La sécurité et la qualité dans l'acte de bâtir s'avère l'une des préoccupations majeures de l'action urbanistique du pays. La mobilisation autour des bonnes pratiques en matière de construction notamment, comment préserver la qualité et la sécurité des infrastructures (routes, bâtiments, ouvrages d'art, etc...) dans un environnement sujet à des secousses sismiques, est l'œuvre non pas du département de tutelle, mais également de tous les autres intervenants du domaine. Les acteurs publics et privés conviés pareillement à se pencher aux de problématiques liées aux espaces de la construction à savoir la nouvelle réglementation parasismique, les études géotechniques en milieu sismique, les nouveaux procédés et normes. Les manies de constructions non réglementaires dont les instigateurs ne sont autres que les spéculateurs et les barons du foncier sont généralement tues par certains techniciens qui restent silencieux et sans réaction ni position devant toutes ces anarchies qui s'opèrent autour dans ce sens, quoiqu'ils soient concernés par ces irrégularités déplorables. Tout en s'acquittant de leurs tâches, cette ribambelle d'opérateurs urbanistiques, sont appelés à évoluer dans la concorde et la cohésion et à se munir de valeurs de civisme. Pour mémoire, il est à rappeler le séisme tragique dont a été victime la ville d'Agadir en 1960. Alors qu'on commémora, dans un peu plus d'un mois, le 53ème anniversaire de ce cataclysme, quelles sont les garanties pour une réelle préservation des effets de cette malheureuse tragédie ? Est-ce que les normes légales sont respectées ? Les bureaux d'études et de contrôles suivent-ils comme il se doit les travaux et les chantiers, conformément aux dispositions requises ? Il est donc hors de question que la ville soit encore décimée à cause des manœuvres fantaisistes. Les efforts louables des autorités et du gouvernement allant dans le sens du respect des exigences urbanistiques et la libération des domaines publics sont à reconnaitre. Avec plus de concertation et de transparence loin de toute langue de bois, cette tâche serait encore plus performante. Le souci de mener des débats sereins et fructueux autour de cette problématique, ferait, sans doute, avancer les choses. D'autant plus qu'il s'agit de mettre en œuvre la charte d'éthique de l'acte de bâtir, qu'on pourrait baptiser « charte pour un chantier propre ». La qualité et la métrologie des laboratoires d'essais, du ministère du commerce et des nouvelles technologie, de l'intervention de la fédération nationale du bâtiment et travaux publics (FNBTP), de la qualité du second œuvre du LPEE, le contrôle technique dans l'acte à bâtir du CAPEC, de la sécurité dans les chantiers de bâtiment...sont obligatoirement mises en avant pour une meilleure configuration.