Ces mesures sont réparties en neuf catégories, avec différents types d'avantages. Il s'agit notamment de la catégorie de l'impôt sur le revenu des personnes physiques (PAYE). Les personnes qui gagnent le salaire minimum seront exemptées d'impôt, de même que celles ayant un revenu brut annuel allant jusqu'à 1 200 000 nairas (environ 835 dollars). Des déductions de 50% sont par ailleurs prévues sur les salaires des nouveaux employés, embauchés et maintenus en poste pendant au moins trois ans. Dans la catégorie de l'impôt sur les sociétés, les petites entreprises (dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 100 millions de nairas et le total des immobilisations 250 millions de nairas) seront totalement exonérées d'impôt. Les entreprises agricoles profiteront d'une exonération fiscale pendant les cinq premières années d'activités. Les mesures concernent également les produits alimentaires de base, les services et matériels pédagogiques, ainsi que les produits pharmaceutiques. Ils seront totalement exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En juin 2025, le président Bola Ahmed Tinubu a promulgué quatre lois fiscales majeures visant à réformer en profondeur le système fiscal du Nigeria. Selon le gouvernement, elles devraient entraîner une augmentation des recettes fiscales, une amélioration du climat des affaires et une stimulation des investissements nationaux et étrangers. Notons que ces exonérations et allègements fiscaux s'inscrivent dans le document budgétaire 2024–2026, intitulé « Medium Term Expenditure Framework and Fiscal Strategy Paper (MTEF/FSP) », qui présente les mesures fiscales visant à promouvoir la production locale et à réduire la dépendance aux importations.