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Le RDV HIGH-TECH - (SAM. DIM. 09-10-04-2016)
Liberté d'expression sur le web, sommes-nous vraiment libres?
Publié dans Albayane le 13 - 04 - 2016

Internet est un espace d'échange sans limites ni dans l'espace ni dans le temps.
C'est un espace de liberté et d'expression libre, mais responsable, vu que lui aussi a des lois qui le régissent, à savoir que tout propos portant atteinte à l'honneur, à la vie privée ou à la réputation d'une personne, les injures, la diffamation ainsi que les propos incitant à la haine raciale ou à la xénophobie ou qui font l'apologie de crimes contre l'humanité.
Selon les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen qui vient régir l'application de la liberté d'expression, «la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi».
La liberté d'expression est grandement défendue et ne souffre d'aucune contestation possible.
Les lois qui régissent la liberté d'expression sur les différents médias à savoir la presse, la radio et la télévision ne peuvent pas être appliquées de la même manière sur internet qui est un nouveau média difficilement maitrisable et en constante évolution.
La liberté d'expression sur les réseaux sociaux est particulière. Il s'agit d'un véritable média de transmission, de diffusion de l'information, mais aussi un authentique lieu d'échanges instantanés entre émetteurs et récepteurs. Ceci est le fruit de l'invention d'Internet et de l'évolution du web 2.0, dit « web dynamique », qui est centré principalement sur les utilisateurs.
En effet, les utilisateurs ne sont plus de simples récepteurs d'informations, mais ils participent à leur tour à la création et la diffusion d'informations avec leur entourage, ce qui est le cas sur les différents réseaux sociaux. Cependant, la liberté d'expression peut s'exprimer de manière différente à travers les réseaux sociaux.
Ainsi, le partage d'informations et d'idées entre utilisateurs n'a pas le même but.
Au sein d'un réseau social, la liberté d'expression peut donc avoir différentes vocations.
On distingue alors une liberté d'expression à des fins privées, mais également des actes qui peuvent être classifiés comme communications publiques.
Face à l'augmentation du nombre d'abonnés aux différents réseaux sociaux - du fait de l'accessibilité facile au contenu et pratique de l'outil informatique et du numérique de plus en plus présent dans les pays en voie de développement, mais aussi du fait qu'une grande partie des utilisateurs des réseaux sociaux soit un public relativement jeune et essentiellement amateur -, il paraît essentiel d'encadrer ces services.
Même si la liberté d'expression n'est pas la première des libertés, elle se révèle être là « La liberté occidentale par excellence » et permet de faire triompher un grand nombre de droits et de libertés pour les citoyens du monde.
Ainsi, il est constaté que plus le nombre d'utilisateurs augmente, plus le risque de voir la souveraineté des Etats contestée est important.
Rapports entre la liberté d'expression et les réseaux sociaux
Les années 1990 ont été marquées par l'avènement des réseaux sociaux sur Internet, fait qui a considérablement bouleversé l'utilisation de la toile par les internautes : ils ont permis en effet de réunir plusieurs personnes par un lien social à savoir leurs communautés d'intérêts.
Les utilisateurs des réseaux sociaux ont dès lors eu la possibilité d'échanger leurs opinions, de diffuser leurs idées, de publier des contenus sur ces nouvelles plateformes et de recevoir en même temps des informations à distance.
Il ne faut pas oublier que cette nouvelle forme de lien social n'aurait pas été possible sans que la question de la liberté d'expression ne soit mise en avant.
En effet, celle-ci est le pilier central des réseaux sociaux, dans la mesure où elle est l'essence même de leur fonction, à savoir émettre et/ou recevoir des informations. Dans un premier lieu, il semblerait que les rapports entre la liberté d'expression et les réseaux sociaux sont intimement liés eu égard au rôle qu'exerce l'un sur l'autre. Toutefois, cette idée est à nuancer puisqu'il faut rappeler, en effet, que le principe de la liberté d'expression est au départ consacré à la presse écrite et qu'il doit maintenant s'adapter à de nouvelles formes de communications.
Ceci explique notamment la raison pour laquelle les réseaux sociaux ont fait l'objet de vives controverses ; d'un côté les partisans de ces derniers qui prônent leurs effets positifs sur la liberté d'expression et de l'autre, ceux qui mettent en avant leurs aspects négatifs.
Protection des données personnelles dans un monde digital ouvert
Plusieurs fuites ont eu lieu ces dernières années, les plus récentes étant celles qui ont eu lieu en Turquie. 50 millions de données personnelles, notamment le numéro d'identification national, le sexe, les noms des parents, la date et le lieu de naissance, ainsi que les adresses des personnes concernées.
Par ailleurs, c'est Edward Snowden, ancien employé de la CIA (Agence centrale de renseignement) et de la NSA (Agence nationale de la sécurité) qui a créé la polémique en 2013 lorsqu'il a révélé l'existence de plusieurs programmes de surveillance électronique de citoyens et d'entreprises à travers le monde. Ces derniers ont été mis en place par la NSA, le FBI, le GCHQ (Quartier général des communications du gouvernement britannique), le CSEC (service de renseignement du gouvernement canadien), le DSD (actuellement ASD, service de renseignements australien) et le GCSB (service de renseignements de la Nouvelle-Zélande).
Programme de surveillance des données personnelles, une affaire de pouvoir ?
Ce qui est assez flou quelque part réside dans le fait que ces programmes de surveillance ont été mis en place pour empêcher toute menace, mais ces programmes n'ont jamais empêché la moindre attaque terroriste ces dernières années.
Ne faudrait-il pas penser que ces programmes n'ont jamais été destinés à la lutte contre le terrorisme, mais cela est plus une affaire d'espionnage économique, de contrôle des sociétés et de manipulation diplomatique. En fin de compte, cela ne serait-il pas plus qu'une affaire de pouvoir ?
Cela dit, quand il est question de la protection de la sécurité des citoyens, qu'en est-il de l'affaire qui a opposé le FBI à Apple, concernant le déblocage de l'iPhone de l'auteur de la tuerie de San Bernardino.
Le géant à la pomme avait refusé l'accès aux données du téléphone car cela allait en contradiction avec les principes de confidentialités de la société vis-à-vis de ses clients.
Whatsapp a suivi les pas d'Apple concernant la confidentialité des données et échanges de ses utilisateurs. L'entreprise a en effet changé l'algorithme qui gère la circulation des données entre utilisateurs pour adopter le chiffrement de bout-en-bout.
Ce dernier chiffre localement les échanges entre les utilisateurs, ce qui veut dire que seules les personnes impliquées dans une conversation peuvent avoir accès aux données échangées du fait qu'ils sont les seuls à disposer du code permettant la lecture de cette dernière.
Position de la loi vis-à-vis de la protection des données personnelles
La loi à travers le monde est assez claire à ce sujet. Tout individu, physique ou moral, a droit d'avoir une vie privée, et de ce fait demander à ce que cette dernière soit protégée.
Cependant, cela devient nul quand il est question de la défense nationale, les données collectées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ou la criminalité et celles qui concernent la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat en général.
***
La protection des données personnelles au Maroc
Concernant la protection des données personnelles, le législateur marocain a mis en place la loi 08-09 promulguée par le Dahir n° 1-09-15 du 22 Safar 1430 (18 février2009). Cette dernière a pour finalité de protéger la vie privée, les informations et données personnelles de toute personne figurant dans des bases de données chez des entreprises publiques ou privées. Elle englobe les données électroniques (adresses IP, données mobiles, e-mails, etc.), les documents sur support papier tels les formulaires administratifs, ainsi que les données biométriques, notamment les CIN, les passeports, permis de conduire, cartes grises, etc.
La loi 08-09 légifère ainsi 4 aspects concernant la gestion des données personnelles, notamment :
Le droit d'être informé : il sera concrètement interdit à une entreprise, par exemple,
ou à un fonctionnaire de l'Etat de recueillir des données sur vous sans votre consentement.
Le droit de refuser de donner ces informations et de savoir l'usage qu'il en serait fait.
Il sera désormais possible d'avoir accès et de rectifier les informations qui s'avèrent fausses.
Le droit à l'oubli qui permet à un individu de demander le retrait de certaines informations
qui pourraient lui nuire sur des actions qu'il a faites par le passé.
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Gaming : Quantum Break
Quantum Break vient de sortir cette semaine (5 avril 2016) sur PS4 et Xbox One.
Ce TPS met les joueurs dans la peau de Jack Joyce, qui, après une expérience qui a mal tourné, se voit acquérir le pouvoir de manipuler le temps.
Quantum Break bénéficie d'une panoplie de stars, tel le Canadien Shawn Ashmore (Iceman dans X-Men).
Le jeu est centré comme tout autre sur les protagonistes qui en font les péripéties. Il se caractérise par la possibilité octroyée aux joueurs d'apprécier les deux positions antagonistes des acteurs par une série qui lui est développée parallèlement.
Smartphones : Huawei P9 & P9 Plus
Huawei a dévoilé en milieu de semaine (6 avril 2016) ses deux derniers nés, le P9 et le P9 Plus, lors d'un évènement exclusif à Londres. Ce qui démarque ces deux smartphones des autres est la présence du double capteur Leica SUMMARIT qui permet de prendre des photos d'une résolution de 12 mégapixels. Le P9 est équipé d'un écran de 5,2 pouces avec une définition Full HD 1080p, 3Go de RAM, 32 Go de stockage et une batterie de 3000 mAH. Le P9 Plus est doté d'un écran Super AMOLED de 5,5 pouces avec une définition Full HD 1080p, 4Go de RAM, 64Go de stockage et une batterie de 3400 mAH. Au Maroc au mois de mai.
50.000 dollars pour un rêve... mais quel rêve ?
Ricky Ma a construit un robot à l'effigie de Scarlett Johansson. La réalisation de ce robot a été faite grâce à l'impression 3D, et lui a pris 18 mois ainsi qu'un budget de 50.000 dollars. Ricky dit que le but derrière cette création est de réaliser « un rêve ». Certes, c'est un exploit intéressant venant de la part d'un particulier, mais cela reste quand même assez glauque de voir son image copiée afin de réaliser, Dieu seul sait, quel sorte de « rêve ! »
Killer Drone : faites gaffe à vos têtes !
Décidément, on aura tout vu !
Les membres d'une équipe finlandaise ont équipé un drone d'une tronçonneuse, avant de lancer l'engin en l'air.
Dénommé «Killer Drone»,
l'engin semble assez instable, mais surtout dangereux.
Le génie se manifeste certainement d'une façon ou d'une autre, quoi que...
cela laisse à désirer parfois.
Une belle promo pour Dakhla
La pomme ne tombe jamais loin de l'arbre ! Les internautes marocains n'ont pu s'empêcher de partager les photos du prince héritier, Moulay El Hassan, en vacances à Dakhla. Le jeune prince a pu pratiquer du Kitesurf, l'une des activités phares de la ville. On savait déjà que le Roi Mohamed VI a une grande passion pour les sports nautiques, et il semble que Moulay El Hassan est sur ses pas.


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