Laftit: Un esprit de responsabilité collective caractérise la préparation des prochaines échéances législatives    Une plateforme mondiale pour l'innovation bleue : lancement du Salon des technologies marines en Chine orientale    Revue de presse de ce mercredi 3 décembre 2025    La Bourse de Casablanca débute dans le vert    CDG Capital améliore son PNB consolidé à 695 MDH au T3-2025    Tournoi UNAF féminin U20 : Le Maroc remporte le titre    Bank of Africa: AGR recommande l'achat du titre    Chaouia : un schéma directeur pour réinventer l'irrigation    Cap 2030 : le Maroc redéfinit son ambition touristique    Climat : le GIEC démarre son nouveau rapport    Mohamed Chouki : «L'Etat social est une réalité vécue par les citoyens, pas un slogan»    Coupe Arabe : Les protégés de Sektioui réussissent leur entrée face aux Comores    Marrakech : Une salle de contrôle de vidéosurveillance pour renforcer la sécurité dans l'ancienne médina    Santé : un important mouvement de protestation dès le 9 décembre    « Daribat Al3ichq » : Une comédienne face à ses tourments    Andalussyat 2025 : quand l'âme du Maroc chante la mémoire et la spiritualité    Copa Árabe de Fútbol: Marruecos vence a Comoras (3-1)    En partenariat avec l'ONU, le Maroc plaide pour les victimes africaines du terrorisme    Marruecos: La ONCF decreta descuentos para personas con discapacidad    FIFM 2025 : Clara Khoury, porte-voix de la Palestine avec «The Voice of Hind Rajab» [Interview]    UNAF U20 (f) : le Maroc s'offre la couronne après un sans-faute    Maroc-Burkina Faso : Le chef de la diplomatie burkinabè salue la dynamique de coopération et l'Initiative Royale Atlantique    SM le Roi félicite le Président des Emirats Arabes Unis à l'occasion de la fête nationale de son pays    Lutte contre la corruption : l'expérience du Maroc mise en lumière à Washington    L'Ambassadeur américain Duke Buchan III prend ses fonctions    Processus de paix en Palestine : Quelle plus-value peut apporter le Maroc ?    Dakhla : Le CIRPES signe quatre MoU avec des institutions africaines pour lutter contre le recrutement d'enfants soldats    Maroc-Belgique. Bruxelles confirme son engagement d'agir en cohérence avec sa nouvelle position sur le Sahara marocain    Le Salon du livre du CNEM investit l'Artorium pour célébrer la bibliodiversité marocaine    Le FIFM rend hommage à Raouya, l'icône marocaine qui a marqué des générations    Interview avec Maryam Touzani : « Le cinéma n'est ni masculin ni féminin : Il est une manière d'interroger le monde »    Le Marocain Othmane Maamma inscrit son premier but avec Watford    Coupe arabe : Karim Al Barqaoui élu "Homme du match" Maroc-Comores    La RDC déclare la fin de la dernière épidémie d'Ebola    Sahara : Alger et le polisario en réunion stratégique avant un mois de décembre décisif    Taza : Deux ouvriers morts dans l'effondrement d'une grue    Cameroun : Marc Brys officiellement limogé à quelques semaines de la CAN 2025    Mariages des mineurs : le nombre des cas passe de 26.298 en 2017 à 8.955 en 2024    Chutes de neige et fortes rafales de vent mercredi dans plusieurs provinces du Royaume    Patrimoine géologique : Marrakech, vitrine africaine    M-AUTOMOTIV Nour Rallye Raid 2025 : une aventure féminine 100 % marocaine qui a fait vibrer le Sud    Médias : Le Prix de la Marche Verte décerné à Laâyoune, ce soir    Rome: Le Maroc élu à la vice-présidence du Conseil de la FAO    Interview avec Amr Moussa : «La solution à deux Etats est encore possible, il ne faut pas désespérer»    Vague d'enlèvements au Nigeria : Le ministre de la Défense jette l'éponge    Energie : OCP Green Energy met en service la première phase de son programme solaire de 202 MWc    FIFM 2025. Maryam Touzani présente son film « Calle Malaga » à Marrakech    Avant sa projection au FIFM, le film "El-Sett" crée la controverse en Égypte    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



En Algérie, les ravages du "système-corruption"
Publié dans Barlamane le 24 - 09 - 2021

La corruption en Algérie s'entend comme la mise aux enchères de parcelles de pouvoir de décision, au point de transformer tous les rouages du pays en marchandise. La fonction corruptive du système a évolué, affirme-t-on, au point de devenir la norme, dans la société et au sein même de la classe possédante.
Dans le cas algérien, «Daho Djerbal et Rachid Sidi Boumedine, deux intellectuels reconnus dans leur pays, n'analysent pas la corruption en Algérie comme l'effet pervers d'une absence de moralité chez nombre de responsables, ni la conséquence d'un manque de respect des règles de bonne organisation des pouvoirs publics. À leurs yeux, c'est un système d'organisation, un instrument de pouvoir qui régente l'Etat pour l'un, la société tout entière pour l'autre. Selon Daho, la rente pétrolière et foncière alimente une oligarchie qui règne sur une multiplicité de clientèles. En même temps, l'Etat détient la structure administrative et les leviers de pouvoir qui seuls donnent accès à la rente. Avec l'oligarchie, il prend en main les facteurs de production et exploite la main d'œuvre locale bon marché» écrit Orient XXI, le webzine dirigé par Alain Gresh. «Cette alliance de la classe-Etat et de l'oligarchie s'est structurée en un véritable système» de pouvoir analyse M. Daho.
Pour M. Boumedine, «qui connaît bien le secteur immobilier algérois, pose que la corruption doit être acceptée par la société pour fonctionner en tant que système. La gouvernance globale veille à l'asservissement et à la dépendance organisée de différentes couches du peuple qui doivent payer pour jouir de leurs droits légitimes. Le service public, en théorie gratuit et accessible à tous, est en réalité payé, d'une façon ou d'une autre, par son bénéficiaire. La famille, le village, la tribu abritent des réseaux qui fonctionnent selon le système du don et du contre-don, obligent les uns et les autres et construisent un système coercitif reconnu de tous. Les dirigeants de ces réseaux dominent les appareils d'Etat et sauvegardent ce dispositif illégal, mais nécessaire. En somme la légitimité sociale l'emporte sur la légalité» a-t-on indiqué.
«À l'occasion des nombreux procès de dirigeants de l'ancien régime algérien, l'opinion a pu entrevoir l'étendue du système, et aussi comprendre que les juges ont impliqué certains mais en ont oublié d'autres. Ce rejet politique du "système-corruption" se double d'une interrogation sur son avenir. L'argent ne peut servir deux fois. Dans les deux pays, la faiblesse de l'investissement — notamment dans le secteur-clef des hydrocarbures — et la fuite des capitaux scient la branche sur laquelle repose l'organisation de la société, compromettant sa reproduction. On attend avec impatience la suite des travaux de Assafir Al-Arabi pour estimer l'ampleur de la contagion du " système-corruption" dans le monde arabe» a-t-on conclu.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.