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Alain Bourcier, physiothérapeute et spécialiste en rééducation pelvipérinéale : Quand le périnée se relâche…
Publié dans Albayane le 31 - 05 - 2010

Dans le cadre des relations Franco-Marocaines et des échanges du savoir et des compétences dans le domaine de la médecine, la clinique Badr a organisé en collaboration avec l'hôpital Tenon de Paris une conférence portant sur un aspect très important mais souvent hélas marginalisé qui touche plusieurs femmes après l'accouchement ou les femmes ménopausées. Il s'agit des fuites urinaires.
Cette conférence a eu pour cadre la chambre du commerce et de l'industrie a Casablanca Le Conférencier Lucien Bourcier est un physiothérapeute, spécialiste en rééducation pelvipérinéale, connu a l'échelon mondial, il est responsable de l'unité de rééducation pelvipérinéale, service d'urologie, hôpital Tenon, Paris Responsable du Centre d'Explorations et de Rééducation Périnéale, CERP -De Vinci, Paris. Chargé d'enseignement au Diplôme Universitaire d'Urodynamique, Paris VII. Membre du Bureau du Centre Européen de Formation et d'Information des Professions de Santé. Membre des comités de International Consultation on Incontinence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : «Conservative Treatment of Urinary Incontinence», «Pathophysiology of Pelvic Organ Prolapse». Membre de «Advisory Conservative Treatment Reseacrh Group» International Continence Society (ICS).
L'incontinence urinaire est définie comme une perte involontaire d'urine nécessitant ou non le port de protections. L'incontinence urinaire féminine est une pathologie encore un peu tabou et les patientes mettent quelquefois plusieurs mois voire années avant d'oser en parler à leur médecin traitant. Dans le cas de l'incontinence urinaire secondaire a un accouchement par voie basse, la femme peut si elle est prise en charge correctement retrouver toutes ses capacités pour maîtriser sa vessie et uriner quand elle le désire. Le point avec Lucien Bourcier.
A qui s'adresse la rééducation périnéale ?
Quasiment. Pour les femmes qui accouchent par voie basse, c'est même une nécessité. Jusqu'à l'accouchement, on ne sait pas dans quel état se trouve son périnée. Il peut avoir souffert, c'est pourquoi chaque femme qui vient d'accoucher doit le faire vérifier, et même pratiquer quelques séances de rééducation.
Y a-t-il des complications ?
Le nombre d'accouchements et l'âge peuvent encourager le prolapsus, c'est-à-dire la descente d'organes. Les fuites urinaires également. Et je constate surtout un manque d'information des femmes sur ce problème. Certaines deviennent incontinentes avec l'âge et se disent que ce n'est pas trop grave, alors qu'elles auraient pu réduire ce risque si elles avaient eu recours à des séances de musculation de leur périnée.
Est-ce douloureux ?
Absolument pas ! J'irai même plus loin : elle se révèle utile, nécessaire et indispensable. Ces séances sont en plus totalement indolores et les jeunes mamans ont tellement à y gagner ! Il est important qu'une relation de confiance s'instaure entre le thérapeute et la patiente pour que les séances se passent dans des conditions optimales
A qui s'adresse cette rééducation ?
Au moment de l'accouchement, le passage du bébé va distendre les muscles de manière importante. Il est donc fortement recommandé à toutes les jeunes mamans de suivre une rééducation spéciale, afin que le périnée retrouve une bonne élasticité et sa capacité de maintien. Si la femme souffre de légères fuites urinaires lors d'un effort, d'un éternuement, d'une quinte de toux… ou d'un simple éclat de rire, c'est que son périnée est fatigué ! Il faut donc réagir car si rien n'est fait, cela ne s'arrangera pas avec le temps. Près de 20 % des femmes sont victimes de cette gêne juste après leur accouchement ou quelques semaines plus tard. Ce désagrément est donc très courant, et il y a des cas où cette rééducation est indispensable, notamment si ce n'est pas votre première grossesse ; si le bébé pèse plus de 3,7 kg à la naissance ; si son périmètre crânien dépasse 35 cm ; ou si lors de l'accouchement la femme a eu recours à un forceps , ou si vous avez eu une épisiotomie.
Pour les femmes qui ne souffrent d'aucun trouble : la consigne sera qu'il vaut mieux prévenir que guérir.
Que conseillez- vous ?
Pour celles qui hésitent quant à la nécessité ou non de faire ces séances, il est bon de rappeler en quoi le périnée est important. Le périnée est l'ensemble des muscles, des ligaments, de la peau et des différentes muqueuses qui composent, en quelque sorte, le «plancher» de votre bassin. Malgré sa petite taille, le périnée permet de maintenir le poids des organes, mais aussi de retenir les selles, gaz et urines. C'est lui encore qui permet de contracter le vagin, et d'optimiser les rapports sexuels. D'où l'importance d'un périnée tonique et donc, bien musclé.
Pour finir ,il est important de savoir que la rééducation périnéale doit être pratiquée par des professionnels qualifiés dans les 3 mois qui suivent l'accouchement ou un peu plus tard pour les femmes qui sont encore en période d'allaitement.
Elle peut être réalisée soit par un kinésithérapeute ayant suivi une formation spécifique, soit par une sage-femme.
Et pour plus de tranquillité et de sécurité adressez-vous à votre gynécologue qui saura vous recommander une personne sérieuse et compétente.
Le point de côté, si présent, si méconnu…
Il apparaît sans prévenir, généralement en début d'effort, et il nous force à l'arrêt. Très fréquent, le point de côté reste curieusement méconnu des scientifiques. A quoi correspond-il ? Comment le prévenir ou le « faire passer » ? Tentatives de réponses avec le Dr Bruno Sesbouë (CHU de Caen), membre de la Société française de
médecine du sport (SFMS).
De quoi s'agit-il ? Véritable «coup de poignard» porté dans la région «sous hépatique» (à gauche ou à droite), le point de côté «correspond vraisemblablement à une crampe du diaphragme», explique-t-il. Quant à ses causes, elles demeurent mystérieuses. «Un défaut d'oxygénation des tissus est sans doute impliqué», avance-t-il… un peu timidement.
Comment le prévenir ? «D'une manière générale, un bon échauffement doit empêcher la survenue du point de côté», ajoute-t-il. «En plus de préserver des douleurs musculaires, il va entraîner une meilleure vascularisation du diaphragme. Dans tous les cas, l'effort doit être progressif».
Et pour le faire passer. Porter un caillou, une pièce de 5 francs dans la main opposée à la douleur… « en matière de remèdes, nous entendons à peu près tout et n'importe quoi ! Ce qui est sûr, c'est que le point de côté gêne vraiment la respiration. Nous sommes donc contraints de nous arrêter… et c'est ainsi qu'il passe ». D'autres techniques suggèrent aussi de se pencher en expirant lentement et profondément, tout en comprimant la zone douloureuse. A chacun son astuce.


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