Avez-vous dit « luxe accessible » ?    Maroc : Aïd Al Adha célébré le lundi 17 juin (ministère des Habous)    Elections européennes : PSOE, PP et Vox tournent le dos au Polisario    Immobilier : l'indice des prix des actifs en hausse de 0,8% au T1-2024    La Maison IO relance la ligne homme    Sans fond de jeu, le Maroc s'impose tout de même face à la Zambie    Tour du Maroc cycliste : Le Marocain Oussama Khafi remporte la 8e étape    Maroc-Zambie: Une victoire importante mais pas satisfaisante !    Le Brésil exprime son appréciation du rôle avant-gardiste en Afrique de SM le Roi et salue la dynamique d'ouverture et de modernisation du Maroc sous la conduite éclairée du Souverain    Maroc-France : Bourita reçoit un émissaire du président du Sénat    Question du Sahara : le Brésil se félicite des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour aller de l'avant vers un règlement du différend dans le cadre de l'initiative d'autonomie    Le Maroc condamne vigoureusement les incursions israéliennes dans la Mosquée Al-Aqsa qui « sapent les efforts d'apaisement à Gaza »    Morocco's World Cup qualifier against Congo Brazzaville moved to Agadir    Eid al-Adha: June 16 in Saudi Arabia and France    Vox proposes Spain-Morocco border wall for European elections    Jazzablanca 2024 : Polémique sur le refus de festivaliers avec un keffieh ?    Corruption France-Afrique. Vincent Bolloré risque un gros procès    La COMADER dénonce les nouvelles attaques contre la tomate marocaine en France    L'Algérie cherche l'appui de la Russie au C-24 pour contrer le Maroc    Innovation textile : l'écoresponsabilité en tête du podium    RAM relance sa ligne directe Casa-Sao Paulo    Lydec participe à la 8ème édition de Casablanca Smart City    Mondial 2026 : Le match Congo-Maroc se jouera à Agadir    Mondial 2026. Le Maroc face à la Zambie    Marrakech : Coup d'envoi du 9è Championnat d'Afrique de Pétanque    Football. Benzema risque de perdre la nationalité française    Dacia Sandrider : premiers tests Dakar terminés avant le prochain arrêt au Maroc    BMCE Capital : Le Moroccan Equity Summit tient sa 3e édition    Gestion des carrières : Nizar Barka prend acte des recommandations du CESE    Retards dans l'application du code de déontologie parlementaire    Alcool frelaté à Sidi Allal Tazi: Sept personnes placées sous mandat de dépôt    E-balagh : la plateforme de la DGSN qui tombe à pic    IQOS Soutient l'Art à travers une collaboration avec l'artiste Marocain Faysal Adali    La DGAPR autorise les détenus à recevoir un panier-repas à partir du 2ème jour de l'Aïd Al-Adha    Santé : Le premier Robot de chirurgie opère au Maroc    Signature d'un mémorandum d'entente entre la région de Casablanca-Settat et la province chinoise du Sichuan    Vidéo. Jazzablanca : UB40 et Paolo Nutini ont enflammé la scène    Jazzablanca : UB40, Paulo Nutini, Kokoroko ... une soirée d'ouverture à l'Anglaise    Les grands artistes marocains aux cimaises du prestigieux Musée d'Art Moderne de Paris    Littérature : à Paris, effacer jusqu'à la poésie palestinienne    Le Centre Russe de la Science et de la Culture à Rabat commémore le 225ème anniversaire de l'écrivain Alexandre Pouchkine    Espagne : Arrestation d'un partisan de Daech en collaboration avec la DGST    Douanes : l'expertise de l'ADII mise en avant au Tchad    Coopération : la Cour des comptes s'associe au Bureau d'audit libyen    Séisme d'Al Haouz : soutien de la KfW au programme de reconstruction    Le hajj commencera le 14 juin, annonce l'Arabie saoudite    L'exposition de bijoux berbères du Palais Royal se clôture en apothéose à Doha    Mawazine : Musical, convivial et capital    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une Nouvelle Révolution du Roi et du Peuple s'impose
Publié dans Albayane le 23 - 08 - 2017

Soixante-quatre années se sont écoulées depuis le 20 août 1953, date du déclenchement de la révolution du Roi et du Peuple grâce à laquelle l'Empire Chérifien va recouvrer son indépendance après avoir avorté à temps et comme il se doit le complot du protectorat français en connivence avec des notables et caïds autochtones.
La famille royale, sous la houlette de feu le Sultan Mohammed Ben Youssef et de son compagnon de lutte pour la préservation de la souveraineté du Maroc, le Prince Héritier feu Moulay El Hassan, a opté pour l'exil, qui va durer jusqu'au 16 novembre 1955, soient 27 mois passés loin de la patrie, plutôt que de se soumettre au dictat des dirigeants français du temps du protectorat.
Le choix de la famille royale a suscité des soulèvements populaires partout dans les villes et villages du Maroc des années cinquante alors qu'un bon nombre de notables, de caïds et de chefs de confréries ont préféré jouer la carte de l'Etat colonisateur considérant que leurs intérêts personnels seraient préservés plus en se rangeant du côté français.
N'eut été la clairvoyance de la monarchie marocaine en la personne du Sultan Ben Youssef, futur Roi Mohammed V et du Prince Héritier Moulay El Hassan, futur Roi Hassan II, les différentes régions du Royaume Chérifien de l'époque se seraient, peut-être, transformées en départements français d'outre-mer menaçant ainsi l'existence du Maroc qui remonte à la nuit des temps. Pour peu notre pays aurait disparu complètement de la carte géographique du monde.
Heureusement que la monarchie alaouite en symbiose avec certains acteurs du Mouvement National et évidemment le peuple marocain, toutes tribus confondues, ont tenu à l'époque une résistance farouche.
Main dans la main, le Roi, le Mouvement National et le Peuple sont parvenus, manu militari même, grâce à l'armée de libération constituée des hommes et des femmes bénis de la nation, tout au long des 27 mois d'exil de la famille royale en Corse d'abord, puis à Madagascar, à imposer à la France et à l'Espagne de mettre un terme à leur protectorat et à démentir les mauvais calculs des traîtres et ennemis de la patrie.
Aujourd'hui, soixante-quatre années après la Première Révolution du Roi et du Peuple et dix-huit ans après la nouvelle ère du règne inaugurée par l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI en juillet 1999, le Maroc, qui traverse une nouvelle crise politique dont la responsabilité est partagée entre les différentes forces politiques, partenaires socio-économiques et certaines institutions étatiques, comme signalé dans le discours du trône prononcé par SM le Roi Mohammed VI, a besoin d'une nouvelle Révolution du Roi et du Peuple susceptible de limiter les dégâts que court le Maroc à cause de la mauvaise gouvernance tant à l'échelon national qu'aux échelons régional, provincial et local.En témoignent les contestations populaires d'Al Hoceima déclenchées voilà déjà une dizaine de mois et qui risqueraient de faire tache d'huile si l'on n'agissait pas vite et efficacement. Aussi faut-il rappeler que l'impunité, toujours de mise, ne peut qu'encourager certains responsables nommés ou élus à continuer de transgresser les textes législatifs et réglementaires régissant à tous les échelons la bonne gouvernance à laquelle postulent sincèrement le Roi, le Peuple ainsi que certains partis politiques, particulièrement depuis l'adoption de la Constitution du 1er juillet 2011.
Le peuple ne compte plus beaucoup sur l'élite politique préfabriquée, toutes obédiences et tendances comprises, pour que le changement soit mis en œuvre. Il compte plutôt sur SM Mohammed VI pour, à nouveau, prendre l'initiative nécessitant l'élaboration d'une carte de route des réformes touchant les secteurs et principalement sur le double plan politique et social pour remédier aux nombreux dérapages administratifs, entre autres.
Des décisions dictées par la conjoncture morose devraient être institutionnellement et urgemment prises. Ce n'est qu'ainsi que toutes les composantes de la nation vont retrouver la même cohésion qu'en août 1953 et en mars 2009.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.