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Sahara : la preuve par la raison
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 16 - 01 - 2004

Le Pr Mohamed Moatassim vient de publier “Pour la marocanité du Sahara : lettre à Mr J. Baker représentant personnel du Secrétaire Général de l'ONU”. Cet ouvrage revient sur toutes les preuves historiques et juridiques qui attestent de la marocanité des provinces du Sud.
Le dossier du Sahara sera débattu par le Conseil de sécurité de l'ONU, le 31 janvier prochain. Quel sort cet organe va-t-il réserver au Plan Baker II? A quelques jours de cette date fatidique, il convient de rappeler la récente parution du dernier ouvrage de Mohamed Moatassim, professeur de relations internationales à l'Université Mohammed V de Rabat.
Ce livre est très bien documenté. L'auteur a mis en exergue les énormes injustices dont a été victime le Maroc sur ce dossier. Des injustices commises, certes, par l'Algérie, mais dans auxquelles ont également participé l'Organisation des Nations Unies (ONU) et OUA. Par ailleurs, le professeur Moatassim cite quelques exemples historiques qui attestent de la marocanité du Sahara. C'est le cas notamment du Traité franco-espagnol du 27 novembre 1912, signé par Delcasse pour la France et par le marquis Del Muni pour l'Espagne. Ce traité déclare textuellement que les deux pays "demeurent attachés à l'intégrité territoriale de l'Empire marocain, sous la souveraineté du Sultan".
Dans l'ouvrage de Moatassim, on apprend que dans la convention anglo-marocaine, signée le 13 mars 1895, la Grande-Bretagne reconnaît expressément la souveraineté marocaine sur le territoire allant de l'Oued Draa au Cap Bojador, c'est-à-dire l'actuelle Tarfaya et Sakia El Hamra ou provinces de Tarfaya, Laayoune, Smara et Boujdour.
Ce sont toutes ces preuves et bien d'autres que l'Algérie a réussi à faire occulter grâce à des stratagèmes de droit international tel que le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Des pièges juridiques tendus par Bouteflika et dans lesquels l'ONU et l'OUA sont tombés les yeux grands ouverts.
Par ailleurs, voilà ce qu'a déclaré, au sujet du Sahara, le colonel Houari Boumedienne lors du 7ème Sommet de la ligue arabe, tenu à Rabat en octobre 1974: "Nous sommes avec le Maroc et la Mauritanie pour la libération de chaque parcelle, non seulement du Sahara occidental, ou le Sahara encore sous domination espagnole, mais également Sebta et Melilla et toutes les îles encore sous domination espagnole". Cet engagement solennel et historique sera oublié dès que le colonel Boumedienne fut surpris par l'avis de la CIJ favorable au Maroc, la mort de Franco, le rapprochement maroco-mauritanien et la signature du Traité de Madrid.
Le livre du professeur Mohamed Moatassim écrit sous forme de lettre ouverte à James Baker, représentant personnel du secrétaire général de l'ONU, tombe à point nommé. En effet, il intervient à un moment où la question du Sahara connaît une phase cruciale et décisive. Les derniers développements interpellent tous les Marocains, particulièrement à la suite de l'entrée de l'Algérie au début du mois de janvier 2004, comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. Ce livre est une plaidoirie remarquable pour la marocanité du Sahara. Il constitue également un outil de travail pour tous ceux qui veulent comprendre les origines du conflit artificiel créé par l'Algérie de Boumedienne (et plus particulièrement par son ministre des Affaires étrangères Abdelaziz Bouteflika). Cet ouvrage permettra aussi aux décideurs, hommes politiques, journalistes et autres acteurs associatifs de défendre l'intégrité du territoire du Maroc. Il s'agit également d'un éclairage juridique et historique pour tous les pays qui continuent par ignorance de ce dossier à se laisser leurrer par les thèses algéro-polisariennes.
Rappelons que le Professeur Moatassim est l'auteur de plusieurs ouvrages et recherches sur les relations internationales. Ancien député et président du groupe parlementaire du MP, il était jusqu'à l'année dernière magistrat-membre du Conseil constitutionnel. Moatassim a également occupé le poste de secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de membre du Cabinet royal et de gouverneur de Sa Majesté.


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