NARSA, statut des infirmiers, salaire minimum légal…. au menu du prochain Conseil de gouvernement    Reconnaissance faciale, police montée, coordination continentale : Les moyens du Maroc pour sécuriser la CAN    Douanes : près de 91,82 MMDH de recettes à fin novembre (TGR)    Taux directeur de BAM : 73% des investisseurs financiers s'attendent à un statu quo    Maroc-BERD: 2025, une année record avec environ 1 milliard de dollars    Royal Air Maroc lance 10 nouvelles liaisons directes vers l'Europe, l'Afrique et l'Amérique    Revue de presse de ce lundi 15 décembre 2025    Lancement de « Blassty », première application de mobilité multimodale au Maroc    CAN Maroc: Voici le programme du groupe A    Une enquête ouverte suite aux inondations de Safi    Alerte météo: Chutes de neige et fortes averses de lundi à mercredi    Youssef Amrani : «Le Maroc gagne la confiance par l'action »    Santé financière de l'ANP : un équilibre global masquant des fragilités structurelles    Rabat renforce ses liens parlementaires avec le Malawi    CAN-2025 : Les Lions de l'Atlas, une génération talentueuse en quête d'un rêve en or    Gabriel Hicham Guedira : « Avec cet effectif, le Maroc peut rêver du titre de la CAN »    CA FIFA / Demi-finale Maroc vs Emirats : un duel indécis et intense cet après-midi    Liga : le Barça s'accroche, le Real à l'affût    Premier League / J16 : tête de classement sous haute tension    Marsa Maroc : un accord de paix sociale scellé avec les syndicats jusqu'en 2030    À Niamey, l'Initiative Royale redessine les équilibres logistiques et stratégiques du Sahel    Prévisions météorologiques pour lundi 15 décembre 2025    Températures prévues pour mardi 16 décembre 2025    Casablanca : le hooliganisme refait surface dans les quartiers, 14 individus interpellés    CAN 2025 : Hakimi et Amrabat rétablis, les Lions de l'Atlas sous haute confidentialité    Karim El Aynaoui : « Le multilatéralisme est en difficulté, mais le dialogue reste essentiel »    Inondations de Safi : le bilan monte à 21 morts    Intempéries : Suspension des cours ce lundi dans quatre provinces    Tragedy in Tinghir : Flash floods claim four lives in Fzou valley    Cours des devises du lundi 15 décembre 2025    Rabat : Driss Chraibi élu nouveau président de la FRMB    France : Did Moroccan officials attend the independence declaration ceremony of Kabilya ?    France : l'arrestation de Mehdi Ghezzar, une intox algérienne ?    Agadir Film Festival : La Mer Au Loin wins big with three awards    Attentat antisémite de Sydney. Le monde condamne    Kordofan/Soudan: 6 Casques bleus tués et huit autres blessés dans des attaques de drones    Hilale: La coopération Sud-Sud, un axe stratégique de la Diplomatie Royale    Un coup fatal porté au régime algérien : proclamation de l'indépendance de la République de Kabylie depuis Paris    Trois Américains tués en Syrie: Trump promet des représailles    Le Brésil se félicite de la levée des sanctions américaines contre le juge chargé du procès Bolsonaro    La France durcit les conditions de délivrance de certains titres de séjour    MAGAZINE - Jaylann : fée et gestes    Patrimoine culturel immatériel de l'Unesco : 67 nouvelles inscriptions    Lahcen Saadi : « L'identité amazighe est chère à tous les Marocains »    Trois prix pour «La mer au loin» au 21e Festival international cinéma et migrations    Après l'inscription du caftan, nouveau succès du Maroc à l'UNESCO    Le Royaume consolide sa diplomatie culturelle à l'international    Colloque international à Rabat – Lire le sacré : Enjeux géopolitiques de l'exégèse    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les festivals ont-ils un impacte sur la culture et l'art amazighs?
Publié dans Albayane le 10 - 02 - 2016

Les festivals ont-ils un impacte sur la culture et l'art amazighs ? Comment peuvent-ils contribuer à la préservation du patrimoine artistique et poétique qui fait face à l'oubli et à l'oralité ? Certes au long de l'année, plusieurs festivals consacrés à la culture amazighe s'organisent sur l'ensemble du territoire national sur les différentes thématiques et expériences artistiques, de la musique en passant par la dance, la poésie et le cinéma.
«Les festivals ont un grand impact positif sur la population. Ils y jouent un rôle prépondérant en matière du rayonnement et de communication entre les artistes, les créateurs de toutes les expressions artistiques confondues », nous a confie Driss Kaissi ayant dirigé plusieurs festivals artistiques en Moyen Atlas. Pour nous, poursuit-il, c'est une plate forme et un carrefour artistique pour renouer le lien et faire connaitre la culture amazighe au grand public marocain notamment les jeunes. Avec l'avènement des nouvelles technologies ont facilité les tâches pour ceux qui veulent enregistrer et conserver le patrimoine culturel. «Aujourd'hui les gens sont conscients de la valeur de l'audiovisuel, de l'image et de la vidéo en matière de la conservation de l'héritage culturel et artistique amazighs. D'après mon expérience dans la direction de plusieurs festivals en Moyen Atlas, à Séfrou comme à Imouzzer Kander, à Khemisset, j'ai constaté que les gens attendaient ces événements constituent un moment pour les opportun pour les marocains pour rencontrer leurs culture et identité à travers la musique, la poésie et la danse... », a-t-il dit. «Chaque festival a son thématique. Et il va falloir dans ce registre rendre hommage à la poésie amazighe surtout dans la situation actuelle. Car elle est porteuse de valeurs de paix et de vivre ensemble. », conclut il. Le chercheur amazigh et directeur de plusieurs festivals artistiques amazighs, Abdelmalek Hamzaoui, s'apprête à organiser deux festivals, le premier sera international sur l'art de «Boughanim », un art, d'après lui, qu'il faut sauver et préserver et un autre régional. «Ces événements donnent l'opportunité aux gens qui ne connaissent pas ces arts « ahidouss » de les découvrir. », nous a souligné. Le souci d'assurer une relève est toujours présent. En effet, les manifestations artistiques s'invitent les artistes en herbe à marcher sur les traces des maitres en la matière. «Au delà de l'aspect folklorique de chaque festival, il faut qu'il y ait des conférences scientifiques pour se penser sur les différentes thématiques touchant l'art et la culture amazighes. », a-t-il précisé. Auparavant c'était le «Moussem» qui s'est transformé aujourd'hui à des festivals organisés par des associations qui ont un statut et un cadre qui pourront avoir des partenaires et une programmation artistique. «Les festivals contribuent à la préservation de la langue, les valeurs amazighes et l'attachement à la terre», a avancé Abdelmalek Hamzaoui.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.