Obsèques émouvantes du comédien Mohamed Majd Les obsèques du comédien Mohamed Majd, qui s'est éteint jeudi à l'âge de 73 ans, se sont déroulées après la prière d'Al Asr au cimetière Ach Chouhada de Casablanca. Des centaines de personnes dont plusieurs de ses compagnons de route de la famille du théâtre, cinéma et de la chanson ont accompagné le défunt dans sa dernière demeure rendant ainsi un ultime hommage à ce comédien hors pair qui avait paru sur le grand écran en 1970 du siècle dernier dans le court métrage «Forêt» d'Abdelmajid Rechiche. Le défunt, qui a touché le théâtre, la télévision et le cinéma où il a fait exploser tout son art, laisse derrière lui une grande filmographie. «C'est une figure marquante du 7ème art marocain qui nous quitte et un ami de tous les artistes qui a côtoyé tout le long de sa carrière riche différentes générations de comédiens», a indiqué à la MAP Mohamed Kafi. Pour Naima Bouhmala, feu Majd a été un des piliers de l'art national. «Il était un père, un frère et un mentor qui nous prodiguait ses conseils. C'était une référence, une véritable école pour tous les comédiens». Il a consacré toute sa vie, avec amour et patience, à son art prenant sous ses ailes et ne cessant de donner conseils à tous les artistes travaillant avec lui sur les plateaux de tournage. Le défunt était un ambassadeur du cinéma marocain dans le monde arabe mais aussi sur la scène internationale avec ses rôles dans de nombreuses productions étrangères sous la direction de metteurs en scène de renommée mondiale, a souligné Abderrahim Maniari. Majd était un militant de l'art, une pyramide du renouveau du cinéma marocain qui a côtoyé avec brio différentes générations de réalisateurs, dira de lui Mustapha Zaari Après des débuts au théâtre, Mohamed Majd reconquit le grand écran et les plateaux de tournage des productions internationales notamment dans le film franco-germano-italien de Philippe de Broca «Les mille et une nuits» tourné au Maroc et sorti en 1990 pour ensuite enchaîner sous la direction, entre autres, de François Luciani, Bernard Stora, Pierre Aknine, Stéphane Kurc, Richard Stroud Roger Young ou encore Harry Winer et de Stephen Gaghan (2005) dans «Syriana»qui a réuni de grands noms du grand écran mondial George Clooney et Matt Damon. Il atteindra, à soixante ans, l'apogée de son talent en devenant un des grands du cinéma et un acteur phare du cinéma national avec la nouvelle vague de réalisateurs tels Nabil Ayouch dans «Ali Zaoua, prince de la rue» (2000). Il ensorcela dans «le Cheval de vent» de Daoud Oulad-Syad et «En attendant Posilini» du même réalisateur avec à la clé le prix d'interprétation masculine pour le premier (Festival de Nantes 2001) et le «Bayard d'or» du meilleur comédien du festival de Namur (Belgique) pour le second. Il empocha aussi d'autres récompenses d'interprétation masculine pour ses rôles dans «Le grand voyage» d'Ismail Ferroukhi au festival Mar del Plata de Tanger et dans «Mille mois» de Faouzi Bensaïdi et continue à tenir l'affiche sur les salles avec le dernier film de Noureddine Lakhmari «Zero». Condoléances de SM le Roi à la famille du défunt SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à la famille de l'artiste Mohamed Majd, décédé jeudi soir à Casablanca. Dans ce message, le Souverain exprime aux membres de la famille du défunt, et à travers eux, à l'ensemble de la famille artistique nationale, à ses amis et à ses admirateurs, ses vives condoléances et ses sincères marques de compassion, suite du décès de l'une des grandes stars du cinéma marocain. La scène artistique marocaine a perdu un grand comédien qui a contribué, grâce à son talent et à sa créativité remarquable, au rayonnement du cinéma marocain, ce qui lui a valu l'admiration du public et de nombreuses distinctions dans plusieurs festivals du 7ème art nationaux et internationaux, souligne SM le Roi. Le Souverain a, en outre, évoqué les vertus et qualités du défunt ainsi que son riche parcours artistique qui reflète son attachement aux valeurs humaines nobles, devenant un exemple pour ses pairs et les générations successives. En cette douloureuse occasion, SM le Roi, tout en partageant les douleurs de la famille du défunt, implore le Tout Puissant de lui accorder réconfort et compassion, de le rétribuer amplement pour ses bienfaits ici-bas et pour ses efforts louables au bénéfice de son art et de son pays et de l'accueillir dans son vaste paradis. Les obsèques du comédien Mohamed Majd, qui s'est éteint jeudi à l'âge de 73 ans, se sont déroulées après la prière d'Al Asr au cimetière Ach Chouhada de Casablanca. Des centaines de personnes dont plusieurs de ses compagnons de route de la famille du théâtre, cinéma et de la chanson ont accompagné le défunt dans sa dernière demeure rendant ainsi un ultime hommage à ce comédien hors pair qui avait paru sur le grand écran en 1970 du siècle dernier dans le court métrage «Forêt» d'Abdelmajid Rechiche. Le défunt, qui a touché le théâtre, la télévision et le cinéma où il a fait exploser tout son art, laisse derrière lui une grande filmographie. «C'est une figure marquante du 7ème art marocain qui nous quitte et un ami de tous les artistes qui a côtoyé tout le long de sa carrière riche différentes générations de comédiens», a indiqué à la MAP Mohamed Kafi. Pour Naima Bouhmala, feu Majd a été un des piliers de l'art national. «Il était un père, un frère et un mentor qui nous prodiguait ses conseils. C'était une référence, une véritable école pour tous les comédiens». Il a consacré toute sa vie, avec amour et patience, à son art prenant sous ses ailes et ne cessant de donner conseils à tous les artistes travaillant avec lui sur les plateaux de tournage. Le défunt était un ambassadeur du cinéma marocain dans le monde arabe mais aussi sur la scène internationale avec ses rôles dans de nombreuses productions étrangères sous la direction de metteurs en scène de renommée mondiale, a souligné Abderrahim Maniari. Majd était un militant de l'art, une pyramide du renouveau du cinéma marocain qui a côtoyé avec brio différentes générations de réalisateurs, dira de lui Mustapha Zaari Après des débuts au théâtre, Mohamed Majd reconquit le grand écran et les plateaux de tournage des productions internationales notamment dans le film franco-germano-italien de Philippe de Broca «Les mille et une nuits» tourné au Maroc et sorti en 1990 pour ensuite enchaîner sous la direction, entre autres, de François Luciani, Bernard Stora, Pierre Aknine, Stéphane Kurc, Richard Stroud Roger Young ou encore Harry Winer et de Stephen Gaghan (2005) dans «Syriana»qui a réuni de grands noms du grand écran mondial George Clooney et Matt Damon. Il atteindra, à soixante ans, l'apogée de son talent en devenant un des grands du cinéma et un acteur phare du cinéma national avec la nouvelle vague de réalisateurs tels Nabil Ayouch dans «Ali Zaoua, prince de la rue» (2000). Il ensorcela dans «le Cheval de vent» de Daoud Oulad-Syad et «En attendant Posilini» du même réalisateur avec à la clé le prix d'interprétation masculine pour le premier (Festival de Nantes 2001) et le «Bayard d'or» du meilleur comédien du festival de Namur (Belgique) pour le second. Il empocha aussi d'autres récompenses d'interprétation masculine pour ses rôles dans «Le grand voyage» d'Ismail Ferroukhi au festival Mar del Plata de Tanger et dans «Mille mois» de Faouzi Bensaïdi et continue à tenir l'affiche sur les salles avec le dernier film de Noureddine Lakhmari «Zero».