C'est le sprint final pour l'achèvement des travaux relatifs aux infrastructures sportives et à la mise à niveau urbaine, en perspective de l'organisation de la CAN 2025. Quant aux chantiers programmés pour le Mondial 2030, ils avancent également conformément au calendrier prévu. «Globalement, les choses avancent dans les différentes villes et sur l'ensemble des projets, conformément au calendrier établi. Et les travaux seront bouclés plusieurs mois avant le coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations». Cette mise au point est de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football et du Comité d'organisation de la Coupe du monde 2030, pour le Maroc. Elle fait suite à la réunion tenue en fin de semaine dernière à Rabat, sur l'état d'avancement des différents chantiers devant accueillir la CAN 2025 et le Mondial 2030. L'urgence étant bien évidemment la Coupe d'Afrique des Nations. C'est ainsi que les autorités locales des six villes prévues pour abriter la compétition ont fait le point sur l'évolution des travaux. Globalement, il y a lieu de souligner que c'est le sprint final pour achever les travaux de reconstruction ou de rénovation de certains grands stades, à l'image de ceux de Rabat et de Tanger. En principe, le Complexe Moulay Abdellah et le Grand Stade de Tanger devraient être opérationnels d'ici septembre au plus tard, tandis que le Stade Moulay El Hassan et la nouvelle enceinte Al Barid, eux aussi situés à Rabat, ouvriront leurs portes dès le mois d'août. «Cet événement permettra à notre pays de démontrer sa capacité organisationnelle, conformément à la vision royale, tout en affirmant sa préparation pour organiser la Coupe du monde 2030, aux côtés de l'Espagne et du Portugal», promet Lekjaa, également ministre du Budget. 20 MMDH S'agissant des travaux de mise à niveau urbaine, force est de constater qu'en l'état, presque toutes les villes sont prêtes pour la CAN. S'agissant du Mondial, les gros œuvres – dans les villes appelées à améliorer leurs infrastructures de mobilité et de transport – démarreront logiquement après la Coupe d'Afrique des Nations. Pour l'heure, à Tanger par exemple, il faut noter qu'en quelques mois l'image de la ville du Détroit s'est relativement métamorphosée, en prévision de la CAN en décembre et janvier prochains. Du Grand Stade aux principaux axes de circulation, d'importantes transformations sont visibles à l'œil nu. Durant les prochains mois, il s'agira essentiellement de procéder à des retouches ou à des embellissements en rapport avec la thématique de la CAN. En tout cas, pour le Royaume, l'objectif est clair : il s'agit de faire de cette compétition un test grandeur nature pour le Mondial en donnant un avant-goût de ce que sera la grand-messe planétaire de 2030. Pour rappel, un budget d'environ 20 MMDH est consacré aux travaux de rénovation et de construction de nouvelles infrastructures sportives, conformément à la convention de partenariat signée, en 2023, entre le gouvernement et la CDG. Une enveloppe qui a permis de sécuriser le volet financement et d'accélérer la concrétisation de ces chantiers majeurs. Fondation Maroc 2030 Dans ce cadre, et pour une meilleure organisation de ces événements, particulièrement de la Coupe du monde, le Conseil de gouvernement a adopté, jeudi dernier, un projet de loi portant création de «la Fondation Maroc 2030». Celle-ci sera en charge de coordonner les efforts des différents intervenants au Maroc et à l'étranger, en vue de réussir ce chantier national d'envergure et d'ériger de tels évènements sportifs en un véritable levier de développement. Cette entité aura pour mission de veiller à la réalisation des objectifs fixés, selon une approche participative mobilisant l'ensemble des parties prenantes (administrations, Etablissements et entreprises publics (EEP), collectivités territoriales, associations de la société civile, en plus du secteur privé, des Marocains du monde, de la grande famille du football national ainsi que des compétences africaines. Abdellah Benahmed / Les Inspirations ECO
