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A Meknès, des professionnels du tourisme pointent du doigt sur les maux du secteur
Publié dans Albayane le 20 - 01 - 2020

Le secteur du tourisme à la cité impériale de Meknès, patrimoine mondial de l'UNESCO, vit entre vents et marées. En effet, la ville est connue certes par sa diversité culturelle, patrimoniale, naturelle et historique, mais la roue de l'activité à du mal à tourner.
Ainsi, pour faire rayonner le tourisme dans la ville et ses alentours, le conseil préfectoral du Tourisme de Meknès a organisé un week-end presse sous le thème «Media Impact Days» du 17 au 19 Janvier 2020 auquel ont pris part des représentants des médias nationaux d'ici et d'ailleurs. En outre, la Cité aux 100 minarets et aux 70 portes fait face aujourd'hui à des défis énormes entre autres l'absence d'une volonté politique pour faire booster le secteur ainsi que l'insuffisance des infrastructures et de l'offre touristique. A cela s'ajoute bien entendu la fermeture du Mausolée de Moulay Ismaïl et l'augmentation des tarifs de visite des sites et monuments historiques et patrimoniaux pour les touristes étrangers.
«On s'est réjouit quand le Mausolée de Moulay Ismaïl a été fermé pour la rénovation. On sait qu'il a été rénové d'une façon très scientifique et très honorable, mais on a attend toujours son ouverture qui ne dépend pas des autorités locales ou des professionnels du tourisme parce qu'il y a d'autres intervenants qui vont décider la date de son ouverture», nous confie le président du Conseil préfectoral du tourisme Meknès, Adil Terrab.
Pour ce qui est de la hausse des prix des tarifs de visite des monuments historique, a-t-il fait savoir, il faut rappeler que le secteur du tourisme est un secteur transversal parce que quand du jour au lendemain on adresse une note du Ministère de la Culture pour augmenter les prix des tarifs deux ou trois fois sans se concerter avec les professionnels du métier pourrait avoir un impact négatif sur le domaine, a-t-il expliqué. «On ne peut pas parler tourisme comme ça, on ne peut pas raisonner d'une telle manière et dire qu'on est un pays touristique», a-t-il ajouté.
Selon lui, la ville de Meknès a enregistré un million de visiteurs en 2018. Avec la hausse, c'est quand même 50 millions de DH d'augmentation de plus de recettes du ministère du la culture, a-t-il indiqué. Toujours dans le même ordre d'idées, dit-il, il faut qu'il y ait un service à coté de cette augmentation dans les sites.
«C'est inadmissible de tripler les prix avec cet état de santé du secteur des monuments. La ville de Meknès est dotée de 4 monuments à visiter : la prison des chrétiens, Médrassa Bou Inania, le site archéologique de volubilis et tant d'autres. Or, les tours opérateurs ne programment qu'un seul monument alors qu'ils programmaient 4 auparavant. C'est une perte !», déplore-t-il.
Ainsi, les statistiques et les indicateurs de l'offre touristique de la ville démontrent la faiblesse des infrastructures et d'établissements d'hébergements touristiques classés. Au total, ce sont seulement 78 unités, 4105 lits, 7 restaurants, 30 agences de voyages, 5 transports touristiques et 85 guides de tourismes à Meknès, selon les chiffres de la direction régionale du tourisme de Meknès.
«Les professionnels du métier se sont surpris par la hausse des tarifs des visites des monuments historiques, surtout pour les touristes étrangers (700%) de 10dh au 70 DH. Cette hausse avait un impacte négatif. Surtout pour tous les organismes ainsi que les tours opérateurs qui avaient vendu le produit en se basant sur la base de 10 DH: quand ils ont vendu leurs packages, c'est-à-dire, ils l'ont vendu pour une saison. En effet, les tours opérateurs, ce sont eux qui ont payé de leur peau, la différence de 10 DH à 70 DH», nous a déclaré Mostafa Toufahi, guide local à Meknès, en marge d'une visite guidée. Pis encore, le tour opérateur ne programme plus les visites des greniers et optent pour Volubilis parce que c'est un site archéologique, a-t-il expliqué.


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