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Désavoué par les urnes, le PJD, éprouvé, peine à se renouveler
Publié dans Barlamane le 31 - 10 - 2021

Abdel-ilah Benkiran a été élu secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), avec plus de 80 % des voix. Le renouvellement du parti ne sera pas effectué de sitôt.
Le PJD, confronté à une crise existentielle, s'est choisi samedi un nouveau chef, Abdel-ilah Benkiran, un de ses anciens leaders et figure populaire auprès de la ligne dure du parti. Ce dernier, 67 ans, a été élu secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), avec plus de 80 % des voix, à l'issue d'un congrès extraordinaire réuni à Rabat, selon le site du PJD.
Le congrès n'a montré ni grande nouveauté dans les vues ni grande initiative dans les actes. Surpris à l'intérieur par l'explosion de ses aspirations électorales, le PJD a choisi de rediriger un ancien leader sur fond d'espérances déçues. Si chacun a si bien senti que c'était de l'existence du parti islamiste elle-même qu'il s'agissait, que tous les partis devrait faire trêve à leurs prétentions particulières, le retour de Benkiran démontre que PJD peine à se défaire de ses leaders emblématiques.
L'élection de l'ex-chef du gouvernement (2012-2017), qui divise malgré tout, marque le retour sur la scène politique de l'ex-chef du gouvernement islamiste cinq ans après avoir été limogé par le roi Mohammed VI. Le PJD a subi une débâcle historique lors des élections législatives et locales du 8 septembre, qui a conduit à la démission collective de la direction du parti.
Au pouvoir pendant une décennie, le PJD s'est effondré, passant de 125 sièges dans la Chambre des représentants sortante à 13 seulement (sur un total de 395). En conséquence, le PJD a décidé de retourner dans l'opposition.
Elu secrétaire général du parti en 2008, il devient chef du gouvernement marocain en 2011, dans le sillage des protestations du «Mouvement du 20 février» – version marocaine du Printemps arabe – qui réclamait la fin de «la corruption et du despotisme».
Reconduit à la tête du gouvernement, une première au Maroc, à la suite de sa victoire aux législatives de 2016, il est alors incapable de former une coalition majoritaire en raison d'un bras-de-fer avec Aziz Akhannouch. Il est démis de ses fonctions par le monarque après plusieurs mois de blocage et remplacé en mars 2017 par le numéro deux du PJD, Saâd Eddine Otmani. Un épisode qui a fortement fragilisé les islamistes.


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