Très attendue dans cette capitale située au cœur de l'Europe, la réouverture demain dimanche de Bruxelles-National ne sera que partielle mais forte en symboles. Seuls trois vols devraient avoir lieu et, pour le top management de l'aéroport, « ce redémarrage, même partiel, est un signe d'espoir ». Cette relance timide de l'activité s'accompagnera d'une batterie de mesures de sécurité supplémentaires, énumérées ce 2 avril dans la presse belge. On apprend notamment que désormais, pour accéder à ce qui est le premier hub du pays, et l'un des plus grands d'Europe, il est impossible d'emprunter un transport en commun. Ni bus, ni navette ferroviaire, seuls les taxis et les voitures pourront passer les (nouveaux) cordons de sécurité. Techniquement, l'aéroport de Zaventem était « prêt depuis jeudi », affirme ce samedi Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport. Mais, comme l'explique le quotidien belge Le Soir, une menace de grève des syndicats de la police aéroportuaire a retardé le process. Ils réclamaient des mesures de sécurité renforcées, avant d'obtenir, hier soir, que d'autres contrôles soient mis en place. Ainsi, sur la route d'accès au bâtiment aéroportuaire, un contrôle des voitures et des passagers sera effectué. Dans le hall de départ (temporaire), un contrôle de police des documents d'identité et des billets d'avion aura également lieu. Seuls les passagers munis de billets et de documents d'identité pourront accéder au hall d'enregistrement temporaire.Tous leurs bagages seront contrôlés avant d'y entrer. Enfin, pour rappel l'aéroport ne sera pas desservi par les transports en commun. Les trois vols prévus demain seront effectués par Brussels Airlines à destination de Faro, Turin et Athènes.