Le jury de la 23e édition du Grand prix national de la presse a annoncé, lundi soir à Rabat, les noms des lauréats de ses différentes catégories, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, du président de la Cour constitutionnelle, Mohamed Amine Benabdellah ainsi que de personnalités issues du monde de la culture, de la littérature et des médias. Le prix honorifique, qui rend hommage à une personnalité du monde des médias ayant contribué à l'évolution du paysage médiatique national et à la consécration des nobles principes du métier, a été attribué ex-æquo au journaliste et directeur de publication de quid.ma, Naïm Kamal et au défunt Saïd El Jadidi, ancien journaliste du desk espagnol de la SNRT. Pour ce qui est du prix honorifique dédié aux journalistes marocains travaillant dans des organes de presse étrangers, il a été décerné au journaliste de la chaîne beIN Sports, Jawad Badda et à la correspondante de l'Agence de presse espagnole (EFE) au Maroc, Fatima Zahra Bouaziz. Quant au prix de la télévision, il a été remporté ex-æquo par les journalistes Abdellah Jaafari de Medi1 TV, pour son reportage sur l'Académie Mohammed VI de football et Younes El Bdiwi, journaliste à la Chaîne culturelle (SNRT), pour son reportage sur le Waqf scientifique au Maroc. Concernant le prix de la radio, il a été décerné ex-æquo aux journalistes de Alidaa Alwatania Nabila Qamimi pour son reportage sur l'épopée de la Marche verte et Mounia Arshi pour son travail sur les propositions de réforme du Code de la famille. Dans la catégorie de la presse écrite, le prix est revenu à la journaliste Nabila Bakas, du journal Le Matin, pour son article Les hôpitaux publics… quand les agents de sécurité dictent leur loi. S'agissant de la catégorie de la presse électronique, le prix de cette édition a été remporté par Khadija Alimoussa de TelQuel Arabi pour son article sur l'enrôlement des enfants à Tindouf. Dans la catégorie de la presse d'agence, le prix est revenu au journaliste Mohamed Haddadi pour son article Le chapelet, vedette incontestée des cadeaux offerts par les pèlerins. En ce qui concerne le prix du journalisme d'investigation, il a été attribué aux journalistes de 2M, Asma Aïnoun et Zakaria Dhalfi, pour leur travail Programme Moukhtafoun : l'affaire Marouane Al-Mokaddem. S'agissant du prix de la production journalistique amazighe, il a été remporté ex-aequo par Ibrahim Ishwi, journaliste à la Radio amazighe, pour son reportage Tada… quand la coutume tribale amazighe devance le droit international dans la résolution des conflits, et Fadwa Amghar, journaliste à la même Radio, pour son travail La récolte des moules dans la province de Tiznit. Quant au prix de la production journalistique sur la culture et l'espace sahraoui hassani, il a été attribué à Cheikh Maâ El-Ainine, journaliste à Radio Laâyoune, pour son reportage sur l'autoroute Tiznit-Dakhla et à Ghali Karhi, journaliste à la Chaîne Laâyoune, pour son reportage sur les chevaux à Oued-noun. En ce qui concerne le prix de la presse régionale, il a été décerné à Hafedh Malain du site d'information Laâyoune Now pour son reportage intitulé La Glorieuse Marche verte, un demi-siècle de fidélité. Pour le prix de la photographie, il a été remis au journaliste photographe Abdelmajid Bziouat de L'Economiste, pour son travail M'hamid el Ghizlan… temple du patrimoine nomade. Quant au Prix de la catégorie caricature, il n'a pas été décerné cette année. Cette cérémonie a été marquée par l'hommage rendu à plusieurs personnalités médiatiques, dont Leïla Maâ Al Ainine, Mohamed Dakka, Mohamed Seddik Maaninou et le journaliste sportif Lino Bako. A cette occasion, la présidente du jury de la 23e édition du Grand prix national de la presse, Fatima Zahra Ouriaghli s'est félicitée du niveau relevé marquant les candidatures de cette années qui s'élevaient à 156 oeuvres. Outre Mme Ouriaghli, le jury de cette édition est composé de Mohammed Taoufik Ennassiri, de Mouhsine Bountaj, d'Abdellatif Bensfia, de Sanae Rahimi, de Mohammed Ezzouak, de Fatima Anejdam, d'Adil Alaoui, de Mohamed Bourouis, d'Ahmed Arkam et de Youssef Belhaissi.