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Éditorial : Le moment de vérité
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 20 - 07 - 2005

Faut-il laisser faire au nom de la démocratie et la liberté d'expression ou bien sévir contre ceux qui prêchent l'hostilité à la cause du pays ?
Mohamed Ali Salem Tamek est dans de mauvais draps. Mais il l'aura cherché depuis longtemps. Cet individu arrogant, en rupture de ban, a été cueilli à sa descente d'avion à l'aéroport de Laâyoune dans la matinée du lundi 18 juillet. Fin de l'aventure. L'heure des comptes a sonné. L'intéressé, qui rentrait d'une tournée en Europe de plusieurs mois, sera immédiatement placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les derniers événements qu'a connus Laâyoune, il y a quelques semaines. La justice le soupçonne fortement d'y avoir joué un rôle important. Laisser rentrer au pays une personne pareille comme si de rien n'était, alors qu'elle venait d'achever une campagne d'activisme anti-marocain dans nombre de capitales européennes aurait été franchement incompréhensible.
À peine la nouvelle de son arrestation connue, le représentant du Polisario en Espagne, Brahim Ghali, est monté au créneau dans une dépêche très partiale de l'agence EFE pour réclamer sa libération en déversant comme à son habitude son fiel contre le Maroc. L'auteur de cette dépêche n'a pas jugé utile de donner la parole à la partie marocaine. Bonjour l'objectivité !
Présenté par les séparatistes comme “une figure indépendantiste“, M. Salem Tamek, un enfant de Assa Zag qui a mal tourné, s'est distingué par ses provocations récurrentes à l'encontre des Marocains au sujet de l'affaire du Sahara. Il ne ratait aucune occasion pour défendre au Maroc et à l'étranger la cause chimérique du “peuple sahraoui“. Voilà un homme qui se croyant tout permis n'a eu de cesse de proclamer en public son attachement aux thèses du Polisario dont il s'est même autoproclamé le représentant à Rabat ! Comment se comporter avec une attitude pareille qui risque, si rien n'est fait, de s'imposer comme une pratique normale ? Faut-il laisser faire au nom de la démocratie et la liberté d'expression ou bien sévir contre ceux qui prêchent l'hostilité à la cause du pays ?
Ce qui est certain, c'est que le Maroc est en guerre larvée depuis plus de deux décennies avec l'Algérie par Polisario interposé. Par conséquent, être en intelligence déclarée ou même cachée avec l'ennemi ou tenir ouvertement un discours séparatiste est quelque chose qui relève de la trahison. L'intégrité territoriale d'un pays ne tolère aucune indulgence ni laxisme. Il faut appliquer la loi pour signifier clairement à ceux qui ont des pulsions polisariennes que le séparatisme est passible de graves sanctions.
Tamek et ses sympathisants se définissant comme des agents du Polisario n'ont qu'à quitter le Maroc pour s'installer à Tindouf et ses camps de la mort. À la limite, c'est ce qu'ils auraient dû faire, histoire d'être conséquents avec eux-mêmes. Sur le sol marocain, il n'y a que des citoyens fermement attachés au moindre arpent de leur terre.


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