Suite à la circulation sur Facebook, d'une vidéo montrant une femme qui prétend avoir été victime d'actes criminels dangereux à El Jadida sans que les services de sûreté ne réagissent sérieusement à sa plainte et que la personne objet de ses griefs a été libérée par abus de pouvoir, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a révèle sa version des faits. La DGSN affirme avoir réagi et avoir traité avec "célérité et grand sérieux" cette affaire qui s'est propagée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, précisant que les faits évoqués par la plaignante ont fait l'objet d'une intervention de la sûreté, selon une procédure judiciaire, cinq minutes seulement après la réception d'un appel téléphonique de son mari, dimanche dernier à 3H45, faisant état de dégâts matériels causés à son véhicule par des personnes causant un grand tapage nocturne au niveau de l'avenue Al-Nasr d'El Jadida. Une patrouille de motards a été dépêchée sur les lieux, et a constaté les dégâts sur la voiture de la partie plaignante. L'intervention a conduit, selon la DGSN, à l'arrestation du mise en cause qui se trouvait en état d'ébriété avancée et à son placement en garde à vue avant son défèrement devant le parquet compétent qui détient les pleins pouvoirs pour décider de l'issue judiciaire. La Direction, qui assure que ses services ont appliqué la loi dans cette affaire, dément les déclarations erronées au sujet de ses fonctionnaires, soulignant que les investigations menées ont fait ressortir l'absence de tout favoritisme ou abus de pouvoir durant l'enquête.