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Le droit à la santé pour tous les Marocains
Entre réalisations et projets prometteurs
Publié dans Albayane le 02 - 01 - 2013


Entre réalisations et projets prometteurs
Le droit à la santé pour tous les Marocains est constamment mis au devant de la scène car c'est un enjeu de démocratie, de progrès économique, d'équité et de justice sociale. Le Maroc a fait sienne cette approche. C'est un choix de société qui démontre si besoin est que l'homme est placé au centre des préoccupations de tous les projets qui sont aujourd'hui ceux du gouvernement (santé, éducation, emploi, habitat...) et cela conformément aux hautes directives du roi Mohammed VI qui accorde un intérêt constant et soutenu à la santé de l'ensemble de la population marocaine.
C'est ainsi que nous avons tous assisté avec fierté au lancement le 13 mars 2012, par le Roi Mohammed VI du RAMED (Régime d'assistance médicale aux économiquement démunis), un régime devant bénéficier à 8,5 millions de citoyens et qui s'inscrit dans le cadre de l'amélioration et l'extension de la couverture médicale, laquelle constitue l'un des piliers du développement humain et social au Royaume.
Il faut avoir présent à l'esprit que les citoyens marocains prennent de plus en plus conscience de leurs droits et qu'à ce titre et concernant l'accès aux soins, ils sont unanimes pour réclamer une prise en charge de qualité, respectueuse de leur intégrité
Accès aux médicaments
Le médicament joue un rôle fondamental dans le traitement des maladies, comme il reste aussi incontournable dans le rétablissement et l'équilibre harmonieux du corps quand celui-ci ne peut plus assurer ses fonctions convenablement. Mais ces médicaments coûtent très cher et ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Le ministre de la Santé, conscient de cet état de fait, a procédé à la baisse des prix de certains médicaments, surtout ceux qui ont pour caractéristique d'être chers (plus de 500 DH) et utilisées pour des maladies graves comme le cancer, l'hépatite, l'infarctus du myocarde... Cette baisse va avoir un impact positif puisqu'elle va améliorer sensiblement l'accessibilité aux soins et aux médicaments pour les mettre à la portée des citoyens. C'est ainsi que quelque 320 médicaments ont connu une baisse immédiate de leur prix, baisse allant de 50 à 80 %, et ce dans le cadre d'un accord avec les producteurs et les pharmaciens.
Il faut rappeler que ce n'est qu'un début, puisque 1.000 autres produits médicamenteux devraient aussi être concernés par un réajustement des tarifs dés le début de l'année 2013.
Santé mentale
Dans le cadre de son plan d'action 2012-2016. El Housseine Louardi, ministre de la Santé, s'est engagé à augmenter la capacité d'hébergement des hôpitaux psychiatriques. L'objectif étant de porter la capacité d'hébergement à 3.000 lits à l'échelle nationale avant la fin de 2016.
Trois nouveaux centres de traitement de toxicomanie seront créés prochainement à Tétouan, Marrakech et Nador. Les travaux de construction de ces trois établissements ont déjà été lancés. S'y ajoutent la construction de trois autres à Agadir, à Fès et à Al-Hoceima en 2013 et l'élargissement des services dans quatre centres d'ici 2016 (Tanger, Larache, Ksar El-Kebir et Chefchaouen).
Du côté des ressources humaines, le ministère de la Santé compte combler la pénurie par la promotion de la formation initiale et la formation continue des professionnels dans le domaine de la santé mentale, à raison d'une promotion de 30 psychiatres et 185 infirmiers spécialisés en psychiatrie par an. Louardi a également prévu la création de quatre sections universitaires de psychiatrie pour les enfants et les adolescents afin de former 10 psychiatres par an.
Parmi les autres mesures, on notera qu'un montant de 35 millions de dirhams est consacré à l'amélioration des services de santé mentale. Le ministère a réservé un budget de 50 millions de dirhams pour la fourniture des médicaments essentiels aux hôpitaux psychiatriques et centres de santé pendant le reste de l'année en cours. Ce qui permettra à 150.000 patients de bénéficier, chaque année, gratuitement des soins dans les établissements de santé.
Les services des Urgences
Les Urgences jouent un rôle très important au niveau de tous les établissements hospitaliers. Ils représentent le miroir de chaque hôpital. C'est par eux que transitent plus de 50% des malades qui sont hospitalisés au niveau des différents services hospitaliers (médecine, chirurgie, traumatologie, gastroentérologie...), et comme leur nom l'indique, les urgences accueillent les malades dont l'état de santé nécessite une prise en charge immédiate.
4.449.139 est le nombre d'utilisateurs des Urgences au niveau national durant l'année 2011, soit une augmentation de 9,13% par rapport à l'année 2010, où ce nombre avoisinait les 4.076.736 visiteurs. Un chiffre qui témoigne de la capacité de l'offre des services d'urgences, malgré les quelques disparités entre les régions.
Le ministère table sur la création de 80 unités spécialisées dans les soins d'urgence dans les régions éloignées, isolées ou celles qui n'en disposent pas encore et ce, suite à la création d'une première série de pôles spécialisés dans les actes d'urgence dans les hôpitaux d'Al Farabi d'Oujda, Ibn Tofail de Marrakech, Ibn Rochd de Casablanca et dans l'établissement hospitalier de Sidi Bennour. En appui à la logistique de la prise en charge d'urgence, le transport médical sera amélioré au moyen de l'évacuation en hélicoptère dans les 2 régions pilotes que sont Tensift-El Haouz et Tadla-Azilal. Sans oublier l'amélioration des services de réanimation pour permettre une meilleure prise en charge des patients dont l'état de santé nécessite des soins intensifs.
Pour ce qui est des ressources humaines, le ministère a opté pour la création d'une nouvelle filière de formation d'infirmiers et d'infirmières spécialisés en soins d'urgences et de réanimation, afin de combler le déficit en matière de ressources spécialisées.
Ressources humaines
Une des explications de la difficulté d'accès aux soins se rapporte au déficit en ressources humaines que connaît le Maroc et ce, quel que soit l'indicateur utilisé. C'est un déficit aigu puisque nous disposons de moins de 2.3 professionnels de santé pour mille habitants. Le Maroc a donc besoin de près de 9000 infirmiers et 7000 médecins, des chiffres qui sont à revoir à la hausse eu égard aux nombreux départs à la retraite prévus à fin 2012 et en 2013
Concernant les ressources hospitalières, le Maroc dispose de 3.1 lits/médecin Contre 1.6 pour l'OCDE et de 1.3 lit/infirmier contre 0.75 pour l'OCDE. Aussi bien la densité médicale que les ratios de lits par médecin et par paramédical ne répondent pas aux normes minimales.
Au sujet des ressources humaines, il y a lieu de noter que seulement 2 000 postes budgétaires ont été octroyés au département de la santé parmi les 4 300 postes prévus. S'agissant de la formation, 3 060 places sont vacantes dans les instituts de formation aux carrières de la Santé pour la prochaine rentrée 2012-2013.
Et ce sont malheureusement les zones éloignées et le milieu rural qui en pâtissent. Les solutions apportées jusqu'à présent ne permettent pas de relever ce défi.
L'initiative 3.300 médecins à l'horizon 2020 permettra sans aucun doute de pallier la carence enregistrée dans le nombre des médecins, mais rien n'est acquis d'avance
Dialogue social
Dans le cadre du dialogue social qui repose sur une approche participative impliquant le ministère de la Santé et les centrales syndicales les plus représentatives de ce secteur, le ministre de la Santé, le Pr El Housseine Louardi, a rencontré les centrales syndicales les plus représentatives du secteur de la santé à plusieurs reprises au siège du ministère de la Santé. La porte de son bureau est toujours ouverte au dialogue, ce qui a permis de réaliser de grandes avancées dans le domaine des revendications et attentes dus professionnels de la santé.
Une nouvelle approche a été initiée pour mettre en place une méthodologie dynamique, efficiente, cohérente et responsable, ce qui a permis aux deux parties de procéder, chaque fois que la situation l'a exigé, à des échanges et des concertations en vue de proposer et d'initier des solutions appropriées aux problèmes et revendications des professionnels de santé.
Tout au long des différents rounds de discussions, le ministre de la Santé à fait part aux syndicats de sa compréhension. Il ne leur a pas caché ses bonnes intentions, lui qui agit avec les uns et les autres au grand jour et dans la transparence la plus totale.
Certaines revendications présentées par les syndicats de la profession ont été satisfaites dans le cadre du dialogue social par l'adoption de huit décrets d'augmentation des salaires durant ces derniers mois.
C'est le cas des indemnités de garde, la prime de risque, la prime de responsabilité...
il reste bien entendu d'autres revendications dont : le passage au système LMD (licence-master-doctorat) qui leur permettra de décrocher une licence professionnelle pour aspirer à l'échelle 10, et donc à un meilleur salaire, ce qui est honnête et amplement justifié ; le statut particulier des sages femmes ; la création d'un ordre national des infirmiers qui aura pour mission entre autres de régir l'exercice de la profession aussi bien dans le secteur public que privé, comme c'est le cas pour les médecins et les avocats ; le statut des professionnels des CHU et de leur représentativité au sein des instances de décisions.
L'année 2013 verra elle aussi la satisfaction de plusieurs autres revendications.
Le TPA
Dans cette histoire de temps plein aménagé, on doit savoir que le TPA devait durer 5 ans et prendre fin en principe en 2001.
Le temps plein aménagé a été initié par feu SM Hassan II en 1995, afin de permettre à certains
Professeurs agrégés et les professeurs de la Faculté de médecine d'exercer une activité libérale lucrative à raison de deux après-midi par semaine, l'objectif étant de permettre à ces derniers de vivre dignement eu égard à leur statut, à leurs grandes compétences. Dans cette histoire de TPA, les citoyens doivent tous savoir que le temps plein aménagé devait durer 5 ans et prendre fin en principe en 2001
Avec le temps, ce fut la déferlante. Nombreux furent les professeurs qui commencèrent à déserter leurs services et surtout les autres médecins qui n'ont rien à voir avec les professeurs enseignants des facultés de médecine qui s'adonnèrent de manière outrancière à cette pratique très lucrative.
Tout le monde s'est mis au TPA qui est devenu synonyme de «Temps plein d'absentéisme»
Les services commencèrent a se vider, l'encadrement des futurs médecins par les professeurs enseignants était nul, les malades solvables sont détournés vers les cliniques privées.
Dans ces conditions il devenait urgent de faire respecter la loi, chose que les autres ministres n'ont pas faite.
Le nouveau gouvernement a pris cette décision et le professeur Louardi n'a fait qu'appliquer cette décision politique, qui est du reste très saluée par les professionnels de santé du secteur privé et du secteur public, mais aussi par les citoyens.
En interdisant le TPA, on a mis fin à une pratique malsaine. C'est aussi simple que ça
Mortalité maternelle et infantile
Améliorer la santé maternelle est l'un des huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) adoptés par la communauté internationale en 2000. Dans le cadre du cinquième objectif, les pays se sont engagés à réduire de trois quarts la mortalité maternelle entre 1990 et 2015. Depuis 1990, les décès maternels ont reculé de 47% à l'échelle mondiale.
La mortalité maternelle au Maroc était de 227 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2011, ce qui est inacceptable. Avec des actions ciblées, des moyens adaptés et un suivi rigoureux, on a réussi à réduire la mortalité maternelle et infantile qui est passé à 112 décès pour 100.000 et la mortalité néonatale à 19 pour mille
Mais cela n'était pas suffisant, c'est pourquoi Louardi avait lancé lez jeudi 27 septembre à Rabat, le nouveau plan d'action pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
Ce programme gouvernemental se fixe comme objectifs à l'horizon de 2016 de réduire la mortalité maternelle de 112 à 50 décès pour 100.000 naissances vivantes et réduire la mortalité néonatale de 19 à 12 décès pour mille naissances vivantes.
Pour atteindre les objectifs de ce plan, et qui comprend 51 mesures, le ministère de la Santé a pris plusieurs dispositions, dont notamment la consolidation de la politique d'exonération des paiements au niveau des hôpitaux publics pour toutes les parturientes et son extension au bilan biologique standard du suivi prénatal.
De même, le nouveau plan garantit la gratuité du transfert inter structures pour toutes les femmes et/ou les nouveau-nés, tout en renforçant le SAMU obstétrical rural à travers son extension à 20 nouveaux sites relevant de zones inaccessibles et sous couvertes avec l'accélération de la mise à niveau des Centres de santé avec module d'Accouchement.
Le ministère prévoit également l'augmentation de la couverture des accouchements en milieu surveillé à 90%, ce qui est conforme aux normes de l'OMS qui, rappelons-le, recommande des taux entre 5 et 15%.
le renforcement de l'offre de soins en néonatologie, l'amélioration de la qualité de prise en charge du nouveau-né, le renforcement de la surveillance néonatale pendant le post-partum et le développement de la recherche dans le domaine de la santé périnatale sont aussi inscrits dans le plan d'action pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale 2012-2016
Hémodialyse
Pour l'année 2012, le ministère de la santé a mobilisé 380 millions DH pour l'hémodialyse contre 247 millions DH en 2011, soit 133 millions de plus. Les centres d'hémodialyse qui sont actuellement opérationnels sont au nombre de 75 et avec le démarrage de 6 autres actuellement en cours, leur nombre est porté à 81. S'agissant des patients, 6.798 ont bénéficié de l'hémodialyse au niveau national dont 4.516 patients ont été pris en charge dans les structures du ministère et 2.250 par le secteur privé. Malgré ces efforts, de nombreux obstacles persistent. A commencer par l'inégalité de la répartition territoriale des centres d'hémodialyse et l'absence de ces structures dans les régions éloignées. Et par conséquent, beaucoup de patients démunis doivent parcourir des centaines de kilomètres pour une séance d'hémodialyse et ce à raison de trois fois par semaine. Un véritable calvaire pour l'hémodialysé qui, en plus de sa maladie grave, doit se procurer l'argent nécessaire pour ces déplacements. C'est pourquoi un changement organisationnel s'impose d'urgence. Il faut certes créer davantage de centres d'hémodialyse, mais il faut également attribuer à ceux qui existent des postes supplémentaires. Force est de constater qu'il y a une sous-utilisation des centres par manque de ressources humaines. Si la situation est déjà alarmante aujourd'hui, qu'en sera-t-il durant les prochaines années?
A quand une Charte nationale pour la promotion de la santé ?
A propos du colloque national de la santé qui devait avoir lieu fin juillet prochain, celui-ci se décline sous forme d'un forum de la santé auquel tout le monde participera, c'est-à-dire aussi bien les professionnels de la santé, le personnel administratif et de soutien, les partenaires, les syndicats, les ONG, la communauté, les malades, les citoyens... Pour le professeur Louardi, c'est un espace idoine qui permettra d'écouter tout le monde, permettre aux idées d'émerger, et les valider ensemble pour élaborer une véritable charte de santé qui sera le programme du ministère de la Santé. Le colloque est également destiné à présenter des propositions claires, de nature à renforcer les capacités de la structure médicale, sur tous les niveaux de la pyramide sanitaire, ainsi qu'à mettre en exergue les objectifs visés par le ministère de la santé, qui organise cette rencontre et le rôle que celui-ci pourra jouer dans le processus de développement de la santé nationale.
Il en sortira une charte nationale de la santé qui servira à définir les mesures et les engagements nécessaires pour agir sur les déterminants de la santé, tout en définissant les priorités de la politique de santé et les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs
La charte santé, c'est aussi la mise en place d'un système de santé équitable, spatialement et socialement solidaire, garantissant l'accès de tous les citoyens à des services de santé de qualité. Le respect des principes fondateurs du code de la couverture médicale : égalité devant les soins, solidarité et partenariat...et mise en œuvre d'une politique nationale efficiente des médicaments qui réponde aux impératifs sanitaires et économiques, garantissant à l'Etat les moyens d'intervention dans les domaines vitaux et stratégiques.
Ce colloque national de la santé que nous attendons tous et grâce auquel une charte nationale de la santé verra le jour, conformément aux attentes et vœux de Louardi, permettra au Maroc de mieux maîtriser son système de santé pour plus d'équité dans l'accès aux soins, aux médicaments et à la qualité des prestations médicales.


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