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Taha Adnan, Omar Alaoui et Abdelaziz rachdi : Saison d'immigration vers l'écriture romancière
Publié dans Albayane le 07 - 08 - 2011

ls sont jeunes, talentueux et créateurs. Ils se sont imposés sur la scène culturelle marocaine par un souffle littéraire prometteur. Ils ne se sont pas autorisés pour créer, imaginer, rêver et produire… la volonté d'aller de l'avant les habite. L'enthousiasme va de pair, dès lors, avec une audace rare. Déjà leurs débuts de carrière ne laissaient pas indifférents les observateurs avisés. De belles plumes qui font dans la Nouvelle, la poésie ou même dans l'aphorisme.
Leur naissance s'est effectuée dans des champs de création différents, mais ils partagent surtout le souffle littéraire et cette recherche inlassable d'un genre qui traduit à bien leur fertilité imaginaire. Ils ont tous découvert que le moyen pour le faire reste le genre romanesque, grâce auquel ils peuvent exprimer au mieux leurs rêves, leurs inspirations et leurs idées créatrices. Eux ce sont le poète Taha Adnan, le Nouvelliste Abdelaziz Rachdi et l'aphoriste Omar Alaoui. Si le premier « Hais l'amour » pour dire combien il aime la vie avec toutes ses palpitations dans l'une des capitales les plus actives d'Europe, Bruxelles, le second et même après son transfert vers la capitale du Souss, Agadir, n'a pu se débarrasser de ses origines et motivations désertiques et ses « Bédouins au bord de la falaise » dans la région de Zagora. Quant au troisième, et du fin fond de ce Maroc profond, il produit des aphorismes sévères qui n'empruntent pas trente-six chemins pour dire la vérité et faire l'éloge au « Pain de Dieu ».
Depuis Rich, il annonce la couleur d'un ton inhabituel. Pas la peine de lire en filigrane, il expose, haut et fort, son être, dans une conciliation harmonique rare. Leur tronc commun reste donc cette aventure pour la narration.
Leur désir d'écrire et de décrire. Leur penchant sur la vie et l'envie. Les histoires qui les hantaient ne pouvaient avoir de meilleur moule que cette écriture romanesque combien permissive. Leur force narrative réside déjà dans leur connaissance profonde de leur entourage, car acteurs dans un quotidien complexe et difficile à attraper par de simples clichés et stéréotypes. Leur vouloir écrire est constamment passionnée par la vie et les vraies questions soulevées par la société.
Ils s'en foutent carrément des moules linguistiques et stylistiques traditionnels. Ils se passent aisément des procédés déjà battus en brèche tellement revisités. Ils veulent s'exprimer avec toute la liberté qu'ils ressentent, respirent et aiment. Ils travaillent aussi sur ces rêves qui font vivre l'humanité, ces espoirs qui prolongent la vie des desesperados et sur ces déboires qui ne font que consolider la conviction dans des lendemains meilleurs. Alors que le héros de Rachidi est chômeur à El Jadida, le principal protagoniste de Taha Adnan qui a quarante ans vient de perdre son boulot et Ils partagent également, cette capacité à forcer le détail à être expressif et à colporter le sens profond. Ils sont sincèrement les symboles d'une nouvelle génération d'écrivains qui meublent déjà notre espace culturel.


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