L'union de la gauche, dans notre pays, est, bel et bien, un concept d'arrière-gout nostalgique ! Tel que le perçoivent, sans doute, nombre d'adeptes de ce courant sécréteur des préceptes de la liberté, la démocratie et le progrès. Presque la totalité de ses constituantes réitère, à chaque occasion, son profond souhait d'unifier cette gauche frêle et disparate. Comme si cela ne suffisait pas, elle continue, sans relâche, à «rabâcher» les vieux clichés, à «momifier» les anciens leaders et à «dormir» sur les lauriers. Au fil du temps, cette manie statufiée s'incruste, outre les passions de nihilisme et de misérabilisme qui ne cessent de s'alimenter dans ses parages.