À la veille de la finale Maroc–Jordanie en Coupe arabe 2025, Jamal Sellami a évoqué une rencontre à forte charge émotionnelle et professionnelle. Le sélectionneur jordanien assure que son équipe jouera le titre avec détermination, tout en saluant le travail de Tarik Sektioui, qu'il voit comme l'avenir du banc marocain. Jamal Sellami s'est présenté en conférence de presse avec lucidité et ambition. Pour le sélectionneur de la Jordanie, affronter le Maroc jeudi en finale à Doha représente bien plus qu'un simple match : « C'est une étape particulière dans mon parcours, autant sur le plan humain que professionnel », a-t-il confié. Mais l'ancien international marocain rappelle que les finales ne se jouent pas, elles se gagnent : « Le plus important, c'est le titre. Nous aborderons ce match avec une grande détermination ». Sellami a insisté sur la valeur de l'adversaire du jour, estimant que le Maroc « mérite pleinement sa place en finale », grâce à ses qualités techniques, collectives et à sa solidité mentale. Un adversaire qui nécessite, selon lui, « une concentration maximale et une discipline tactique irréprochable ». Interrogé sur le travail du sélectionneur marocain, Sellami n'a pas tari d'éloges. Il considère Tarik Sektioui comme l'un des techniciens les plus prometteurs du football marocain : « Il a acquis une expérience précieuse en peu de temps, que ce soit avec l'équipe olympique ou la sélection locale. Ses résultats parlent pour lui. Je suis convaincu qu'il est l'un des entraîneurs appelés à diriger les Lions de l'Atlas dans un futur proche ». Fier de ses racines, Sellami n'a pas caché son attachement au football marocain, dont il dit être « un pur produit ». Mais il souligne que son engagement actuel est entièrement tourné vers la Jordanie : « Le professionnalisme exige de faire abstraction des sentiments. Mon devoir est envers les Nashama, et c'est avec eux que je veux décrocher le titre ». Sellami a insisté sur les petits détails qui font basculer une finale : « Physique, concentration, efficacité devant le but... Il faudra être exemplaires dans tous les aspects. La préparation mentale est aussi fondamentale que la stratégie ». Il s'est enfin réjoui de voir deux entraîneurs marocains atteindre la finale, un signe selon lui du « progrès notable des cadres techniques marocains » et du succès d'une politique de formation solide au Maroc. Sellami conclut avec philosophie : « La finale revient à celui qui saura mieux gérer ses détails. Nous viserons le titre, car il peut donner un élan immense au football jordanien ».