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Le HCP prévoit moins de douceur pour 2014
Le bon cru 2013 sauvé par la pluie
Publié dans Albayane le 23 - 06 - 2013


Le bon cru 2013 sauvé par la pluie
En 2014, le PIB serait amputé de quelques points. L'économie nationale s'accroîtrait de seulement 2,5% au lieu de 4,6% en 2013. Un niveau presque identique à celui enregistré en 2012. En l'état actuel des statistiques budgétaires et des échanges extérieurs, le HCP prévoit une baisse du rythme de croissance des principaux agrégats de l'économie nationale.
Autrement dit, si l'année 2013 apportait plus d'eau, l'année 2014 apporte moins de douceur, laissant ouverte la possibilité d'une décélération plus prononcée. Serait-ce une année de pause ? Que se passera-t-il alors si les conditions économiques se détériorent ? Y-a-t-il d'autres hypothèses sur la table ?
La publication, par le HCP, de la note d'information sur le budget exploratoire 2014, est une occasion pour les politiques comme pour les industriels et les commentateurs de la vie économique de se fixer quelques repères. Cette fois-ci, les anticipations du HCP prennent l'allure d'un scénario moins euphorisant.
La légère amélioration des activités non agricoles (3,6% vs 3,1% en 2013), resterait inférieure à la moyenne de 4,6% entre 2010 et 2012. Elle ne parviendrait pas à compenser la baisse dans le secteur agricole. Pour les conjoncturistes du HCP, le secteur primaire, sous l'hypothèse d'une campagne agricole moyenne, dégagerait une valeur ajoutée en régression de 3,8% au lieu d'une hausse de 14,7% estimée pour 2013.
La baisse toucherait la demande intérieure qui fléchirait de moitié (2,8 % en volume, au lieu de 5% en 2013), et sa contribution à la croissance serait de 3,2 points, au lieu de 5,8 points en 2013. De même, la demande extérieure nette en biens et services (écart entre les exportations et les importations), en dépit d'un léger redressement de la demande mondiale adressée au Maroc et de la rationalisation des besoins du pays en produits importés, «devrait continuer d'afficher une contribution négative à la croissance du PIB de l'ordre de 0,7 point en 2014».
Si ces anticipations sont validées, la décélération du rythme de croissance affecterait tous les étages de l'économie réelle. Le HCP estime que la consommation des ménages fonderait de moitié (à peine 2,5% au lieu de 6% en 2013) et sa contribution à la croissance du PIB passerait de 3,6 points en 2013 à 1,5 point en 2014. «La consommation des administrations publiques, de son côté, augmenterait de 3,2% en 2014 et consoliderait sa contribution à la croissance au niveau de 0,6 point. Globalement, la consommation finale nationale devrait être en ralentissement, avec une hausse de 2,7% au lieu de 5,3% en 2013. Sa contribution à la croissance serait de 2,1 points au lieu de 4,2 points en 2013», souligne-t-on dans la note du HCP.
Détérioration des capacités de financement
En langage plus clair, le HCP nous décrit une situation économique moins porteuse. Le Maroc produirait moins de richesse en 2014. Le problème c'est que la consommation finale s'envolera plus rapidement que la production. Ainsi, l'épargne intérieure continue à s'éroder pour atteindre son niveau le plus bas depuis l'année 2000, pour s'établir à 18,4% du PIB (vs. 19,7% en 2013).
Selon les prévisions du HCP, les revenus nets en provenance du reste du monde devraient représenter 5,9% du PIB, au lieu de 6,5% en 2013. Au final, «l'épargne nationale devrait baisser de 26,2% du PIB en 2013 à 24,3%. Le taux d'investissement brut étant prévu à 31,7% du PIB en 2014, le compte épargne-investissement dégagerait un déficit de 7,4% du PIB, après avoir été de 6,8% en 2013».
Ce besoin de financement serait couvert notamment par les investissements directs étrangers, les emprunts extérieurs et le recours aux stocks des réserves en devises, rappelle le HCP. «Dans ce contexte, les avoirs extérieurs nets devraient représenter 3 mois d'importations en biens et services à fin 2014 au lieu de 3,7 mois en 2013. La poursuite de la baisse des avoirs extérieurs nets devrait accentuer les tensions sur la liquidité et le durcissement des conditions de financement de l'économie». Manifestement, les perspectives s'annoncent moins reluisantes.


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