L'administration de la prison locale de Berrechid a catégoriquement démenti les accusations portées par un ancien détenu sur les réseaux sociaux. Conditions d'hébergement, accès à l'eau et aux soins, isolement médical : l'établissement apporte sa version et annonce des poursuites judiciaires contre l'auteur des allégations. Dans le détail, l'administration de la prison locale de Berrechid a publié un communiqué de clarification en réponse à des accusations relayées sur Facebook par un ancien détenu. Celui-ci dénonçait de prétendues « défaillances » au sein de l'établissement, évoquant notamment des coupures d'eau, la surpopulation, des conditions d'hébergement dégradantes, un manque de médicaments et la propagation de maladies infectieuses. Face à ces accusations jugées « mensongères et malveillantes », la direction a apporté plusieurs précisions, tout en annonçant le dépôt d'une plainte auprès du parquet compétent contre l'auteur de ces propos. A cet effet, l'administration reconnaît l'existence de coupures nocturnes d'eau, similaires à celles touchant l'ensemble de la ville de Berrechid. Pour y remédier, des citernes plastiques ont été installées à proximité des dortoirs et de la cuisine. Des travaux de réparation ont également été entrepris sur le réservoir principal afin de renforcer la capacité de l'établissement à gérer ces coupures. Concernant la question de l'encombrement, elle indique que la situation reste « limitée » et principalement liée à la présence de détenus en transit, dans l'attente de leur transfert. Des opérations de relogement régulières sont menées pour éviter toute surcharge durable. Le communiqué revient également sur la zone qualifiée de « prison de l'exil » par l'ancien détenu, précisant qu'il s'agit de deux chambres situées dans l'infirmerie et destinées à l'isolement temporaire des détenus souffrant de maladies contagieuses, conformément aux protocoles sanitaires en vigueur. Ces chambres avaient auparavant servi à l'isolement préventif des nouveaux arrivants et offrent des conditions identiques aux autres cellules. S'agissant de l'accès aux médicaments, la direction affirme que les prescriptions sont fournies sans délai, soit immédiatement lorsqu'elles sont disponibles, soit au plus tard le lendemain via les pharmacies partenaires. Elle réfute en bloc les affirmations relatives à une prétendue propagation de maladies infectieuses, assurant qu'aucun cas de ce type n'a été signalé. En fin, elle rappelle que des campagnes de sensibilisation à l'hygiène alimentaire sont régulièrement organisées au sein de la prison, et que des réfrigérateurs sont mis à disposition des détenus pour conserver l'eau potable et atténuer les effets des fortes chaleurs.
