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Le renouvellement de la confiance royale renforce Abbas El Fassi après le retrait du PAM
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 06 - 2009

Grâce au renouvellement de la confiance royale, le gouvernement Abbas El Fassi sort renforcé de la crise provoquée par le retrait du PAM de la majorité.
Le gouvernement n'est pas tombé. Le retrait du Parti Authenticité et Modernité (PAM) de la majorité gouvernementale n'a pas provoqué une grave crise politique. Le renouvellement de la confiance royale dont ont bénéficié le Premier ministre Abbas El Fassi et son gouvernement a anéanti l'effet de la décision des dirigeants du PAM de se retirer de la majorité gouvernementale. Samedi, alors que la classe politique s'interrogeait sur le sens et la finalité de la décision annoncée par le PAM la veille, vendredi 29 mai, un communiqué relayé par la MAP annonçait que «SM le Roi Mohammed VI a contacté, depuis Sa résidence à Paris, le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, pour réitérer Ses hautes orientations pour l'organisation des opérations électorales, dans un cadre de transparence et de primauté de la loi» et que le Souverain «a renouvelé Sa confiance au Premier ministre, M. Abbas El Fassi et au gouvernement de Sa Majesté, pour poursuivre et intensifier leurs efforts en vue de conduire les réformes et les grands chantiers, et s'atteler à servir au mieux les intérêts supérieurs de la Nation et des citoyens, sous la conduite éclairée et les orientations clairvoyantes de SM le Roi».
Le renouvellement de la confiance royale dans le gouvernement El Fassi a mis fin à près de 24 heures de spéculations dans la classe politique nationale sur le sort de l'exécutif après le retrait du PAM. Un retrait que le secrétaire général du parti, Mohamed Cheikh Biadillah a justifié, lors d'un point de presse tenu vendredi, «l'absence de toute réponse aux correspondances du parti adressées au Premier ministre et aux ministres de la Justice et de l'Intérieur à ce sujet, dans lesquelles le PAM avait attiré l'attention sur les conséquences négatives sur la cohésion de la majorité gouvernementale de la persistance des actions visant le parti». M. Biadilah faisait ainsi référence à l'affaire de l'application de l'article 5 de la loi sur les partis. Une affaire qui n'est pourtant plus d'actualité étant donné que ledit article n'est plus appliqué suite à une décision de justice. D'où la surprise dans les rangs de la majorité. Durant toute la journée du vendredi, d'ailleurs, la majorité des acteurs politiques voyaient dans la décision du PAM un signal annonçant un changement de gouvernement. Un sentiment qui a persisté jusqu'à l'annonce du contenu de la communication téléphonique entre le Souverain et le Premier ministre.
Il est à rappeler que le gouvernement de Abbas El Fassi a été formé avant la naissance du PAM. Ce parti ne faisait donc pas partie de la majorité gouvernementale. C'est lui qui a annoncé officiellement et spontanément, après sa naissance, son soutien au gouvernement. Le fait qu'il se retire, aujourd'hui, ne change pas grand-chose à la situation de la majorité qui demeure aussi fragile qu'elle l'était à sa naissance. Certains observateurs vont même plus loin en estimant que le départ du PAM ne fait que rétablir un état normal qui existait avant sa naissance. Le fait qu'il parte aujourd'hui à l'opposition ressemble à la décision du PJD de retirer son soutien au gouvernement Abderrahmane El Youssoufi à l'approche des élections législatives de 2002. Le gouvernement El Youssoufi avait alors continué à fonctionner, normalement, avec une majorité relative. Suite à sa migration vers l'opposition, le PAM se retrouve dans le même camp que le PJD, un parti sur lequel il avait construit une grande partie de sa raison d'être. Combattre ce parti islamiste était l'un des objectifs du PAM avant qu'il ne fasse une volte-face aussi surprenante que son retrait de la majorité et adopter une attitude plus conciliante envers la formation de Abdelilah Benkirane. Une nouvelle alliance serait-elle en train de naître ? Avec le PAM, tout est envisageable.


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