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Quel impact sur les jobs étudiants ?
Publié dans Albayane le 12 - 08 - 2021


Karima EL OTMANI – MAP
La crise sanitaire liée au nouveau coronavirus a non seulement épuisé le moral des étudiants, mais a aussi impacté les opportunités du travail partiel qui demeure un moyen considérable pour assurer l'autonomie financière de ces jeunes.
Face aux exigences de payer ses études et d'assurer ses dépenses au quotidien dans un temps marqué par une crise inédite ayant frappé de plein fouet l'économie nationale et par conséquent le pouvoir d'achat des ménages, l'étudiant marocain se trouve en effet contraint d'exercer un travail à temps partiel pour répondre à ses propres besoins.
Entre ceux qui ont vu leurs difficultés financières se compliquer avec le confinement, et d'autres qui ont connu une réduction du soutien familial, la nécessité de décrocher un petit boulot est devenue une urgence. Cependant, la crise a considérablement impacté les offres d'emploi dédiées aux jeunes étudiants.
En effet, la crise sanitaire a fait disparaître une large partie des stages et des jobs d'étudiants (Gestion de stocks, restauration, centres d'appels...), sachant que la situation était déjà précaire avant la crise.
Amine, un jeune de 23 ans, qui prépare son master, se heurte au manque d'opportunités de jobs pour étudiants sur fond de crise sanitaire exacerbée par l'apparition des nouveaux variants. Il affirme que l'inactivité a impacté son état psychologique et social, ajoutant qu'il vient de décrocher, mais difficilement, un poste de téléconseiller commercial dans un centre d'appels.
« Les conditions de travail ne sont plus les mêmes que celles d'avant la crise sanitaire. Les effectifs sont réduits et les rémunérations sont devenues moins intéressantes, mais c'est mieux que rien ! », confie ce jeune à la MAP.
Les répercussions de la crise n'ont pas épargné les jeunes étudiants. Ainsi, les problématiques qui en découlent sont nombreuses à savoir notamment l'isolement, le mal-être et la précarité. L'ensemble de ces problématiques aggravent évidemment les inégalités, déjà existantes.
Au Maroc et malgré la crise, ces jeunes se servent de leurs seules compétences comportementales pour assurer une certaine dose d'adaptabilité tant au plan relationnel que situationnel pour pouvoir intégrer rapidement l'environnement de la structure qui les reçoit pour un temps limité.
Pour Malak, une jeune étudiante qui en est à sa 3ème année d' études supérieures dans une prestigieuse école de Commerce, le travail partiel est devenu une nécessité pour subvenir à ses besoins multiples.
Pour elle, le télé-learning requiert un lourd investissement dans les moyens technologiques adaptés pour assurer ses études et sa formation à distance, ajoutant que « pour avoir un job en tant qu'étudiant n'est pas facile de nos jours ».
« J'ai eu la chance d'exercer dans une boite de communication à temps partiel. Une opportunité que j'ai eu difficilement, qui me permet de développer mes aptitudes à communiquer, chercher l'information, échanger, relancer et apprendre à connaître les autres, mais aussi de gagner en autonomie financière », a-t-elle dit.
Ce phénomène affecte en fait les jeunes étudiants à travers le monde. En France, par exemple, 21% des étudiants vivaient sous le seuil de pauvreté en 2016, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Et près de la moitié des étudiants recouraient à ces petits boulots avant la crise. Selon une étude de l'Observatoire de la vie étudiante, 36 % des étudiants qui exerçaient une activité rémunérée ont dû l'interrompre durant le premier confinement, et 21 % ont réduit cette activité.
Une étude mondiale sur « Les jeunes et le Covid-19″, réalisée entre avril et mai 2020, couvrant pas moins de 112 pays, par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et des partenaires de l'Initiative mondiale sur l'emploi décent des jeunes, révèle que les jeunes sont les principales victimes du marasme économique né de la pandémie de Covid-19. Une »génération du confinement » qui risque de payer cher l'arrêt brutal de l'économie.
Il convient ainsi de réfléchir à des solutions et prendre des mesures de nature à soutenir l'étudiant et lui permettre d'achever son parcours académique dans les meilleures conditions.


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