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Un menu riche et varié
2e édition du salon des viandes rouges à Casablanca
Publié dans Albayane le 29 - 11 - 2013

2e édition du salon des viandes rouges à Casablanca
La Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR) organise, en coopération avec le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime, la deuxième édition du Salon international des viandes rouges MaroCarne qui aura lieu à l'Office des foires et expositions de Casablanca, du 05 au 07 décembre 2013.
Ce salon est le premier en Afrique du nord spécialisé dans le secteur des viandes rouges. C'est un cadre d'échange, d'usage et d'expériences entre les professionnelles marocaines et étrangères, qui établit une coordination permanente entre les différentes professions de la filière. Ce salon a aussi pour but de renseigner le consommateur sur le l'état et la qualité de l'offre des viandes rouges. Parmi les objectifs de ce salon, celui de représenter et défendre les intérêts de la filière pour les questions d'intérêts communs auprès des instances locales, régionales, nationales et internationales, améliorer le fonctionnement, la maîtrise et la transparence du marché par la connaissance de l'offre, de la demande et des mécanismes du marché, encourager les produits sur les marchés intérieurs et extérieurs, contribuer à la réalisation des études et d'expertise nécessaires, dont notamment l'assainissement des circuits de la commercialisation, la protection de l'environnement et la préservation de la santé du consommateur, mettre en œuvre les actions communes pour la promotion de la qualité, de l'hygiène et de la sécurité du consommateur dans le cadre de la réglementation en vigueur, organiser et participer aux rencontres nationales et internationales traitant des thèmes en relation avec le secteur «viandes rouges»
Le MaroCarne a particularité de présenter les meilleures offres d'animaux de boucherie ainsi que des produits liés à la filière viandes rouges : matériel d'élevage, d'identification, d'insémination, d'hygiène, produits vétérinaires, aliments de bétail, matériels d'abattage, de froid, de découpe, de transformation...
Cette deuxième édition verra la participation de plus de 70 sociétés et organismes, plus de 9 pays (Maroc, France, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, Pays bas, Etats Unies, Tunisie...), plus de 30.000 visiteurs attendus, pus de 5000 professionnels. Sans oubliers les conférences, colloques, animations professionnelles, dégustations, concours et prix.
des viandes rouges au Maroc
Un grand potentiel, mais beaucoup de handicaps à dépasser
Pour l'édition 2013 et celles qui suivront, le président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges au Maroc (FIVRM), a l'ambition d'augmenter davantage le caractère international du salon des viandes rouges, pour en faire un véritable lieu de rencontre des professionnels de l'industrie des viandes rouges, particulièrement pour toute l'Afrique du Nord, voire au-delà.
Al Bayane : Où en est-on avec le secteur des viandes rouges au Maroc?
Le secteur des viandes rouges au Maroc connaît un énorme changement en ce moment. C'est grâce au Plan Maroc Vert que notre filière s'est dotée d'une stratégie de développement et que nos défis et acquis ont gagné en visibilité. Nous pouvons constater des progrès indéniables en termes de production de viandes rouges non corrélés avec le développement des métiers de viande, notamment l'abattage, la transformation et la préparation des produits finis. Quant à la consommation, même si elle a augmenté pendant les dernières années, elle reste toutefois en deçà de la moyenne mondiale.
Quelles sont les mesures à prendre pour développer le secteur ?
Si vous voulez faire avancer le secteur des viandes rouges, il faut engager la chaîne de production de A à Z. Une excellente génétique élevée dans les meilleures conditions perd toute sa valeur si le processus d'abattage et de transformation ne suit pas. Si vous opérez dans des abattoirs aux plus hauts standards alors que le bétail utilisé n'est pas suffisant ou dans un mauvais état, vous n'avez rien gagné.
Aujourd'hui, notre cheptel bovin comprend une petite population de races pures à viande. Avec l'augmentation de la consommation de viande et les attentes en termes de qualité, l'amélioration génétique de nos races me paraît indispensable. L'instauration des conditions justes et transparentes pour la commercialisation du bétail dans les marchés à bestiaux limitera les spéculations et sera en faveur des éleveurs et des transformateurs.
Si on avance dans la chaîne de production, vous trouvez que, depuis récemment, des opérateurs privés commencent à s'investir dans l'abattage au Maroc. Nous visons la construction de plusieurs abattoirs privés d'ici 2020 et le passage en gestion déléguée des abattoirs municipaux qui doivent être mis à niveau. Le fait que seulement les abattoirs conformes avec la loi sanitaire ont le droit de commercialiser leur viande dans tout le Royaume, encourage dans ce sens.
Quant à la transformation et au produit fini, nos producteurs se voient en face de deux défis. Ils doivent faire face à la règlementation sanitaire, à la traçabilité et à l'étiquetage. Au delà, le nombre de consommateurs demandant de nouveaux produits, des produits carnés sains et des plats cuisinés ne cesse de croître.
Par le biais de la stratégie du Plan Maroc Vert, le gouvernement marocain accompagne les professionnels dans le développement de la filière à travers la promotion à l'investissement dans le secteur, l'octroi des primes d'encouragement aux éleveurs pratiquant le croisement industriel et la libéralisation du circuit du marché des viandes.
Tous ces développements montrent l'existence du potentiel mais également les handicaps à dépasser.
La FIVIAR organise avec le ministère de l'Agriculture le salon MaroCarne. Quel rôle attribuez-vous à ce salon ?
Le MaroCarne joue un rôle important dans la contribution à professionnaliser notre filière.
Premièrement, il montre ses potentialités et il attire les compétences pour combler les déficits cités ci-dessus.
Deuxièmement, le salon permet au producteur de viandes rouges de connaître les nouveaux équipements et technologies qui l'aident à produire plus et en meilleure qualité sur toute la chaîne, de l'élevage aux produits finis.
Troisièmement, le MaroCarne présente aux consommateurs les différents types et qualités des viandes et l'aide ainsi à choisir son produit en connaissance de cause sur son origine et son trajet.
Par ailleurs, à l'occasion du salon, nous signerons avec le gouvernement le nouveau contrat programme 2014-2020 et nous informerons les opérateurs de son contenu.
Quelles sont vos attentes concernant MaroCarne ?
Avec MaroCarne, nous visons à intégrer l'éleveur, l'industriel, le consommateur, le politique et les media dans le développement de notre filière : produire en quantité une viande de qualité à un prix abordable. Notre but est de servir comme plateforme qui relie l'investisseur aux potentialités, le fournisseur au client et le savoir-faire international au marché local. Nous sommes déjà en contact avec nos homologues d'autres pays africains, pour des échanges commerciaux et de savoir-faire.
Bien sûr, nous avons l'ambition d'attirer un nombre croissant de participants au MaroCarne, mais le plus important, je pense, est la qualité de la rencontre : les contacts durables d'affaires et le partage du savoir-faire spécifique du secteur. La FIVIAR est décidée à créer les meilleures conditions à ce que les participants y trouvent leur compte.


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