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La transhumance au tapis vert!
Publié dans Albayane le 14 - 04 - 2019

S'il y a un acquis dont le champ politique marocain pourrait se targuer, ce serait sans conteste, l'abolition du phénomène de la transhumance des parlementaires. Une prouesse de toute célérité qui tend, sans doute, à pénaliser, d'un côté, le nomadisme criard d'une cohorte itinérante et, de l'autre, discréditer un acte représentatif, longtemps mis à mal par de viles manies.
Il avait donc fallu une forte volonté de la part des forces intègres pour statuer sur une telle mesure drastique à l'égard des fossoyeurs de la jeune démocratie en quête d'optimisation. Dorénavant, le compte des uns et des autres demeurera impérativement inchangé durant le mandat, sans se soucier des glissements ou encore des infiltrations basses, dans l'hémicycle affecté par un douloureux discrédit.
On se souviendra, dans ce sens, de la mascarade dont fut l'objet la chambre des conseillers, lors du surpeuplement hybride d'une formation politique qui, à peine pondue et sans avoir jamais pris part aux élections au préalable, s'en trouvait au sommet, comme s'il d'agissait d'in tour de prestidigitation. D'autres grignotaient, par-ci, par-là, des épaves volantes, à la recherche de vain prestige. Aujourd'hui, cette supercherie n'est plus qu'un souvenir lugubre. Plus personne n'est censé se jouer de la déontologie institutionnelle. Nul non plus, n'est à même de pomper dans les rangs des autres !
A présent, si on ne pense même plus à cette imposture, pendant des années, dans le paysage politique nationale, d'aucuns souhaiteraient vivement, dans le camp des entités probes et honnêtes, que le même effort se focaliserait sur un autre fléau qui continue à fausser l'opération élective notre pays, quoique des avancées notoires aient émaillé ces récents parcours. Il est question, en fait, de la profusion de l'argent sale qui foisonne, sans vergogne, les masses et macule le débat sur les idées et des programmes en réelle bourse des voix.
Jusqu'ici, à l'instar de la transhumance que la décision de proscrire était implacable, on tergiverse encore pour mettre un terme à cette hécatombe qui ne cesse de ronger nos élections. Les notabilités inciviques n'arrêtent jamais de faire usage de cet « outil » infaillible, au sein d'un électorat frappé par le dénuement, l'illettrisme et la tentation.
Certes, on a tenté certaines mesures dans le sens de l'endiguement de ces pratiques dévastatrices, au niveau des textes. Cependant, ni la volonté tamisée, ni l'action biaisée, ni la riposte fragilisée ne sont parvenues à y faire face. C'est là un chantier des plus rudes auquel se doivent s'atteler toutes les constituantes de la vie politique, afin d'asseoir un véritable jeu démocratique, axé sur le respect du texte et du contexte.


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