Deux mois plus tard, le crime de meurtre d'une jeune fille qui a secoué la région d'El Mekrounate situé, non loin de la commune rurale Tnine Aglou, dans la province de Tanit est venu d'être élucidé, vendredi, 2 septembre, par les éléments de la gendarmerie royale de Tiznit, en arrêtant l'auteur principal. L'affaire remonte au vendredi 8 juillet de l'année en cours lorsque le cadavre d'une jeune femme, vingtenaire, vient d'être découvert le visage défiguré. Les enquêteurs de la gendarmerie royale qui se sont dépêchés sur les lieux pour effectuer le constat d'usage ont remarqué la trace d'une blessure qui semble être le résultat d'un coup perpétré par une arme tranchante. Qui est-elle ? Qui l'a poignardée mortellement et pour quel mobile ? Un tas de question a été posé par les enquêteurs qui ont entamé les investigations nécessaires afin de tirer l'affaire au clair. A ce propos, pas moins d'une vingtaine de personnes ont été interrogées. Des interrogatoires qui ont révélé aux enquêteurs une information, à savoir que le meurtrier est surnommé Takhanzirt. En effet, deux jeunes hommes parmi les personnes interrogées ont révélé aux enquêteurs qu'ils passaient, par un pur hasard, non loin de la scène de crime et ont vu de loin le meurtrier en pleine action criminelle. Mais, tous n'ont pas recouru aux gendarmes pour le dénoncer. Au contraire, ils ont gardé le silence qui leur a coûté l'incarcération et l'accusation de non dénonciation d'un crime. L'enquête se poursuivait lorsqu'une plainte est venue d'être portée par un berger qui semble être victime d'une tentative de vol de son bétail commis par deux malfaiteurs. Ne restant pas les mains croisées, les limiers de la gendarmerie royale de Tiznit se sont lancés à la recherche des deux brigands qu'ils sont arrivés de les arrêter. Il s'agit de deux repris de justice. L'un est un marchand de l'eau-de-vie, connue communément sous le nom de Mahia, chez lequel les enquêteurs ont découvert un atelier pour sa distillation. L'autre n'est que Takhanzirt, autrement-dit l'auteur du crime qui a coûté la vie à la jeune fille, surnommée Titi originaire du quartier Adad, à Tafraout. Ce trentenaire est originaire du douar Tadouart relevant de la commune rurale Tnine Aglou qui a avoué avoir tué la victime par vengeance.