Importations : Le gouvernement réduit drastiquement le droit de douane sur les smartphones    Sahara marocain: L'Espagne se félicite de l'adoption de la résolution 2797    Le Maroc réélu au Conseil d'administration du PAM    Revue de presse de ce vendredi 5 décembre 2025    2024, année la plus chaude jamais enregistrée dans la région arabe    Coupe arabe : le Maroc affronte le Sultanat d'Oman pour une qualification en quarts    Tirage/CdM 2026 : quels scénarios pour les sélections africaines, du meilleur au pire    Voici les hauteurs de pluie enregistrées ces dernières 24H    La FM5 Solidarité organise une importante campagne medico-chirurgicale à Es-Smara    Première mondiale au FIFM : "El Sett" offre un nouveau regard sur Oum Kalthoum    FIFM : Hélène Harder donne voix au combat de Fatna El Bouih -Interview-    inwi mise sur les constructions neuves pour accélérer la fibre au Maroc    Nigeria. Les services et agriculture piliers de la croissance    E-Visa : Le Gabon modernise les formalités d'entrée    Agadir : La Commune adopte un nouveau dispositif fiscal    Retenue à la source : Triomphe de la progressivité et pari sur les grandes entreprises    Autodétermination, autonomie et nouveau cap diplomatique : ce que révèle la parole de Nasser Bourita    Le Maroc souligne « un moment inédit » dans ses relations avec l'Espagne    Réunion de haut niveau Maroc - Espagne : Plusieurs accords de coopération signés    Les présidents du Rwanda et de la RDC signent un accord de paix à Washington    Le Burkina rétablit la peine de mort dans son projet de nouveau Code pénal    Plusieurs chats infectés par la grippe aviaire en Allemagne    Un Partenariat à Fort Enjeu Stratégique : Pourquoi le Golfe demeure-t-il un soutien indéfectible à la marocanité du Sahara ?    Xi Jinping et Emmanuel Macron s'engagent à approfondir la coopération sino-française    Maroc-Espagne : Bourita salue un « partenariat modèle » et appelle à des « solutions innovantes » pour les dossiers complexes    Le Sahara, levier de développement continental qui inspire    CAN Maroc 2025: la FIFA fixe la mise à disposition des joueurs au 15 décembre    L'Ittihad de Tanger présente l'entraîneur espagnol Pepe Mel et la vision sportive du club    JO d'hiver 2030 : une enveloppe de 1,4 milliard d'euros validée pour les ouvrages olympiques    Salé : Clôture du championnat de mini-football La route vers la CAN Maroc 2025    Rabat : La Fondation Real Madrid inaugure son programme éducatif de football    CAN 2025 : La FIFA définit la date limite pour libérer les joueurs par les clubs    La coopération maroco-espagnole a atteint un niveau « sans précédent » (M. Bourita)    Fatim-Zahra Ammor : « Les performances sont le fruit d'une politique gouvernementale volontariste et ambitieuse »    Salé: Clausura del campeonato de mini-fútbol El camino hacia la CAN Marruecos 2025    Benguerir : UM6P dévoile CoreLabs, la plateforme de recherche expérimentale panafricaine    Rhinocéros noirs : le Kenya intensifie la protection    Températures prévues pour samedi 06 décembre 2025    As Morocco and Spain meet in Madrid, Sumar MP renews criticism of Spain's Sahara stance    Paludisme: 1 million de vies sauvées par de nouveaux outils en 2024, selon l'OMS    ONDA : quatre nouveaux directeurs nommés à la tête des aéroports de Marrakech, Tanger, Fès et Agadir    Standard Chartered renforce son ancrage régional avec l'ouverture de son bureau marocain    «Mira» de Lakhmari : La rupture qui n'en est pas une ?    Le chat domestique européen a été amené de l'Afrique du Nord, selon une étude    ElGrandetoto tops Spotify Wrapped Morocco 2025, as hip-hop reigns supreme    « Connected Voices » : le Beeta Arts Festival fait vibrer Abuja    À Rabat, le Gabon inaugure "THE IDEOLOGIES", un pont artistique entre deux rives africaines    FIFM 2025 : Les Ateliers de l'Atlas, la boîte à projets des cinémas de demain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Srebrenica: Les Pays-Bas partiellement responsables
Publié dans Albayane le 30 - 06 - 2017

Dans un jugement rendu ce mardi par la Cour d'Appel de La Haye, les Pays-Bas ont été jugés partiellement responsables du massacre de Srebrenica et devront, à ce titre, «verser une compensation partielle» aux familles des victimes a déclaré la juge Gepke Dulek.
Mais comment se fait-il que les Pays-Bas puissent être jugés responsables en tout ou en partie d'une tuerie qui s'est déroulée loin de ses frontières durant la guerre de Bosnie-Herzégovine alors que la Hollande n'y était pas partie prenante ?
Le «massacre de Srebrenica» ou «génocide de Srebrenica» comme l'appellent certains, désigne l'assassinat de plus de 8000 hommes et adolescents bosniaques à Srebrenica en Bosnie-Herzégovine en Juillet 1995.
Considéré comme étant «le pire massacre commis en Europe depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale et ayant été qualifié de «génocide» par le Tribunal International pour l'ex-Yougoslavie et par la Cour Internationale de Justice, cet abominable carnage a été perpétré par les soldats de l'Armée de la République Serbe de Bosnie sous le commandement du Général Ratko Mladic dans une ville déclarée «zone de sécurité» par l'O.N.U. qui y maintenait une force composée de près de 400 Casques bleus néerlandais.
Mais pourquoi si l'Etat néerlandais a été jugé coupable en cette affaire, il ne l'a été que partiellement ? Considérant dans ses attendus qu'il n'est pas certain «que ces personnes n'auraient pas été tuées plus tard même si elles étaient restées dans l'enclave» sous la protection des soldats onusiens, la Cour a donc condamné l'Etat néerlandais à ne verser que 30% des dommages et intérêts réclamés par les familles des victimes musulmanes dont une grande partie a fait le déplacement jusqu'à La Haye pour être présente au moment de l'annonce de la décision de justice ; une décision qualifiée de discriminatoire par Munira Subasic, la présidente de l'Association des Mères de Srebrenica qui se réserve encore le droit de saisir la Cour Suprême.
Il convient de signaler, à ce titre, que si le massacre de Srebrenica s'est soldé par plus de 8.000 morts, l'Etat néerlandais n'a été reconnu responsable que de la mort de 350 d'entre eux quand les Casques bleus hollandais avaient, selon la juge GepkeDulek, «facilité la séparation des hommes et des garçons musulmans tout en sachant qu'il y avait un risque réel qu'ils subissent un traitement inhumain ou qu'ils soient exécutés par les Serbes de Bosnie».
Retranchés dans leur base, les hommes du bataillon néerlandais appelé «Dutchbat» avaient d'abord assuré la protection de milliers de réfugiés dans l'enclave des Nations-Unies. Mais rapidement submergés, ils furent contraints de refuser d'accueillir de nouveaux arrivants puis de permettre aux Serbes de Bosnie d'évacuer les réfugiés ; ce qui a fait dire à la juge de la Cour d'Appel de La Haye que «le Dutchbat aurait dû prévenir ces hommes des risques qu'ils couraient... (donc)... de leur laisser le choix de rester dans l'enclave».
Ainsi, le massacre de Srebrenica, cette enclave limitrophe de la Serbie qui était placée sous la protection des Casques bleus hollandais lorsqu'elle a été prise par les forces serbes de Bosnie le 11 Juillet 1995, reste une des pages les plus noires de cette guerre de Bosnie-Herzégovine qui a duré de 1992 à 1995 et constitue une tâche indélébile dans l'histoire des Pays-Bas.
Ce malheureux évènement suscite, enfin, une grande controverse dans le pays à telle enseigne que 200 anciens soldats de la Dutchbat réclament aujourd'hui 22.000 euros chacun de dommages et intérêts pour avoir été envoyés par leur gouvernement remplir «une mission irréaliste dans des circonstances impossibles».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.