Se référant aux termes latins signifiant « Paix » et « Silicium », un matériau essentiel à l'IA, « Pax Silica » est présentée comme un regroupement et de partenariat qui vise à unir les pays accueillant les entreprises technologiques les plus avancées. Au Maroc, une entreprise américaine, Sondial, vient de lancer un projet de 8 MMDH pour la production, à partir de 2029, du polysilicium. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram Les Etats-Unis et certains de leurs principaux partenaires lancent, vendredi à Washington, la « Pax Silica », initiative visant à sécuriser les chaînes d'approvisionnement essentiels au développement de l'intelligence artificielle (IA). Se référant aux termes latins signifiant « Paix » et « Silicium », un matériau essentiel à l'IA, « Pax Silica » est présentée comme un « nouveau type de regroupement et de partenariat international qui vise à unir les pays accueillant les entreprises technologiques les plus avancées au monde afin de libérer le potentiel économique de la nouvelle ère de l'intelligence artificielle. A cette occasion, une Déclaration de la « Pax Silica » sera signée vendredi par les représentants des Etats-Unis, du Japon, de la Corée du Sud, Singapour, l'Australie et Israël. « Cette déclaration illustre le meilleur de la diplomatie américaine en matière d'IA : former des coalitions, façonner les marchés et promouvoir nos intérêts nationaux », souligne le Département d'Etat, qui précise que ce document permettra la mise en oeuvre de la vision de l'administration Trump faisant de l'IA « un pilier de la puissance économique ». Plus tard dans la journée, un sommet sur la « Pax Silica » devrait aussi réunir dans la capitale américaine les représentants des Etats-Unis, du Japon, de la République de Corée, Singapour, les Pays-Bas, Israël, l'Australie, les Emirats Arabes Unis, le Canada et l'Union européenne. Selon la diplomatie américaine, ce sommet entend souligner un « nouveau consensus géopolitique » selon lequel « la sécurité économique est la sécurité nationale, et la sécurité nationale est la sécurité économique ». Les pays participant discuteront également de la poursuite conjointe de partenariats à plusieurs niveaux afin de renforcer la sécurité de la chaîne d'approvisionnement, de lutter contre les dépendances coercitives et les points de défaillance uniques, et de promouvoir l'adoption d'écosystèmes technologiques fiables. Ils exploreront les possibilités de partenariat dans le cadre de projets phares couvrant l'ensemble des technologies mondiales, notamment la connectivité et les infrastructures de données, l'informatique et les semi-conducteurs, la manufacture de pointe, la logistique, le raffinage et le traitement des minéraux, et l'énergie.