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F. Chaâbi : Une perte de temps inutile
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 07 - 05 - 2004

Après sa mésaventure au Sénégal, Faouzi Chaâbi, le vicei-président du Groupe du même nom, réussit le paradoxe d'être à la fois furieux et serein. Furieux, parce qu'il a perdu du temps et de l'argent à cause des tracas que connaît son projet, mais serein, car, malgré son wait and see, il est déterminé à mener à terme cette entreprise qui lui tient tant à cœur. Entretien.
Aujourd'hui Le Maroc : où est en est votre feuilleton sénégalais ?
Faouzi Chaâbi : Il semble que l'on se dirige lentement, mais sûrement vers une issue à la crise. Nous sommes dans l'attente de la réponse du gouvernement sénégalais à notre proposition d'une nouvelle convention revue et corrigée. La première avait été injustement dénoncée, car si nous étions tenus de démarrer nos travaux, il était clairement stipulé que les trois terrains acquis devaient être libres de toute sujétion. C'est très important de le souligner. Or, ce n'était pas le cas, étant donné que nous avons acquis un terrain (Pyrotechnie, 38 hectares) qui était occupé par une caserne de l'armée sénégalaise, par des pépiniéristes, ainsi que par un Cheikh tidjane, qui, dès qu'il a appris l'existence du projet, a annoncé, plaque à l'appui, qu'il allait construire un grand centre islamique.
Et qu'avez-vous fait ensuite ?
Après concertation avec les autorités sénégalaises, nous avons accepté de prendre en charge le déménagement de la caserne et notamment la construction de 17 soutes à munitions dans la ville de Thiès, à quatre heures de voiture de Dakar. A l'heure actuelle, nous en avons construit 11. Pour le reste, il était entendu qu'on allait s'arranger avec les pépiniéristes et le cheikh… A côté de cela, on nous demandait de commencer les constructions. Mais même après le démarrage des travaux, la caserne était toujours là. Nous avons importé des grues, des bétonnières, ainsi qu'un matériel important, que nous avons, par la suite, dû brader avant de partir. Il s'agit quand même de 10.000 logements pour lesquels nous avons signé une convention. D'un côté comme de l'autre, on commençait à s'impatienter, surtout que nous avions, comme je vous l'ai dit, engagé des frais importants.
Quelles sont, selon vous, les véritables raisons de ce blocage ?
Je pense qu'elles sont de deux ordres. Politiquement et économiquement parlant, certaines personnes ne doivent pas voir d'un bon œil notre implantation au Sénégal. Mais nous avons senti chez le président Wade, ainsi que chez tout le gouvernement sénégalais, la volonté de faire aboutir ce projet. Les relations séculaires entre nos deux pays sont excellentes et il n'y a pas de raison que cela ne se fasse pas, dès lors que l'on aura aplani nos différends.
Surtout que vous aviez quand même pris langue avec le président Abdoulaye Wade en personne…
Effectivement. Et après m'être entretenu avec lui au cours d'un séjour à Rabat, je suis reparti à la tête d'une délégation de mon groupe au Sénégal où nous nous sommes entretenus, sur instruction de M. Wade, avec une délégation présidée par le ministre de l'Habitat, Me Makité Niang. Là, nous avons tenu une réunion de quatre heures, dont je détiens le PV, et au cours de laquelle nous avons tout déballé, montré nos garanties financières… et il nous a été demandé de commencer à travailler sur la partie libre du terrain Pyrotechnie (1 hectare).
Entre-temps, c'est une société d'Etat sénégalaise qui a repris le projet
Oui. Et, dès que nous nous serons entendus sur la nouvelle convention, nous allons nous concentrer maintenant sur un projet concernant un terrain de 10 hectares et travailler au coup par coup. C'est peut-être mieux ainsi.
Comment voyez-vous l'avenir du Groupe Chaâbi au Sénégal ?
Je pense que ce qui s'est passé est une perte de temps inutile. Et que l'on y verra plus clair dès que l'on aura reçu la réponse du gouvernement sénégalais à nos propositions d'amendement de la convention. C'est un projet qui me tient énormément à cœur. Ensuite, et avec l'aval du président du Groupe Chaâbi (Ndlr, Miloud Chaâb), nous essaierons de répondre aux attentes de nos partenaires. Nous avons un savoir-faire et il y a de la place pour tout le monde.


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