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Fête du 1er Mai
La classe ouvrière marocaine appelle à l'amélioration
Publié dans Albayane le 03 - 05 - 2013

de ses conditions sociales, matérielles et professionnelles
L'Union Marocaine du Travail (UMT) appelle à la tenue de «négociations sérieuses et responsables débouchant sur des conventions collectives contraignantes pour toutes les parties contractantes», a indiqué mercredi à Casablanca le secrétaire général de la centrale, Miloudi Moukharek.
Dans un discours prononcé à l'occasion de la fête du travail, le responsable syndicaliste a fait savoir que sa centrale a boycotté la rencontre avec le chef du gouvernement prévu le 27 avril dernier, dans le cadre du dialogue social, car l'exécutif n'a pas respecté ses engagements concernant la préservation du pouvoir d'achat, le respect des droits des travailleurs dont celui de faire grève et la mise en œuvre des dispositions de l'accord du 26 avril 2011.
L'UMT «condamne avec force les positions hostiles à la classe ouvrière et contraires à la Constitution et aux conventions internationales et réitère son refus aux dialogues formels et truqués», a poursuivi M. Moukharek rappelant la mobilisation de la centrale à poursuivre la lutte pour défendre la liberté syndicale, le droit de grève, le droit au dialogue et à la négociation collective et la poursuite de la mobilisation pour abroger l'article 288 du code pénal.
La célébration de la fête des travailleurs cette année se caractérise par la détérioration de la situation économique, politique et sociale du fait de la mise en œuvre de la même politique qui a abouti à l'élargissement des disparités sociales et qui menace la cohésion sociale, a-t-il ajouté estimant que le gouvernement s'est rangé du côté des nantis et des patrons en refusant l'adoption de l'impôt sur la fortune et la mise en œuvre d'une réforme fiscale juste et équilibré.
De son côté, l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a réitéré mercredi son rejet de toute hausse des prix à même d'impacter le pouvoir d'achat des citoyens en général et de la classe ouvrière en particulier, considérant cela comme étant une «ligne rouge».
Intervenant lors d'un meeting central à Rabat, le coordinateur général de l'UGTM, Kafi Cherrat s'est élevé contre «la détérioration des conditions de la classe ouvrière, sur fonds d'absence d'une vision politique claire couvrant les différents domaines, appelant le gouvernement à mettre en œuvre les engagements non tenus de l'accord conclu le 26 avril 2011, à leur tête l'application de l'indemnité pour perte d'emploi.
Il a, de même, plaidé pour hâter la réforme de la caisse de compensation, du système des salaires de la fonction publique et du secteur privé et des régimes de retraite, ainsi que pour revaloriser le SMIG à 3000 dhs, promouvoir les libertés syndicales et abroger l'article 288 du code pénal.
Pour sa part, le secrétaire général du parti de l'Istiqlal (PI), Hamid Chabat, a exprimé, à cette occasion, sa profonde inquiétude au sujet du «blocage du dialogue social», insistant sur la nécessité de «redonner vie» à ces négociations via un programme consensuel et d'impliquer les forces de l'opposition pour «transcender cette crise». Pour sa part, l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a appelé mercredi à Casablanca le gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des dispositions de l'accord du 26 avril 2011 et d'activer les engagements concernant les divers secteurs.
Il s'agit essentiellement de la révision de la loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, l'accélération de l'adoption de la loi cadre des œuvres sociales et le lancement des œuvres sociales pour les fonctionnaires des collectivités locales, a précisé Mohamed Yatim, secrétaire général de la centrale dans un discours prononcé à cette occasion.
Ce qui reste de l'accord du 26 avril porte également sur la révision du statut de la fonction publique et l'activation de l'indemnité pour perte d'emploi, a-t-il poursuivi dans une intervention devant la classe ouvrière affiliée à l'UNTM et en présence du secrétaire général du PJD, Abdellilah Benkirane.
Le responsable syndicaliste a souligné les acquis réalisés à travers l'activation d'une bonne partie des dispositions de l'accord de 2011 malgré la conjoncture économique et financière difficile avant d'évoquer l'adoption d'une méthodologie générale du dialogue social, la création d'une haute commission de concertation ainsi que l'engagement de mettre en œuvre les augmentations de salaire de 600 DH et d'appliquer les dispositions convenues au sujet des reclassements.
Dans le même sens il a souligné l'adoption du décret sur l'indemnité pour éloignement, la hausse des pensions à 1000 DH et sa généralisation et la poursuite du soutien à la caisse de compensation.
Par ailleurs, il est à souligner que la classe ouvrière marocaine a célébré, mercredi, la fête du Travail dans un climat empreint de mobilisation et de responsabilité, à travers des meetings et défilés des travailleurs qui ont sillonné les principales artères de toutes les villes du Royaume pour appeler à l'amélioration de leurs conditions sociales, matérielles et professionnelles et à la satisfaction de leurs revendications légitimes.
Les sections locales et régionales des différents syndicats n'ont pas manqué, à cette occasion, de dénoncer les manœuvres visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume, se félicitant de la mobilisation de l'ensemble des composantes du peuple marocain pour la défense de la cause nationale.
A Fès, les antennes régionales des principales centrales syndicales, à l'exception de l'UGTM qui a choisi de célébrer le 1er mai à Rabat, ont déployé les gros moyens pour les manifestations du 1er mai. Les défilés des travailleurs ont sillonné les principales artères de la cité spirituelle d'où résonnaient des slogans appelant à plus de justice sociale et pour l'amélioration des conditions de travail de la classe laborieuse.
Les banderoles et les slogans brandis par ces travailleurs réclament le respect des libertés syndicales, la mise en œuvre des dispositions du code du travail, la préservation du pouvoir d'achat des citoyens ainsi que la revalorisation des salaires et des indemnités, à la mesure des sacrifices consentis par la classe laborieuse pour le développement économique et social de la nation.
Dans leurs meetings, les leaders régionaux de ces centrales syndicales ont dénoncé les entraves à la liberté syndicale, notamment dans le secteur privé, ainsi que les violations des droits des travailleurs dans plusieurs secteurs d'activité, exhortant le gouvernement à réactiver les mécanismes et les structures de dialogue social pour garantir le respect de la législation de travail et des libertés syndicales.
Certains syndicats ont dénoncé la privatisation de certains secteurs comme le transport public et la collecte des ordures ménagères, soulignant les difficultés vécues, selon eux, par les travailleurs dans les nouvelles entités privatisées et les atteintes à la liberté de création de syndicats, en violation des droits de l'Homme et des dispositions de la nouvelle Constitution.
Ils ont également fustigé les injustices sociales dans certaines entreprises de télécommunications et les abus du patronat et réitéré leur détermination à lutter davantage contre le travail des enfants et pour la consécration d'une politique prônant un dialogue régulier pour le règlement des conflits sociaux.
Les fonctionnaires, nombreux à ces défilés, ont profité de ces rassemblements pour dérouler leurs doléances s'agissant, notamment, de la généralisation de la couverture médicale, la réforme des secteurs de l'enseignement et de la santé, la titularisation des temporaires de la fonction publique et la préservation des droits de la femme.
A Tanger, les principales centrales syndicales ont organisé le défilé traditionnel du 1er mai le long du boulevard Mohammed V, pour appeler notamment à la préservation des droits des travailleurs, au respect des dispositions du Code de travail et à la garantie de la liberté syndicale.
Le défilé s'est déroulé dans un climat empreint de discipline et a été marqué par une forte présence des chauffeurs des grands et petits taxis affiliés à deux grandes centrales syndicales, ainsi que par une participation remarquée des ouvriers des sociétés de gestion déléguée des services publics et des autres secteurs publics et privés, qui ont brandi des banderoles et scandé des slogans en faveur de l'amélioration des conditions de vie et de travail des citoyens.
Des syndicats, notamment l'Union marocaine du Travail (UMT) et l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), ont tenu par la suite des meetings pour appeler à la promotion des droits de la classe ouvrière de la ville de Tanger, deuxième pôle économique du Maroc.
Les dirigeants syndicaux ont souligné la nécessité de renforcer l'action syndicale pour garantir les droits des travailleurs, préserver la paix sociale et surmonter les difficultés engendrées par la crise économique internationale.
A Marrakech, la fête du travail a été célébrée dans un climat empreint de mobilisation et de responsabilité, l'occasion pour les travailleurs d'exprimer leurs préoccupations et revendications sociales, dont la justice sociale, la dignité et la répartition juste des richesses.
Les sections locales et régionales des différents syndicats dont l'UNMT, l'ODT, la CDT, la FDT et l'UMT ont été unanimes à souligner que la célébration de la fête du travail intervient cette année dans un contexte marqué par les retombées négatives de la crise mondiale sur l'économie marocaine.
Les principales revendications exprimées par des slogans et des banderoles ont porté sur le respect des dispositions du code du travail par les employeurs, en particulier le droit à la grève et le respect de la liberté syndicale, évoquant certains cas de violation de la liberté syndicale au niveau régional et rejetant les mesures de ponction sur les salaires des grévistes.
Préserver le pouvoir d'achat des citoyens
L'amélioration des conditions sociales et de travail de la classe ouvrière, la préservation du pouvoir d'achat des citoyens, l'augmentation des rémunérations et la généralisation de la couverture médicale à toutes les franges de la société, notamment dans le secteur informel et le droit de tous les citoyens à un revenu minimal leur permettant la dignité, ont été également au centre des revendications syndicales.
Les défilés du 1er Mai à Marrakech ont été dominés par une forte présence des associations des propriétaires et chauffeurs d'autocars et des chauffeurs de taxis avec comme principales revendications la réforme du Code de la route, la lutte contre l'économie de rente et le rejet du projet d'imposer la TVA et l'impôt sur le revenu lors de la réforme de la fiscalité.
Tout en mettant en relief les acquis de la classe laborieuse, certaines sections de syndicats ont souligné que l'unique voie pour améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière reste le dialogue social, notant avec satisfaction les dispositions de la nouvelle constitution qui mettent l'accent sur le rôle important des syndicats en tant qu'acteurs sociaux incontournables.
Les derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Maroc figuraient au centre des préoccupations des syndicats, avec comme mot d'ordre le refus de porter atteinte à la souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud.
A Kénitra, à part l'UGTM qui a préféré mobiliser ses adhérents cette année pour manifester à Rabat, les sections locales des autres centrales syndicales (UMT, CDT, FDT, UNTM et ODT) ont défilé dans le calme dans les différentes artères de la ville.
Les syndicats ont levé des slogans en faveur du respect des libertés syndicales et du droit de grève, l'amélioration des conditions des travailleurs et la lutte contre la corruption et l'économie de rente.
Ils ont également réclamé la protection des femmes contre toutes les formes d'exploitation et de discrimination et le respect de leurs droits constitutionnels et la déclaration des travailleurs auprès de la CNSS, tout en dénonçant la «dégradation» du dialogue social. A Meknès, les sections locales des différents syndicats ont, à travers leurs défilés et meetings, appelé à la consécration de la liberté syndicale et à l'amélioration des conditions de la classe ouvrière dans tous les domaines.
Mettre en application du reste de l'accord du 26 avril 2011
Ils ont également souligné la nécessité d'accélérer les procédures d'examen des litiges relatifs au travail soumis à la justice, de mettre en œuvre les dispositions du code du travail et du droit à la grève et à abroger l'article 288 du Code pénal.
A Tétouan, l'accent a été mis notamment sur l'importance de l'institutionnalisation du dialogue social, le renforcement de l'unité syndicale, l'élaboration de politiques sociales susceptibles de préserver le pouvoir d'achat des citoyens et la réforme des systèmes de rémunération et de la fiscalité.
Les différents syndicats ont également appelé à accorder un intérêt particulier à la situation des retraités, à la mise en place d'une politique claire en matière de lutte contre le chômage parmi les hauts diplômés tout particulièrement, ainsi qu'à la mise en application du reste de l'accord du 26 avril 2011 et d'autres conventions sectorielles (enseignement, santé, justice, emploi et collectivités territoriales).
L'amélioration des conditions de la classe laborieuse, le respect du code du travail et des libertés syndicales, la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes et l'établissement de la justice sociale ont été les principales revendications des sections locales des syndicats à Guelmim.
Elles ont également appelé à la préservation des acquis réalisés par les travailleurs dans les différents domaines, soulignant la nécessité de satisfaire les autres revendications relatives au logement, à la santé et à l'enseignement.
A Essaouira, la préservation et le renforcement des acquis sociaux et économiques de la classe ouvrière, l'amélioration de la situation des employés dans les différents secteurs, notamment la santé et l'enseignement, la consolidation des libertés syndicales et des droits des ouvriers et la lutte contre toutes les formes de corruption dans la gestion de la chose locale, étaient les mot d'ordre des meetings tenus à cette occasion par les sections de l'UMT, UNTM, UGTM et CDT.
A Safi, la classe ouvrière, constatant la régression au niveau des emplois, des infrastructures, des services, des libertés syndicales et des conditions de travail, a appelé à préserver sa dignité, à abroger les textes qui répriment le droit de grève, à traiter les dossiers prioritaires et à ouvrir un dialogue franc autour de questions déterminées, avec comme objectif d'aboutir à des engagements assurant l'intérêt de la classe ouvrière et allégeant les effets de la crise sur sa situation.
Evoquant les derniers développements du dossier du Sahara marocain, les syndicats ont mis l'accent sur l'importance de la cohésion nationale pour faire face aux manœuvres ourdies contre la question nationale.
Mobilisation permanente pour la défense de l'intégrité territoriale du Maroc
A Es-smara, un appel a été lancé pour conjuguer les efforts afin d'assoir les acquis, trouver des solutions réalistes aux revendications justes et légales, renforcer les réformes sur la voie de la justice sociale, la réduction des écarts et la préservation de la dignité du citoyen, cesser les atteintes aux libertés syndicales garanties par la loi, respecter le droit de la grève et honorer les engagements de l'accord du 26 avril 2012.
L'amélioration des conditions de travail, les services publics (enseignement, santé, logements, emploi,..), les primes pour les régions éloignées, le pouvoir d'achat, l'augmentation et l'unification du SMIC, sont autant de revendications scandées par les ouvriers en cette journée.
A Dakhla, la classe ouvrière dans la région de Oued Eddahab-Lagouira a réitéré sa mobilisation permanente pour la défense de l'intégrité territoriale du Maroc et son refus catégorique de toutes les manœuvres et complots la visant.
Le bureau local de la CDT a mis en relief l'unanimité de toutes les forces vives de la société marocaine concernant ses questions majeures, y compris celle de l'intégrité territoriale, affirmant que la marocanité du Sahara ne peut être sujette à aucun marchandage, appelant à poursuivre la mobilisation pour faire face aux ennemies de l'intégrité territoriale et mettre en échec tous leurs projets.
«Les derniers développements de la question nationale interpellent notre conscience nationale collective pour que nous redoublions de vigilance», indique le bureau, ajoutant que «la libération de la terre est liée à celle de l'Homme, qui doit bénéficier de l'ensemble de ses droits pour mieux s'intégrer dans la société et adhérer activement au développement».
Et d'insister sur la nécessité de renforcer le front intérieur et d'assurer la cohésion sociale, suivant une nouvelle optique politique basée sur un édifice démocratique solide, pour barrer la route aux adversaires de l'intégrité territoriale du royaume.
Sur un autre registre, les intervenants lors des différents meetings organisés à cette occasion ont souligné «l'incapacité du gouvernement» à gérer la situation sociale, rejetant sa politique ayant conduit à l'arrêt du dialogue social, à l'entrave aux libertés syndicales et à l'atteinte aux salaires des fonctionnaires et ouvriers qui exercent leurs droit à la grève.
Ils ont, en revanche, salué les efforts consentis par les autorités et corps élus pour accélérer le développement à Dakhla, notamment les chantiers des infrastructures.
Dans toutes les villes et régions du Royaume, l'ensemble des travailleurs ont saisi l'occasion de la fête du Travail pour réaffirmer leur attachement à l'intégrité territoriale du Royaume et leur mobilisation pour mettre en échec les tentatives de déstabilisation du Royaume et d'entrave à sa marche sérieuse pour la consécration des libertés et des droits de l'Homme.
Ils ont également exprimé leur solidarité avec les peuples opprimés ou sous occupation, que ce soit en Palestine, au Liban, en Irak ou en Syrie notamment.


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