Pourquoi voter ? Pour qui voter ? Ce sont-là les deux questions principales posées par Afak Civisme et Développement. L'association d'Abderrahim Harouchi donne, en guise de réponse, cinq «bonnes raisons» pour voter le vendredi 7 septembre prochain. La première raison concerne le renforcement de la dynamique du développement économique et social que connaît le Maroc. En deuxième lieu, il est bon de voter pour préserver les acquis en matière de démocratie et de droits et élargir les espaces de liberté. «Pour contribuer à l'édification de l'Etat de droit, garant de la sécurité des citoyens et d'une justice équitable, condition essentielle du développement. Qui voudrait investir dans un pays où les droits et les libertés se sont pas garantis?», ajoute-t-on chez Afak. La quatrième raison citée par cette association est relative à la garantie «d'une société moderne, en phase avec son temps, respectueuse de ses traditions et de sa culture, une société ouverte, tolérante et non-violente». Et enfin, il est question de porter au pouvoir des femmes et des hommes de progrès, capables de gérer les affaires publiques avec compétence, rigueur et abnégation. En passant les réalisations accomplies par le Maroc, l'association fixe les objectifs à atteindre en matière de développement socioéconomique. Ce qui reste à faire ? Atteindre l'objectif du plein emploi, améliorer la qualité de l'éducation, de la justice, du système de santé, assurer une juste répartition des fruits de la croissance, réduire les déficits sociaux et combattre la corruption. Afak, horizons en arabe, veut mobiliser les citoyens pour être présents dans les bureaux de vote le 7 septembre 2007. Et ce pour «voter responsable» en faveur de programmes construits sur la base de trois axes primordiaux. Il s'agit de contribuer à l'édification d'une société démocratique, moderne, ouverte et solidaire. Le deuxième axe concerne le renforcement de la dynamique de développement. Le dernier axe est relatif à la consolidation des valeurs de modernité, de tolérance et de non-exclusion de l'autre. En appelant à voter massivement lors du prochain scrutin, les membres de cette Organisation non-gouvernementale (ONG) tirent la sonnette d'alarme sur le taux de participation, en rappelant «l'histoire» de la montée en puissance de l'extrême-droite lors des présidentielles françaises en 2002. «L'abstentionnisme de même que le vote contestataire peuvent être lourds de conséquences. Nous aurions tort de croire que notre vote ou notre abstention n'auront pas d'influence sur le cours de la vie publique, notre développement et nos conditions de vie et même notre vie privée», précise-t-on chez Afak. À quelques jours seulement du prochain rendez-vous électoral, cette association a multiplié les efforts pour inciter les Marocaines et les Marocains à accomplir ce devoir citoyen. Brochures, dépliants, spots TV et radio et affichage public, Afak n'a pas lésiné sur les moyens pour toucher le plus grand nombre de citoyens, toutes catégories confondues. En français comme en arabe, les messages de cet ONG veulent ratisser large. «Faisons un geste pour nos libertés, nos droits et notre développement ! Votons pour un Maroc démocratique, moderne et solidaire !», clame-t-on chez cette association.