Six établissements d'enseignement supérieur chinois ont lancé un programme de licence dédié à l'économie de basse altitude, rapportent des médias locaux vendredi. Approuvé par le ministère de l'Education en avril dernier, ce cursus fait désormais partie du catalogue national des programmes universitaires, précisent les mêmes sources. Les institutions concernées sont l'Université Beihang, l'Institut de technologie de Pékin, l'Université des postes et télécommunications de Pékin, l'Université d'aéronautique et d'astronautique de Nanjing, l'Université de technologie de Chine du Sud et l'Université polytechnique du Nord-Ouest. Lire aussi : Maroc : le HCP prévoit une croissance de 4,4% au T3-2025 Officialisée par le gouvernement chinois en 2021 et élevée au rang de priorité économique majeure en 2023, l'économie de basse altitude renvoie aux activités économiques et commerciales se déroulant dans un espace aérien généralement situé en dessous de 1.000 mètres d'altitude. Ce secteur inclut les véhicules aériens électriques à décollage vertical (Electric Vertical Take-Off and Landing, eVTOL) pour le transport de passagers, les drones pour la livraison de colis et d'autres applications, ainsi que les vols de loisir. Un département dédié à cette économie a été créé au sein de la Commission nationale du développement et de la réforme, un organisme de planification macroéconomique placé sous l'autorité du Conseil d'Etat (gouvernement central). D'après l'Administration de l'aviation civile de Chine, la valeur du marché de l'économie de basse altitude devrait atteindre 1.500 milliards de yuans (207 milliards de dollars) cette année et pourrait s'élever à 3.500 milliards de yuans d'ici 2035.