Mohamed Nait Youssef Le Festival International du Film de Femmes de Salé, dont la date a été reportée à cause du séisme qui a frappé les régions d'Al Haouz, est de retour, du 13 au 18 novembre, pour célébrer le cinéma et les belles images provenant des quatre coins du monde. Organisée par l'Association Bouregreg, cette 16ème édition se déroulera, comme à l'accoutumée, dans de nombreux espaces de la ville, entre autres, l'espace «Hollywood» à Hay karima (salle officielle du festival),l'espace « Malaki » à Salé Médina, le complexe culturel «Mohammed Hajji» à Salé Al Jadida, l'espace «Souk Assalihine» à Tabriquet qui abritera les Projections plein air, sans oublier les de conférences et de projection de l'hôtel Dawliz où se dérouleront les débats et les échanges de cette édition. «Le festival est une opportunité pour les femmes cinéastes de diverses tendances géographiques arabes, africaines et internationales de débattre des questions liées à cette profession, au partage des expériences et d'expertises, de soulever les problèmes ayant trait à son exercice et de discuter de la condition des femmes à travers des réalisations filmiques.»,soulignent les organisateurs de l'événement cinématographique. Les hommages seront l'un des moments forts du festival. Parmi les grands noms du 7ème art qui seront honorés figurent l'actrice allemande, célèbre pour ses rôles dans « Tess » (1979) et « Paris, Texas » (1984), Nastassja Kinski, la mexicaine Maria Novaro, directrice de l'Institut Mexicain de la Cinématographie, réalisatrice, scénariste, monteuse et sociologue et les actrices marocaines Naima Ilyas et Saida Baadi pour leurs parcours remarquables dans le cinéma, le théâtre et la télévision. Cette édition, expliquent les organisateurs, ''se tient dans des conditions régies par un environnement sociologique divers ayant un impact considérable sur le travail de la femme dans le cinéma, son image dans les films notamment en ce qui concerne la violence, le harcèlement, la protection de la famille, la parité dans les droits civils et la protection des enfants et des jeunes, surtout que le Maroc est signataires de conventions internationales s'y rapportant dont certaines demeurent loin d'atteindre les objectifs escomptés. C'est ce que les femmes cinéastes ont mis en avant dans leurs films récents, preuve de la dynamique du cinéma au Maroc et son écoute aux attentes de la société.'' Par ailleurs, les mordus du cinéma auront droit à des projections de films, des échanges autour des questions relatives à la condition de la femme. «Les éditions des festivals international du film de femmes se succèdent et la passion s'approfondie pour de nouvelles découvertes cinématographiques tout en se posant des questions sur la condition de la femme dans le cinéma national par rapport à leurs homologues dans le monde. », ajoute la même source.