M. Hammouchi reçoit l'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d'Arabie Saoudite au Maroc    Casablanca à l'horizon 2030, la possibilité d'une métropole mondiale    Les CDG du Maroc, de France, d'Italie et de Tunisie renforcent leur coopération face aux défis du bassin méditerranéen    Financement de startups: Tamwilcom lance «Innova Green»    La troisième édition de Tamuda Bay Eco Triathlon, du 10 au 12 mai à M'diq    Tinghir et Ouarzazate: Trois accords signés pour favoriser le développement territorial    tour cycliste du Benin, nos Marocains en position de force    Revue de presse de ce samedi 4 mai 2024    Météo: les prévisions du samedi 4 mai    Houda El Bahri: L'équilibre prudence-risque    Trafic d'antiquité : Deux individus arrêtés en Espagne pour importation de pièces marocaines    BRICS: La Russie et d'autres pays refusent la tentative d'inclure le Sahara à l'ordre du jour    Blanchi du crime de traite humaine, Dr Tazi devrait quitter la prison    Banjul: Ouverture de l'ambassade du Royaume du Maroc en Gambie    Liberté de la presse : Nette amélioration du classement du Maroc (129e), selon RSF    Gilberto Da Costa de Souza nouvel entraîneur de la sélection marocaine de beach soccer    UPEACE : Signature à Genève d'un programme de formation pour des diplomates marocains    Les débats de la Vie Eco : Comment Casablanca se prépare pour 2030    Three dead in Casablanca elevator fall during hotel renovation    AMMC : Actif net des OPCI de plus de 87,42 MMDH à fin mars    Près de 29 millions de dhs pour le développement territorial des provinces de Tinghir et Ouarzazate    Demi-finales/ Ligue Europa Conférence: El-Kaâbi signe un triplé !    Demi-finale aller . Europa League / OM-Atalanta: L'OM garde quand même l'espoir !    Liberia. Justice pour les victimes des crimes de guerres    Paris: Nadia Fettah s'entretient avec le secrétaire général de l'OCDE    Banjul: Ouverture de l'ambassade du Royaume du Maroc en Gambie    Covid-19 : Un taux de positivité hebdomadaire de 5,4%, aucun décès signalé    Al-Hoceima: ouverture d'une enquête suite à une tentative de trafic de plus de cinq tonnes de chira    La DGAPR et TIBU Africa renouvellent leur partenariat    Les étudiants en médecine annoncent une nouvelle grève sans fermer la voie au dialogue    SM le Roi félicite le président polonais à l'occasion de la fête nationale de son pays    Demi-finale de la Coupe de la CAF : Le TAS rejette la deuxième demande algérienne    Journée internationale du Jazz 2024: Tanger brille de mille feux avec un concert historique mondial    Cinéma d'animation. Le FICAM ratisse plus large (Vidéo)    Festival du Jazz au Chellah, du 10 au 12 mai    Nador : le beau-livre d'un Maroc gagnant    L'observation des élections, une extension naturelle du monitoring régulier des droits de l'Homme    Le taux de chômage atteint encore des sommets, hémorragie dans le secteur agricole    Virtuosité et Spectacle au 25e Festival Gnaoua d'Essaouira : Les Organisateurs Dévoilent la Programmation    Mondial 2030: mise en place d'une feuille de route en matière d'infrastructures    Médias: 70 % des journalistes environnementaux ont subi des attaques liées à leur travail    Afrique du Sud: l'ANC convoque Zuma à une audience disciplinaire    Aïd Al-Adha : L'écho de l'inflation résonne dans les souks    Spéculations immobilières à Marrakech : De hauts fonctionnaires dans le viseur de la justice    Fès-Meknès : 14 centres de santé entrent en service    Maroc: Démantèlement d'une cellule terroriste composée de cinq partisans de Daesh    Clôture de la 9e édition de Jidar - Rabat Street Art Festival    Tamuda Bay Eco Triathlon : Le sport au service du développement territorial    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Il tue la fille de sa maîtresse qui vient interrompre leur acte amoureux
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 21 - 02 - 2011

Ils partageaient, tous les deux, le même lit quand la fillette de la maîtresse s'est approchée d'eux. Rapidement, l'amant l'a poussée. Et sa petite tête s'est cognée mortellement contre le mur.
Il se tenait au banc des accusés. Il ne tournait pas sa tête pour regarder l'assistance comme faisaient les autres détenus. C'est comme si aucun membre de sa famille n'a assisté à son procès. Et pourtant, il y avait sa mère, ses deux sœurs et son frère dans la salle d'audience. Sans aucun doute, il y avait aussi quelques voisins du quartier. Nous sommes à la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca. La salle d'audience était archicomble. Mais, pour lui, c'était comme s'il n'y avait personne, à l'exception des trois juges. Il ne tournait même pas ses regards à sa gauche, vers le représentant du ministère public ni à sa droite vers le greffier. Bref, il regardait droit devant lui. «Je m'appelle Abdelghani A, fils de (…), né en 1980 à Casablanca, employé, célibataire, demeurant à la rue (…), j'ai purgé une première peine d'emprisonnement, en 2000, de huit mois de prison ferme et ce, pour vol simple, consommation de drogue, coups et blessures et une deuxième peine d'un an de prison ferme pour vol simple avec récidive», a-t-il répondu lorsque le président de la Cour l'a interrogé sur son identité. Le président qui feuilletait le dossier d'Abdelghani lui a rappelé qu'il était poursuivi, en état d'arrestation, pour homicide volontaire avec préméditation et guet-apens. Abdelghani a gardé le silence, il n'a pas prononcé le moindre mot. Il s'est contenté de fixer, cette fois-ci, uniquement le président de la Cour. Celui-ci l'a surpris sur un ton ferme par la question : « L'as-tu tuée ?». Abdelghani, qui semble avoir rougi, n'a pas répondu. Et à haute voix, le président lui a répété la question. «Oui, mais je n'avais pas l'intention de la tuer. Ce n'était pas, M. le président, un homicide volontaire», a-t-il répondu. Abdelghani, célibataire, a entretenu une relation amoureuse avec Nora, une jeune femme de vingt-six ans, divorcée et mère d'une fille de deux ans. Leur relation remonte à quelques mois, quand ils se sont rencontrés dans une pharmacie. Comme lui, elle achetait un médicament. Mais elle n'avait pas toute la somme du prix du médicament. Quand elle s'est apprêtée à quitter la pharmacie sans prendre le médicament, il est intervenu pour le payer. Tous les deux sont sortis de la pharmacie pour s'asseoir dans un café. La conversation a été engagée et la relation a été entreprise. « Depuis, j'ai commencé à la rencontrer chez moi. Elle passait même la nuit chez moi », a-t-il précisé à la Cour. Et sa petite fille ? Selon le dossier de l'affaire, elle l'accompagnait chez Abdelghani. Ils couchaient ensemble alors que la fillette, de deux ans, se tenait sur un petit matelas. Ils ne s'intéressaient pas à elle quand elle sanglotait. Ils ne s'intéressaient qu'à leurs désirs devant ses regards innocents ! «Pourquoi tu l'as tuée alors qu'elle n'était qu'une enfant ?», lui a demandé le président de la Cour. Seulement, Abdelghani a répondu : «Je ne l'ai pas tuée M. le président. C'était un accident». Un accident ? Le président de la Cour lui a demandé de lui fournir plus d'explications. «M. le président, nous couchions ensemble, moi et sa mère, quand elle s'est approchée de nous. Rapidement, je l'ai poussée. Et sa tête s'est cognée contre le mur», a-t-il détaillé. La fillette a rendu l'âme. La police est arrivée. Abdelghani et sa maîtresse ont été embarqués pour être conduits au commissariat de police. Et la défunte a été transportée à la morgue pour être autopsiée avant d'être enterrée. Un drame qui a terminé par la condamnation d'Abdelghani à douze ans de réclusion criminelle après la requalification de l'accusation d'homicide volontaire avec préméditation et guet-apens à coups et blessures ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner. Et sa mère ? Elle a écopé d'une peine de trois mois de prison ferme pour débauche.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.