Grâce à sa performance remarquable lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar, où les Lions de l'Atlas ont atteint les demi-finales, et à leur consolidation parmi les équipes de haut rang dans le classement mondial, le Maroc est désormais perçu comme un concurrent sérieux et difficile à battre. Il ne s'agit pas seulement d'un troisième adversaire du groupe C, où le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 l'a placé, mais le Maroc est devenu une source de préoccupation pour les autres sélections grâce à sa présence éclatante sur le plan continental et international, au niveau exceptionnel de ses joueurs et à sa performance organisée qui impose le respect. Dans ce contexte, le nom « Maroc » demeure une cicatrice historique dans la mémoire footballistique écossaise. Avec l'annonce du tirage au sort de la Coupe du monde vendredi dernier à Washington, leurs souvenirs sont remontés à la Coupe du monde 1998, où ils avaient subi une lourde défaite contre le Maroc par trois buts à zéro, laissant des traces profondes dans leur esprit, faisant du Maroc un souvenir ancien mais fort, inoubliable pour eux. À ce propos, Pat Nevin, ancien joueur écossais et analyste sportif spécialisé dans le football européen et britannique, a déclaré après l'annonce du tirage au sort de la FIFA World Cup 2026 concernant le groupe de l'Ecosse, qui comprend le Maroc : « Je porte encore les "cicatrices" de la défaite 3-0 contre le Maroc lors de la Coupe du monde 1998. » Il a ajouté : « Si vous voyez un sourire sur mon visage, c'est parce que je me force fortement à le faire. » Nevin a décrit le match de 1998 comme une « torture psychologique » pour l'Ecosse à l'époque, soulignant que le groupe C comprend le Maroc, précisant que l'équipe des Lions est devenue récemment une formation puissante, qu'il qualifie de « phénomène impressionnant », et a insisté sur le fait que l'Ecosse doit la considérer comme un adversaire « très dangereux », et non comme une équipe ordinaire du groupe. Ainsi, indépendamment de son histoire avec l'Ecosse, le Maroc n'est plus seulement un souvenir d'une Coupe du monde passée ; il est devenu une réalité footballistique présente et imposante, qui commande le respect et suscite l'inquiétude chez ses adversaires, faisant de lui un adversaire redoutable dans n'importe quel groupe, et qu'on ne peut affronter qu'avec le plus grand sérieux.