Les discussions entre les deux opérateurs français sont presque bouclées. Un accord pour la cession d'actifs au sein de Free et SFR aurait même était conclu pour garantir une bonne concurrence entre les parties prenantes. L'alliance entre Orange et Bouygues Telecom est presque finalisée. Ce mariage entre les deux sociétés va faire passer le nombre d'opérateurs en France de quatre à trois seulement. Selon le quotidien français «Les Echos», les deux opérateurs devront céder des actifs concernant les fréquences, réseaux et les clients au profit de Free et SFR, et ce afin d'obtenir l'autorisation de l'autorité de la concurrence à propos de leur fusion. Xavier Niel, vice-président et directeur délégué à la stratégie d'Iliad (maison mère de Free), a déclaré que : «Free reprendraitmoins d'actifs par rapport à ce qui avait été envisagé dans un premier temps». Ainsi, l'opérateur ne récupérera aucun abonné au service de téléphonie mobile de Bouygues Telecom. Concernant la participation, l'Etat détient 23% d'Orange et compte rester l'actionnaire majoritaire chez l'opérateur, afin de pouvoir conserver une minorité de blocage et ainsi pouvoir bloquer certaines décisions prises en assemblée générale extraordinaire. Martin Bouygues, PDG du groupe Bouygues, a exprimé pour sa part son désir d'acquérir 15% de participation chez Orange. Cette fusion va impacter par ailleurs le sort des salariés de Bouygues. En effet, AzzamAhdab, délégué syndical central CFDT chez Bouygues Télécom a déclaré que : «95 % des salariés veulent être reclassés chez Orange, et seulement chez Orange». Une rencontre entre les syndicats et le ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique français, Emmanuel Macron, a eu lieu hier (14 mars 2016) afin de discuter de l'avenir des salariés qui seront reclassés chez SFR, ou chez Free.