Après «Road To Kabul», long métrage à succès ayant cartonné au box-office national, le réalisateur Brahim Chkiri revient sur la scène cinématographique avec un nouveau film intitulé «Massoud, Saida et Saâdane» dont la sortie nationale est prévue le 30 janvier. «C'est un film alliant comédie et action. Il nous mène d'aventure en aventure», indique le réalisateur. Réalisée en 2007, cette œuvre cinématographique est produite par la société Chaoui production. «J'ai obtenu le soutien financier auprès de Hassan Chaoui. Ce producteur m'a fait confiance et a cru en mon projet», dit-il. Par ailleurs, ce film qui est tourné entre la ville de Dakhla et Marrakech promet beaucoup de fous rires avec les personnages Massoud, Saida et Saadan. «Massoud quitte la prison après plus de 15 ans d'incarcération suite à un malentendu. Parti à la recherche de son passé, il ne trouve que des ruines. Ses pas le conduisent vers le bar de ses anciennes habitudes, il y retrouve son amie la barmaid qui lui confie la mission de retrouver sa fille Saida, qu'elle a abandonnée il y a plus de 25 ans chez une cousine dans la ville de Dakhla», peut-on lire dans le synopsis. Ainsi le film commence par Saida, une danseuse dans un cabaret. Celle-ci se retrouve en possession de la clé d'un coffre-fort rempli d'argent appartenant à un groupe mafieux. «Dans sa fuite, elle se retrouve nez à nez avec Massoud qu'elle entraîne malgré lui dans cette course folle. La clé se retrouve avalée par un singe qui devient malgré lui membre du groupe de fuyards». En parallèle à cette histoire, le public découvre un député véreux tentant de remporter les futures élections. «Ce dernier est lié à cette clé, qui semble être le point commun aux différents protagonistes. Ainsi commence une course folle à travers le pays entre les divers groupes (Saida, Masood et le singe chassé par les mafieux et poursuivi par les hommes du député ainsi que la police)». Ceci étant, ce nouveau film rassemble un panel de comédiens. On retrouve Aziz Dadès, Omar Lotfi, Bachir Ouakine et Kalila Bounaylat.