La Formule 1 s'est offert jeudi un nouveau terrain de jeu et de probables polémiques en ajoutant au programme de la saison 2021 le premier Grand Prix d'Arabie Saoudite de l'histoire, dans un royaume ultraconservateur critiqué pour ses violations des droits humains. Après quelques matches prestigieux de football en Supercoupe d'Espagne et d'Italie, le médiatique combat de boxe entre Anthony Joshua et Andy Ruiz Jr, puis surtout le rallye-raid Dakar en début d'année, voici donc la F1 qui débarque dans la monarchie pétrolière. L'Arabie Saoudite va ainsi devenir le 33e pays de l'histoire à accueillir une course de F1. Celle-ci aura lieu de nuit, dans les rues de la ville côtière de Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie Saoudite sur les rives de la mer Rouge. «Cette course fait partie du projet «Vision 2030» et a le soutien de notre leadership et plus spécialement du prince héritier», Mohammed ben Salmane, artisan de ce plan de modernisation et de diversification de l'économie saoudienne, a déclaré jeudi le prince Abdel Aziz, ministre des sports.