciale drainant un revenu important pour toute la famille.
La population de plusieurs villages de la région de Souss-Massa-Drâa vit carrément de la vente de cette huile, produite par des femmes travaillant durement toute la journée pour subvenir aux besoins de leurs familles en usant des richesses de leur milieu naturel. La fabrication de quelques litres de cette huile demande des heures et des heures de travail acharné. Passant du ramassage des noix jusqu'à la phase finale de la mise en bouteille. «La préparation de l'huile d'argan se fait par un long processus qu'il faut soigneusement respecter. Dans un premier temps, nous ramassons les fruits de l'arganier et nous les séchons au soleil. Une fois cette étape accomplie, nous les épluchons à l'aide de deux pierres. Nous ne gardons que les noyaux qu'il faudra concasser, ensuite», explique Hajja Fatima, une de ces femmes devenues, par la force du temps, des spécialistes de la fabrication de l'huile d'argan. Le processus de cette transformation n'a pas encore pris fin. Les noyaux extraits sont grillés et écrasés à l'aide d'un moulin en pierre appelé «Azrg ». Résultat : une pâte que l'on nomme, ici, «Tazgmout». «On malaxe soigneusement cette pâte à la main tout en rajoutant de l'eau tiède. L'huile remonte progressivement de la pâte et nous la mettons dans des bouteilles», explique Haja Fatima. «Un litre d'huile nécessite une vingtaine d'heures de travail», tient-elle à souligner.
Hajja Fatima a choisi de travailler en solo, alors que d'autres ont de plus en plus tendance à s'organiser en coopératives bénéficiant de l'aide du gouvernement pour se plier aux exigences du marché. En effet, des centaines de coopératives et d'associations se sont multipliées dans la région de Souss-Massa-Drâa au fil de ces dernières années. «Le projet arganier» est l'un de ces projets modèles.
Fruit d'un partenariat entre le Maroc et l'Union européenne, ce projet vise, entre autres, à améliorer la situation de la femme rurale et à lui inculquer une meilleure gestion des ressources naturelles notamment de l'arganier. L'Usaid (Agence américaine pour le développement international) a également mis en place un grand projet de soutien aux femmes assurant leur vie pour la fabrication de l'huile d'argan dans les villages d'Immouzer. Ce même projet a profité à une centaine de femmes de la région. Si l'argan est, aujourd'hui, l'une des huiles les plus recherchées et exportées dans le monde entier, la réponse à une demande internationale exige la modernisation continue de la fabrication.
La manière artisanale ne peut guère suivre une demande de plus en plus exigeante. Machines pour l'extraction de l'huile, techniques d'emballages et de commercialisation, les femmes, pour la plupart analphabètes, doivent savoir gérer et maîtriser surtout ces outils, d'où la nécessité d'une politique de développement durable visant également le soutien et l'appui à ces femmes au niveau de la formation pour faire face aux demandes du marché international.


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