Aswak Assalam franchit le cap du solaire    SM le Roi reçoit SAR le Prince Turki Ben Mohammed Ben Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud, émissaire du Serviteur des Lieux Saints de l'Islam, porteur d'un message au Souverain    La Fondation Banque Populaire met à niveau les écoles publiques    Sommet arabe : Des entretiens à Rabat entre le Maroc et le Bahreïn    Marché de capitaux : la bourse se prépare pour un nouveau départ    Sommet « Bridge Africa » : l'UM6P au cœur de l'innovation et du développement en Afrique    Building & logistics services : IFC apporte 36 millions de dollars    Mohamed Moubdii a été destitué de ses fonctions à la Chambre des représentants    La FIFA lance un classement mondial de futsal, le Maroc pointe au sixième rang    Le nombre de motocyclistes victimes d'accidents de la circulation en hausse de 31 %    Heatwave to grip parts of Morocco from Tuesday to Friday    Maintenance du réseau routier : l'état général au-dessus de la moyenne    Kaline et Caftan Week 2024 : une alliance pour célébrer la beauté et la culture Marocaine    Centenaire de Sochepress : 100 ans d'engagement pour la culture et l'éducation au Maroc    Maroc : 1 741 livres produits par an, dont 1% en amazigh    Festival des Musiques Sacrées de Fès : une soirée flamenco inoubliable avec Vicente Amigo    Festival des Musiques Sacrées de Fès : une soirée aux rythmes spirituelles avec Sami Yusuf au programme    Le personnel militaire britannique visé par une cyberattaque    Sénégal: le Premier ministre Ousmane Sonko démissionne de son poste de maire de Ziguinchor    Présidentielle au Mozambique. Daniel Chapo pour succéder à Filipe Nyusi    Criminalité en Afrique du Sud. Le fléau perdure    Moulay El Hassan souffle sa 21è bougie    Rabat-Salé-Kénitra : Création de la Ligue régionale de sports électroniques    Botola Pro D1: la Renaissance Berkane accueille le Moghreb Tétouan    Un club européen sur les traces de Yassine Bounou    Le rapport d'AI pour 2023, une preuve supplémentaire de son acharnement systématique contre le Maroc    AMO Tadamon pour la continuité de l'hospitalisation gratuite des maladies chroniques    Approvisionnement du monde rural en eau potable: 119 centres ruraux et 2.400 douars bénéficiaires entre 2022 et 2024    Les opportunités d'investissement au Maroc mises avant lors du Sommet USA-Afrique    L'huile d'olive pourrait réduire le risque de décès dû à la démence    L'Espagne à la tête du classement mondial des plages Pavillon bleu    L'ONMT propulse le Maroc à l'Arabian Travel Market 2024    Chambre des conseillers: plénière jeudi pour examiner le bilan d'étape de l'action gouvernementale    ONU : "Une attaque israélienne sur Rafah serait un massacre"    USA: Le régulateur aérien ouvre une nouvelle enquête sur Boeing concernant ses avions 787 Dreamliner    Le Festival Jazz au Chellah revient pour une 26ème édition    Le journaliste et écrivain, Bernard Pivot s'éteint à l'âge de 89 ans    Essaouira : La diversité culturelle en tant que « catalyseur de paix »    Mawazine 2024 : Ateez, Najwa Karam ... Les premiers noms dévoilés    Le Polisario pose ses conditions à une «normalisation» avec Pedro Sanchez    Turquie : Hakim Ziyech s'illustre et rapproche Galatasaray du sacre    Imprisoned ex-Minister Moubdii resigns from parliament    US startup Iozera's Moroccan AI project sparks questions    Noussair Mazraoui, arrière gauche convaincant selon Tuchel    Liga : Brahim Diaz, grand favori pour le trophée MVP    Le Président Xi Jinping s'est entretenu avec le Président français Emmanuel Macron    Séisme d'Al-Haouz : Un coût économique estimé à 3 milliards de dirhams    Basketball féminin/KACM-IRT (68-62) : Victoire synonyme de qualification à la finale de la Coupe du Trône    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une mère jette aux chiens son bébé
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 23 - 02 - 2006

Fruit d'une relation extraconjugale, un nouveau-né a été abandonné par sa mère dans un village à Taounate. Des chiens errants l'ont dévoré.
Nous sommes au village Sidi Al Jaï, au sud-ouest de Taounate. Dès l'aube, les habitants vaguent à leurs préoccupations journalières. D'habitude, le village est calme. Cependant, ces jours-ci, un événement dramatique a bouleversé les habitants. Hommes et femmes en parlent. Il est devenu l'objet de longues discussions.
Mais que s'est-il passé ?
Un jour, Mohamed, habitant de la région, est sorti très tôt comme à l'accoutumée. Il marchait à pas lents vers son lieu de travail. Il se contentait à éparpiller les salamalecs ou à répondre à ceux qui le saluaient. Tout à coup, il s'est arrêté l'air horrifié. Qu'est-ce qui l'a perturbé à ce point ? Il a juste articulé des mots incompréhensibles. Personne ne l'a entendu. Il n'a jamais imaginé faire une découverte aussi macabre même dans ses pires cauchemars. C'est horrible. Le spectacle abominable l'a affecté au point qu'il semble qu'il a avalé sa langue. Il ignore combien de secondes ou de minutes est-il resté ainsi. «C'est quoi ça ? C'est monstrueux», lance un autre habitant. Les membres inférieurs, le bassin et la partie intime d'un nouveau-né sont éparpillés. Quelques taches de sang répandues sur le sol. Les autres parties du corps sont introuvables. Sous le choc, personne n'a pensé poser la question, ni chercher la réponse.
Heureusement, quelques uns parmi eux ont au moins pensé alerter les éléments de la gendarmerie royale à Ouardzaghe. Quand ces derniers sont arrivés, la nouvelle s'est répandue dans le village comme une traînée de poudre. Les enquêteurs ont commencé leur travail sans perdre une seconde. Pour des crimes pareils, le facteur temps est précieux. En constatant la partie intime du nouveau-né, les enquêteurs ont conclu qu'il s'agit bel et bien d'un garçon. Mais où est le reste de son corps ? À l'œil nu, les enquêteurs ont déduit qu'il a été dévoré par les chiens errants. Qui a abandonné ce nouveau-né et l'a jeté en pâture aux chiens errants ? Celui ou celle qui a perpétré ce crime inhumain l'a-t-il tué avant de le jeter ou l'a abandonné vivant ? Probablement, il a été jeté vivant, pensent les enquêteurs qui ont remarqué des taches de sang sur les lieux.
Seulement, cette hypothèse ne peut être confirmée ni infirmée qu'après l'examen et l'analyse par les médecins légistes de la partie du corps retrouvée. C'est pourquoi cette partie du corps a été évacuée vers l'hôpital Al Ghassani à Fès. Mais, vivant ou mort, qui l'a jeté ? Les enquêteurs ont commencé à rechercher les femmes qui ont récemment accouché au douar. Mais le (ou la) criminel pourrait être issue d'un autre douar avoisinant.
Les enquêteurs ont pensé à cette hypothèse. Seulement, ils ont préféré commencer par ce douar où les parties du corps ont été retrouvées. Après investigations, les enquêteurs ont arrêté une jeune fille nommée Khadija, âgée de dix-sept ans, sans profession et célibataire. Soumise aux interrogatoires serrés, elle a craché le morceau. «C'est moi qui l'ai jeté», a-t-elle répondu aux enquêteurs les larmes aux yeux.
Fruit d'une relation extraconjugale, son fœtus semble être indésirable. Sa famille n'était pas au courant. Khadija a réussi à dissimuler durant tous les neuf mois sa grossesse. Mais, il semble que seule sa propre famille l'ignorait. Car quelques habitants ont révélé aux enquêteurs qu'elle était enceinte. «Je l'ai abandonné vivant», a-t-elle affirmé aux enquêteurs. Elle n'a pas pu le tuer avant de l'abandonner. Mais comment cette femme a-t-elle pu se rendre coupable d'un geste aussi abominable.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.