Le renforcement de la connectivité avec l'Afrique a contribué à multiplier par dix le trafic aérien entre 2001 et 2014, a fait le ministre délégué chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, précisant que le trafic aérien entre le Maroc et le continent africain a représenté en 2014, 7 pc du total du trafic aérien international du Maroc. Selon M. Boulif, qui s'exprimait dans un entretien accorde à la MAP à l'occasion de la Journée de l'aviation civile internationale (7 décembre), la Royal Air Maroc (RAM) est devenue une compagnie aérienne leader en Afrique en ce sens qu'elle a réussi, à créer un nouveau réseau aérien vers le marché africain consistant à ouvrir 26 nouvelles destinations en Afrique centrale et de l'ouest, soit au total 147 vols hebdomadaires vers ces destinations lors de la saison d'hiver 2015-2016. Par ailleurs, grâce à son positionnement en tant que pôle régional et international, l'aéroport Mohammed V de Casablanca, assure des vols vers près de 82 aéroports internationaux et 47 pays dans 4 continents. C'est ainsi que les compagnies aériennes ont programmé 661 vols au niveau de cet aéroport lors de la saison d'hiver 2015-2016. Concernant l'évolution du trafic aérien, celui-ci a connu durant la période 2004-2014 une croissance annuelle moyenne d'environ 8 pc, a fait savoir le ministre, notant que le nombre de voyageurs est passé de 7,4 millions en 2004 à 17,3 millions de personnes en 2014. Le nombre de vols a atteint 1.350 vols hebdomadaires durant l'été 2015 et 1.226 vols hebdomadaires durant la saison d'hiver 2015-2016, contre respectivement 560 et 516 vols hebdomadaires durant les mêmes périodes de 2003 et 2003-2004, a-t-il ajouté. Pour valoriser ces acquis, M. Boulif a souligné que le ministère a adopté une nouvelle stratégie « Ajwae » pour le secteur de l'aviation, dont la mise en œuvre nécessite un programme d'investissement d'une enveloppe de 94 milliards de dirhams, ajoutant que cette stratégie vise à l'horizon 2035 à transporter 70 millions de voyageurs et 182 mille tonnes de marchandises et à augmenter la capacité d'accueil du secteur aérien pour atteindre 515 mille vols.